Informations générales
Type de construction
Structure: |
Pont en arc à deux articulations |
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Fonction / utilisation: |
Pont ferroviaire (pont-rail) |
Matériau: |
Pont en fer |
Structure: |
Pont en arc en treillis Pont en arc avec tablier supérieur |
Conditions de support: |
disponible avec inscription |
Matériau: |
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Prix et distinctions
Situation de l'ouvrage
Lieu: |
Loubaresse, Cantal (15), Auvergne-Rhône-Alpes, France Ruynes-en-Margeride, Cantal (15), Auvergne-Rhône-Alpes, France |
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Franchit le/la: |
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Fait partie de: |
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A côté de: |
Pont de Garabit
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Près de: |
Pont sur la Truyère à Garabit (1993)
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Coordonnées: | 44° 58' 32" N 3° 10' 38" E |
Informations techniques
Dimensions
portée principale | 165 m | |
hauteur de l'arc | 52 m | |
hauteur | 122 m | |
longueur totale | 564.69 m | |
poids | 3 249 t | |
hauteur des piles | max. 80 m | |
viaduc d'accès nord | longueur totale | 45.91 m |
viaduc d'accès sud | longueur | 70.09 m |
pont principal | ||
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longueur | 447.82 m |
Quantités
volume de la maçonnerie | 18 647 m³ | |
poids de la structure métallique | 3 326.414 t |
Matériaux
piles |
fer forgé
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arc |
fer forgé
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treillis |
fer forgé
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Chronologie
1877 | Première étude du tracé dans laquelle la ligne passe dans la vallée de l'Acomie à partir de Saint-Chély-d'Apcher, franchit la Truyère par un ouvrage de dimensions modestes et remonte la vallée de Montgon vers Ruynes-en-Margeride. Coût 9,5 millions de francs. |
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1878 | Léon Boyer est chargé de la construction de la ligne Marvejols à Neussargues. |
février 1878 — 1879 | Relevés sur le terrain pour faire l'étude du tracé de la ligne. |
25 mars 1879 | Léon Boyer présente une étude du tracé de la ligne passant par le plateau, à 123 m au-dessus de la vallée de la Truyère. En 1877, Gustave Eiffel avait terminé le pont de Maria-Pia. Ce type d'ouvrage apportait la solution au problème posé par le franchissement de la Truyère. |
14 juin 1879 | Le projet est approuvé. On demande à Eiffel d'étudier l'avant-projet. |
23 juin 1880 | La construction du viaduc est confiée à la société Eiffel par décision ministérielle. |
26 avril 1884 | L'arc est clavé. |
novembre 1884 | Fin des travaux de construction du viaduc. La construction de la ligne de chemin de fer se poursuit jusqu'en 1888. |
9 août 1888
— 13 août 1888 |
Épreuves de l'ouvrage. |
14 septembre 1965 | Inscription aux Monuments Historiques. |
Remarques
Le viaduc de Garabit franchit les eaux du lac de retenue du barrage. Depuis la construction du barrage, le pont ne domine plus de 122 m la Truyère.
Hauteur des grandes piles encadrant l'arc: 80 m dont 18 m pour la partie en maçonnerie et 62 m pour la partie métallique.
Distance entre les grandes piles: 177,72 m
Section des grandes piles:
- à la base: 15 x 7 m
- au sommet: 5 x 2,33 m
- portée: 165 m
- flèche: 51,858 m
- largeur: variable de 3,95 m à la clé à 15 m au droit des articulations.
Extrait de la Wikipédia
Le viaduc de Garabit est un viaduc ferroviaire français, ouvrage d'art de la ligne de Béziers à Neussargues (dite aussi ligne des Causses), permettant le franchissement des gorges de la Truyère. Il est situé sur le territoire des communes de Ruynes-en-Margeride et Val d'Arcomie dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ce viaduc est un projet de l'ingénieur des ponts et chaussées Léon Boyer qui en a confié la finalisation et la réalisation à Gustave Eiffel et sa société. Le chantier de sa construction ouvert en janvier 1880 se termine en septembre 1884 et sa mise en service est effectuée en 1888 par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne concessionnaire de la ligne. Cet ambitieux ouvrage métallique, long de 565 m, qui culmine à 122 m au-dessus de la rivière, est alors le « plus haut viaduc du monde » ; jusqu'en 1886, son arche était également celle ayant la plus grande portée au monde.
