Ingénieur français.
Informations biographiques
Nom: | André Coyne |
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Né(e) le | 10 février 1891 à Paris, Ile-de-France, France, Europe |
Décédé(e) le | 21 juillet 1960 à Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine (92), Ile-de-France, France, Europe |
Lieu(x) d'activité: | |
Education: | Etudes à l'Ecoles polytechnique puis à l'Ecole des ponts et chaussées |
1920 | Travaille à Brest; |
1928 | Ingénieur en Dordogne |
1929 - 1935 | Construction du barrage de Marèges |
1935 - 1946 | Construction du barrage à L'Aigle |
1947 | Fonde son propre bureau, Coyne et Bellier |
Ouvrages et projets
Participation dans les ouvrages et projets suivants:
- Barrage de Castelo do Bode
- Barrage de l'Aigle
- Barrage de Malpasset - Coyne & Bellier
- Barrage de Marèges
- Barrage de Migouélou - Coyne & Bellier
- Barrage de Roselend
- Barrage de Salamonde
- Barrage de Santa Luzia
- Barrage de Venda Nova
Biographie de Wikipédia
André Coyne, né le 10 février 1891 à Paris, et mort le 21 juillet 1960 (à 69 ans) à Neuilly-sur-Seine, est un ingénieur français des ponts et chaussées qui conçut 70 barrages dans 14 pays.
Biographie
Jeunesse et formation
André Coyne naît dans le quartier parisien d'Auteuil le 10 février 1891. Il est le fils d'un négociant devenu professeur de piano, dont la famille, auparavant établie à Montauban, a été ruinée par l'épidémie de phylloxéra qui sévit dans les vignobles français dans les années 1880, et d'une musicienne née en Alsace. Orphelin de père, fils unique, il effectue sa scolarité au lycée Janson-de-Sailly et témoigne de talents dans de multiples disciplines. Il montre une certaine habileté en dessin et dans la pratique du violon.
André Coyne s'engage volontairement le 1er octobre 1910, avant d'être admis en octobre 1911 à l'École polytechnique, dont il est 6e du concours d'entrée. Classé 17e à sa sortie de Polytechnique, il choisit en octobre 1913 d'intégrer le Corps des ponts et chaussées, et poursuit ainsi ses études à l'École nationale des ponts et chaussées, dans laquelle il est nommé élève-ingénieur le 1er octobre 1914.
Officier pendant la Première Guerre mondiale
Parallèlement à son entrée aux Ponts et Chaussées, André Coyne est versé dans la réserve militaire, avec le grade de sous-lieutenant dans le 5e régiment du génie. C'est dans cette unité qu'il débute la Première Guerre mondiale en août 1914. En mai 1917, à sa demande, il est affecté en tant qu'aviateur sur le front d'Orient, d'abord au sein du détachement aéronautique de l'armée d'Orient, puis de celui de l'armée du Danube.
Ingénieur des ponts et chaussées
La construction du barrage de Marèges (1930-1935), toujours en activité, sur la commune de Liginiac et géré par la SHEM, lui permet de remettre à l'honneur la technique des barrages voûtes en France.
Conception de barrages
Coyne introduit en France la technique d'auscultation des structures par cordes vibrantes et le principe de l'ancrage des ouvrages par des tirants d'acier pré-tendus. Il est chargé d'enseigner les techniques de construction de grands barrages à l'École nationale des ponts et chaussées.
En 1947, il fonde son propre bureau d'ingénieurs conseils et d'études avec Jean Bellier, le Bureau Coyne et Bellier, toujours en activité. Celui-ci est l'auteur de l'étude de plus de 200 barrages dans le monde, dont plusieurs ouvrages remarquables, avec notamment :
- Bort-les-Orgues (France) : premier grand barrage français en béton (qui en utilise environ 700 000 m3)
- Serre-Ponçon (France) : premier grand barrage français en remblai de terre (dont la hauteur atteint 129 mètres).
- Kariba sur le Zambèze (Zambie/Zimbabwe) : première voûte construite en vallée large (sa hauteur atteint 128 mètres). Création d'un lac de 180 milliards de m3, le plus grand lac artificiel du monde.
- Bin el Ouidane (Maroc) : plus haut barrage-voûte du continent africain (dont la hauteur atteint 133 mètres).
- Tignes (France) : plus haut barrage-voûte d’Europe dans la vallée de l'Isère (dont la hauteur atteint 181 mètres).
Le bureau a été également le concepteur du barrage de Malpasset, mis en eau en 1954, et dont la rupture, le 2 décembre 1959, affectera profondément André Coyne jusqu'à sa mort l'année suivante.
Prix
- 1953 : grand prix d'architecture pour l'ensemble de son œuvre
Texte tiré de l'article Wikipédia "André Coyne" et modifié 22 juillet 2019 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.
Bibliographie
- Perfectionnement aux évacuateurs de crues souterrains. Dans: Annales des Ponts et Chaussées, n. 6 ( 1933), pp. 346. (1933):
- La catastrophe de Molare. Dans: Annales des Ponts et Chaussées, n. 2 ( 1936), pp. 133. (1936):
- Les Laboratoires d'Hydraulique de l'Ecole Nationale Supérieure d'Electrotechnique et d'Hudraulique de Toulouse. Dans: Travaux, n. 266 (décembre 1956), pp. 643. (1956):
- Le barrage de Kariba. Dans: Travaux, n. 297 (juillet 1959), pp. 395. (1959):
- Barrages-usines de l'Aigle et de Saint-Cantalès. Dans: Travaux, n. 185 (mars 1950), pp. 195. (1950):
Liens pertinents
Publications pertinentes
- 250 ans de l'Ecole des Ponts en cent portraits. Presses de l'école nationale des Ponts et Chaussées, Paris (France), pp. 222. (1997):
- André Coyne. Dans: La Houille Blanche, v. 53, n. 2 (mars 1967), pp. 135-140. (1967):
- L'art de l'ingénieur. constructeur, entrepeneur, inventeur. Éditions du Centre Georges Pompidou, Paris (France), pp. 141. (1997):
- Grand Prix annuel d'architecture du Cercle d'Etudes Architecturales, décerné à André Coyne. Dans: Travaux, n. 237 (juillet 1954), pp. 613.
- Nécrologie: André Coyne. Dans: Travaux, n. 310 (août 1960), pp. 580.
- Informations
sur cette fiche - Person-ID
1000006 - Publié(e) le:
29.12.1998 - Modifié(e) le:
22.07.2014