Informations générales
Type de construction
Fonction / utilisation: |
Canal |
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Situation de l'ouvrage
km | Nom |
12.500 | |
24 | |
30.290 | |
34.910 | |
36.500 | |
53 |
Informations techniques
Pour l'instant aucune donnée technique est disponible.
Chronologie
1529 — 1636 | Pour amener à Paris les céréales du duché de Valois et le bois de la forêt de Retz, aménagement de la rivière Ourcq entre Silly-la-Poterie et sa confluence avec la Marne près de Meaux sur un projet de Louis de Foligny: redressement du lit de la rivière, réalisation de barrages et d'ouvrages de canalisation. |
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15 juillet 1636 | Arrivée à Paris du premier bateau chargé de blé parti de La Ferté-Million. |
1676 | Pierre-Paul Riquet propose d'amener l'eau de l'Ourcq à Paris par un canal navigable jusqu'à la place du Trône (actuelle place de la Nation). |
1748 | Construction de l'écluse de Lizy-sur-Ourcq sur le cours inférieur de l'Ourcq par Louis de Règemortes. |
1749 — 1750 | Grande campagne de modernisation des ouvrages par l'ingénieur Louis de Régemortes, sur la demande du Duc d'Orléans. Les anciens pertuis et bassins à portes marinières sont pour la plupart remplacés par des écluses à sas classiques à Mareuil, Crouy, Viron et Ocquerre. |
1762 | Le mathématicien Deparcieux propose de capter les eaux de l'Yvette au moyen d'un canal maçonné jusqu'à l'Observatoire. Approuvé par le roi, le projet n'eut pas de suite. |
1782 | de Fer de la Nouer propose devant l'Académie des Sciences de détourner le cours de la Bièvre. Le tracé fut approuvé en 1788, les travaux commencent aussitôt mais ils doivent s'arrêter par décision du Conseil d'État le 11 avril 1789 à la suite des plaintes des mégissiers et des teinturiers. |
1785 | Jean-Pierre Brullée propose à l'Académie des Sciences un projet de dérivation de la Beuvronne, affluent de l'Ourcq, jusqu'au plateau de La Villette, où il se divise en deux tronçons, l'un se dirigeant vers Saint-Denis et l'autre vers l'Arsenal. |
ca. 1800 | Le Premier consul, Napoléon Bonaparte, décide d'amener à Paris une eau de bonne qualité et en grande quantité. |
19 mai 1802 | Loi du 29 floréal an X de la République décidant la création d'un canal de dérivation de l'Ourcq jusqu'à un bassin près de La Villette. |
17 mars 1805 | Napoléon Ier accepte le projet de Pierre-Simon Girard créant les canaux de Saint-Martin, de Saint-Denis et de l'Ourcq: il permet d'amener de l'eau potable à Paris et de créer un ensemble de canaux permettant de couper une boucle de la Seine et d'éviter la traversée de Paris, reprenant le projet présenté en 1785 par Jean-Pierre Brullé. |
1806 | Début des travaux au bassin de La Villette sous la direction de Pierre-Simon Girard. Il en assure la direction jusqu'en 1817. |
1808 | Fin des travaux du bassin de La Villette qui comporte deux largeurs:
De 1811 à 1820, Louis Bruyère assure la direction des travaux publics de la Ville de Paris en charge de la construction des canaux. |
1812 — 1830 | Gilbert Chabrol de Volvic, ingénieur des Ponts et Chaussées, est préfet de la Seine. Il fait construire et achever le canal. |
15 août 1813 | Le canal de l'Ourcq est creusé à partir de Paris. La navigation de fret est possible entre Claye-Souilly et Paris grâce aux eaux de la Beuvronne. |
1814 | Les travaux sont interrompus. |
1815 | A la chute du Premier Empire le canal est réalisé aux deux tiers. |
19 avril 1818 | La Ville de Paris accorde à la compagnie Vassal et Saint-Didier une subvention de 7,5 millions de francs pour achever les travaux et lui abandonne les péages et les revenus territoriaux pour 99 ans à partir du 1er janvier 1823. |
1821 | Le canal est achevé.