Situation ferroviaire
Construit à 835 mètres d'altitude, le viaduc de Garabit d'une longueur de 565 mètres, est situé entre les points kilométriques (PK) 675,393 et 675,958 de la ligne de Béziers à Neussargues (voie unique), entre les gares de Garabit (fermée) et de Ruynes-en-Margeride (fermée).
Histoire
Chronologie
- Novembre-décembre 1878 : Léon Boyer effectue des levés sur le terrain pour définir le tracé de la ligne.
- 25 mars 1879 : le premier projet établi par Léon Boyer est remis à l'administration.
- 14 juin 1879 : le ministère des Travaux publics approuve le projet.
- janvier 1880 : début des travaux.
- 16 août 1880 : Gustave Eiffel dépose le projet définitif.
- 1er août 1882 : début du montage des piles.
- 20 avril 1884 : pose de la clef d'intrados.
- 26 avril 1884 : pose de la clef d'extrados.
- juin 1884 : fin du poussage des tabliers.
- 17 septembre 1884 : achèvement des voûtes des viaducs d'accès et de la pose de la voie.
- 1er mai 1886 : décès précoce de l'ingénieur Léon Boyer au Panama.
- 9 mai 1887 : ouverture de la portion de ligne Marvejols - Saint-Chély-d'Apcher.
- 10 avril 1888 : premiers essais du viaduc en charge avec un convoi arrêté au centre de l'ouvrage.
- 27 mai 1888 : ouverture de la section de ligne Saint-Chély-d'Apcher - Saint-Flour.
- 10 novembre 1888 : ouverture complète de la ligne.
- 1932 : électrification intégrale de la ligne de Béziers à Neussargues par la Compagnie du Midi, en 1 500 volts continu.
- 14 septembre 1965 : inscription aux Monuments historiques.
- 1992 : le viaduc est entièrement repeint en rouge Gauguin de 1992 à 1998 .
- 11 septembre 2009 : la découverte d'une fissure sur l'une des piles de l'ouvrage lors d'une visite entraîne sa fermeture pour raisons de sécurité.
- 11 octobre 2009 : réouverture, la vitesse des trains est alors limitée à 10 km/h sur tout le viaduc.
- 14 juin 2011 : fermeture de la portion de ligne entre Neussargues et Saint-Chély-d'Apcher jusqu'au mois de décembre suivant pour permettre la réalisation de gros travaux sur le viaduc.
- 18 octobre 2017 : classé Monument historique.
Histoire
À l'origine du projet, l'idée d'un pont métallique à grand arc enjambant la vallée revient à un jeune ingénieur, Léon Boyer, né en 1851 et mort précocement en 1886. C'est lui qui imposa l'idée d'un tracé direct de la voie ferrée sur les plateaux et un franchissement de la Truyère à grande hauteur (120 m au-dessus du niveau d'étiage), plutôt que la solution traditionnelle qui aurait consisté à descendre la ligne par les vallées affluentes pour franchir la Truyère par un ouvrage plus modeste, solution plus coûteuse en exploitation par la suite.
Pour ce franchissement, il était exclu de recourir au pont suspendu, à cause des risques d'oscillations provoquées par le vent, et il était impossible d'envisager techniquement à l'époque des piles de plus de 65 m de haut. Léon Boyer s'est inspiré de l'exemple du viaduc Maria Pia sur le Douro (Portugal). Ce viaduc construit par la société Eiffel, avec notamment la participation des ingénieurs Maurice Koechlin et Emile Nouguier, avait été conçu par un autre associé d'Eiffel, Théophile Seyrig, et inauguré en 1877. Il comporte un arc métallique de 160 m de portée, avec une flèche d'intrados de 37,50 m.
Le train de fret à destination de l'usine ArcelorMittal de Saint-Chély-d'Apcher franchit le viaduc. Portrait de Léon Boyer.
