Cathédrale Saint-Pierre

Reconstruction des voûtes endommagées et des arcs-boutants qui les épaulaient à l'extérieur. Le nombre de piliers intérieurs est doublé. Les murs sont épaissis.

La Basse-œuvre est endommagée par un incendie. L'évêque Milon de Nanteuil (1217-1234) décide avec le chapitre de reconstruire la cathédrale (côté oriental du bras sud du transept).

Abside et chœur sont construits.

Pose des verrières de la chapelle axiale de l'abside.

Réalisation des étages supérieurs du chœur (hauteur des fenêtres hautes: 18m).

Premier office dans la nouvelle cathédrale.

Des piles sont ajoutés et la voûte reconstruite.

Une partie des voûtes s'effondre. L'abside est épargnée.

Les travaux de consolidation sont achevés par l'architecte Enguerrand le Riche.

Le chapitre décide d'élever le transept et la nef.

Les vantaux des portes du transept sont sculptés par Jean Le Pot.

Début de la construction de la transept sud.

L'évêque Louis de Villiers de l'Isle-Adam pose la première pierre du bras sud du transept. Les travaux sont confiés à l'architecte Martin Chambiges, maître maçon de Paris. Ils dureront de 1510 à 1537.

Construction de la transept nord.

Mort de Martin Chambiges mais le chantier se poursuit suivant ses plans.

Pose des vitraux de Jean et Nicolas Le Prince dans le bras nord du transept.

Construction du comble et de la couverture du bras nord du transept.

Les discussion sur la nature de la tour. La décision est d'ériger trois étages en pierre et une en bois.

Fin de la construction du comble du bras sud du transept.

Fin de la construction des voûtes du bras sud du transept.

Pose des vitraux de Nicolas Le Prince dans le bras sud du transept.

Le chapitre décide de construire une gigantesque tour-lanterne avant d'entreprendre la construction de la nef. Adoption du plan de cette tour fait par Jean Vast.

Fin de la construction de cette tour par la pose de la croix. Avec une hauteur de 153m, elle était la plus haute de la chrétienté.

Des experts signalent un déversement sensible des piliers de la croisée du transept dû selon eux à l'absence de contrebutement à l'ouest. On redoute un accident. La croix de fer qui surmontait la tour est démontée.

Des maçons se préparent à renforcer les supports de la tour.

Effondrement de la tour-lanterne sans faire de victimes. Les maçons refusent d'achever la démolition. Un criminel gagne sa liberté en le faisant.

Fin de la reconstruction des voûtes du bras sud du transept (dates inscrites sur les voûtes: 1574, 1575, 1577 et 1578).

Fin de la reconstruction des voûtes du bras nord du transept. Couvrement en bois de la croisée du transept.

Début de la construction de la nef sous la direction du maître maçon Martin Candelot.

La première travée de la nef est voûtée. Une palissade provisoire clôt l'église à l'ouest.

On élève à l'ouest deux gros contreforts pour contrebuter le transept. Du fait d'une mauvaise fondation ils ont tendance à déverser. La construction de l'église s'arrête.

Les sculptures disposées dans les niches des façades du transept sont détruites.

L'architecte Ramée chargé de la restauration de la cathédrale propose d'agrandir la nef en construisant une ou deux travées.

Le projet reprit par son successeur Verdier est définitivement abandonné.

Reprise des couvertures des chapelles rayonnantes et des bas-côtés pour dégager les baies obstruées du triforium.

Reprise en sous-œuvre des piles des bas-côtés du chœur.

La cathédrale reçoit cinq bombes. Le quartier canonial est grande partie détruit.

Une dégradation des doubleaux et des voûtes des croisillons nord et sud du transept nécessite de stabiliser les jeux dans les claveaux dus au mouvement des contrebutées ouest dû à l'absence de nef. Les mouvements sont ralentis mais ils se poursuivent.

Un vent de sud-ouest avec des rafales en saccades provoque la rupture d'un arc-boutant qui venait d'être restauré.

Le même type de vent défonce le bardage de clôture du transept. Des études sont entreprises en soufflerie qui ont montré que leur absence pouvait avoir des conséquences néfastes sous l'action d'un vent de sud-ouest.

Le chevet a été ceinturé à une date inconnue de barres de fer reliant entre elles les culées des contreforts. Ces barres existaient au 17^ème siècle. Elles ont été démontées au cours de précédentes campagnes de restauration au 19^ème siècle. Pour assurer une bonne résistance aux tempêtes, repose des tirants métalliques liant les culées des arcs-boutants. Un dispositif d'étaiement est mis en place.