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1822 | Mise en service du canal. La partie de l'Ourcq située à l'aval de la prise d'eau du canal à Mareuil-sur-Ourcq n'a plus qu'un rôle d'évacuation des crues de l'Ourcq. |
1839 — 1841 | Des travaux sont entrepris par Émile Vuigner, directeur technique de la Compagnie des Canaux pour ramener la pente du tronçon central à 6cm/km en créant 5 écluses à double sas dégageant un passage libre de 3,20 m. Seule l'écluse initiale de Varreddes existe encore. |
1858 — 1865 | Des périodes de sécheresse paralysent la navigation sur le canal. |
1865 | Le service des eaux et des égouts de la Ville de Paris dirigé par Eugène Belgrand installent dans un moulin existant à Trilbardou que la ville avait acheté des machines à vapeur Farcot pour actionner des pompes ayant un débit de 40l/s pour pomper l'eau de la Marne et alimenter le canal de l'Ourcq. |
11 avril 1866 | Napoléon III et le préfet Haussmann décident d'autoriser la Ville de Paris de puiser dans la Marne l'eau nécessaire au maintien des plans d'eau du canal. Un décret est pris permettant de mettre un terme aux résistances des meuniers de Meaux. |
1867 | Un barrage de hauteur suffisante est réalisé à Trilbardou. |
1876 | Rachat par la Ville de Paris des dernières parties encore concédées. |
1880 — 1883 | Le bassin de La Villette est entièrement reconstruit et approfondi. Le chenal d'accès entre le rond-point des canaux (canal de l'Ourcq et canal Saint-Denis) et le bassin est élargi à 24 m et approfondi à 3,20 m. |
1895 | De nouveaux travaux sont entrepris pour élargir le canal de l'Ourcq dans Paris pour permettre le passage de bateaux de 1000 t. |
1920 — 1930 | Reconstruction à grand gabarit (1000 tonnes) du canal de l'Ourcq entre Paris et Pavillons-sous-Bois avec la réalisation d'une nouvelle écluse à Sevran. |
1991 — 1998 | Reconstruction de 4 des écluses construites par Émile Vuigner avec un seul sas équipé de 2 vantaux par écluse, donnant un passage de 5,20 m. |
Remarques
Lieux | Type | Longueur |
La Ferté-Million à Mareuil-sur-Ourcq | canalisation de la rivière de l'Ourcq | 11 km |
Mareuil-sur-Ourcq à Pavillons-sous-Bois | Canalisation à petit gabarit | 86 km |
Pavillons-sous-Bois à Paris (bassin de la Villette) | Canalisation à grand gabarit | 11 km |
Usines élévatrices:
- Trilbardou
- Villers-les-Rigault
- La Ferté-Million
- Marolles
- Queue d'Ham
- Mareuil-sur-Ourcq
- Varreddes
- Saint-Lazare
- Villenoy
- Fresne-sur-Marne
- Sevran
200 000 m³/jour d'eau non potable, soit 60% des besoins en eau non potable, transitent par les canaux. Cette eau sert à l'arrosage des espaces verts et à l'entretien de la voierie.
Autre ouvrage intéressant est le transbordeur de Beauval. Cet élévateur à bateaux permettait le pssage de ceux-ci du canal à la Marne non loin de Meaux. Il fut construit en 1880 par l'entrepreneur Jules Fournier, avec les ingénieurs Sautter et Lemonnier. Il a été détruit depuis.
Intervenants
- Aimable Hageau (concepteur)
- Louis de Règemortes (ingénieur)
- Marie-Emile Vuigner (ingénieur)
- Eugène Belgrand (ingénieur)
- Pierre-Simon Girard (ingénieur)
- Louis-Dominique Girard (ingénieur)
- Alphonse Sagebien (ingénieur)
- Louis Bruyère (ingénieur)
- Charles Stanislas L'Éveillé (ingénieur)
Sites Internet pertinents
Publications pertinentes
- A3 - Viaducs sur la RN3, la RN186 et le canal de l'Ourcq. Dans: Bulletin annuel AFPC ( 1973- 1974), pp. 161-163.
- Atlas de Paris. Evolution d'un paysage urbain. Parigramme, Paris (France), pp. 124-125. (1999):
- Un canal ... des canaux. Picard Éditeur, Paris (France). (1986):
- Les Canaux de l'Ourcq. Sauvegarde des Monuments, France (France). (1991):
- Les canaux de Paris. Délagation à l'Action Artistique de la Ville de Paris, Paris (France), ISBN Paris et son Patrimoine. (1994):
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sur cette fiche - Structure-ID
10000419 - Publié(e) le:
12.11.2003 - Modifié(e) le:
07.04.2023