L'inauguration de la section de Saint-Chély à Saint-Flour via le viaduc de Garabit, a lieu le 28 mai 1888. La compagnie qui avait annoncé une importante cérémonie d'inauguration a finalement choisi de faire simple en attendant l'ouverture complète de la ligne jusqu'à Neussargues qui doit intervenir prochainement. Elle n'a donc prévu que le passage d'un train transportant messieurs Arnaud, inspecteur d'exploitation, et André inspecteur principal. Néanmoins le temps étant beau et pas trop chaud les habitants ont montré leur curiosité en venant en nombre aux deux gares extrêmes pour rejoindre à pied ou en train le site du viaduc que d'autre en nombre également ont préféré voir du fond de la vallée. Le train a traversé le viaduc à 50 km/h sans que ses passagers ne ressentent la moindre trépidation.
Le viaduc est construit pour supporter une voie ferrée et relier Paris à Béziers par chemin de fer, en passant par le Massif central. C'est donc depuis plus d'un siècle que l'Aubrac Express — nom du train ayant circulé sur la voie — surplombe à chaque passage la vallée de la Truyère. Le viaduc dispose d'une caténaire et supporte une voie unique. La vitesse des trains circulant sur le viaduc est limitée à 40 km/h pour réduire les contraintes de l'ouvrage.
Caractéristiques
Le viaduc de Garabit se compose d'un tablier métallique long de 554,69 m supportant une voie ferrée unique, reposant sur sept piles en fer puddlé de hauteur variable (jusqu'à 80 m pour les deux plus hautes), dont cinq piles indépendantes reposant sur des blocs de fondations en maçonneries de moellons. Les trois travées situées au-dessus de la partie la plus basse de la vallée composent l'arc au-dessus de la rivière d'une portée de 165 m et d'une hauteur de 52 m. La superstructure métallique est encadrée par deux estacades d'accès nord et sud en maçonnerie, de 46 m et 71 m de long respectivement. La hauteur au-dessus de l'étiage de la Truyère était de 122,5 m, cependant depuis la construction en 1959 du barrage de Grandval sur la Truyère, qui a entraîné la formation d'un lac de retenue de 28 km de long, le viaduc surplombe le lac de 95 m.
- Longueur totale du tablier : 564,69 m
- Portée de l'arche principale : 165 m
- Hauteur au-dessus de l'étiage : 122 m
- Volume de la maçonnerie fondations et estacades : 20 370 m³
- Quantité de métaux employés :
- fer forgé : 3 169 t
- acier : 41 t
- fonte : 23 t
- Nombre de rivets posés : 678 768
- Durée du chantier : 4 ans (de janvier 1880 à septembre 1884)
Patrimoine ferroviaire
Le viaduc fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 14 septembre 1965, et d'un classement depuis le 18 octobre 2017.
Texte tiré de l'article Wikipédia "Viaduc de Garabit" et modifié 22 juillet 2019 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.
Intervenants
-
Compagnie des établissements Eiffel
- Maurice Koechlin (concepteur)
- Léon Boyer (concepteur)
- Gustave Eiffel (concepteur)
-
Compagnie des établissements Eiffel
- Gustave Eiffel (constructeur)
Sites Internet pertinents
Publications pertinentes
- L'architecture du fer. France: XIXe siècle. Editions Champ Vallon, Seyssel (France), ISBN 9782903528713, pp. 110-111. (1986):
- L'architecture et les ingénieurs. Deux siècles de réalisations. Moniteur, Paris (France), pp. 103. (1997):
- L'art de l'ingénieur. constructeur, entrepeneur, inventeur. Éditions du Centre Georges Pompidou, Paris (France), pp. 203-204. (1997):
- Bridges. A history of the world's most famous and important spans. Black Dog & Leventhal, New York (États-Unis), pp. 56-57. (1997):
- Bridges. A History of the World's Most Spectacular Spans. 2ème édition, Black Dog & Leventhal, New York (États-Unis), ISBN 978-0316507943, pp. 58-59. (2017):
- Informations
sur cette fiche - Structure-ID
20000027 - Publié(e) le:
28.10.1998 - Modifié(e) le:
05.02.2016