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Informations générales

Début des travaux: 2004
Achèvement: 2008
Etat: en service

Type de construction

Structure: Pont levant
Fonction / utilisation: Pont routier (pont-route)
Conditions de support:
Matériau: Structurae Plus/Pro - Abonnez-vous maintenant !
viaducs d'accès:
Pont mixte acier-béton armé
Structure: viaducs d'accès:
Pont bipoutre
Méthode de construction: Structurae Plus/Pro - Abonnez-vous maintenant !
Matériau: Structurae Plus/Pro - Abonnez-vous maintenant !
Méthode de construction: pylônes:
Coffrage grimpant
Matériau: ouverture principale:
Pont en acier

Prix et distinctions

2011 finaliste  

Situation de l'ouvrage

Lieu: , , ,
Franchit le/la:
  • Seine
Coordonnées: 49° 26' 37" N    1° 3' 51" E
Montrer les coordonnées sur une carte

Informations techniques

Dimensions

longueur totale 670 m
gabarit 55 m
longueur de la section mobile 100 m
gabarit vertical de navigation 7 - 55 m
tablier largeur de la poutre 2 x 18 m

Coût

coût de construction Euro 60 000 000

Matériaux

piles béton armé
tablier de l'ouverture principale acier
pylônes béton armé
tabliers des viaducs d'accès mixte acier-béton armé
têtes de pylône acier

Chronologie

16 août 2006

Pose du premier "papillon" de 450 t situé en tête de pylône, à 66 m de haut, et assurant le levage.Une trentaine de fois par an, les "papillons" doivent permettre de soulever les deux tabliers jusqu'à 55 m au-dessus de la Seine pour permettre le passage des navires de croisière et des grands voiliers. Eiffel et Victor-Buyck ont fabriqué chacun une travée et un papillon.

17 août 2006

Pose du second "papillon".

21 août 2006

Mise en place du tablier amont. En deux heures, les deux grues flottantes ont mis en place la travée métallique de 120 mètres de long, 17,3 mètres de large et pesant 1200 tonnes. Elles ont soulevé la travée d'une dizaine de mètres au dessus de la Seine et l'ont posé sur ses deux piles.

Remarques

Ce pont achève la voie de liaison entre les autoroutes A13 (au sud de Rouen) et A29 (au nord de Rouen).

Le marché pour le pont principal se monte à 60 millions d'euros.

Extrait de la Wikipédia

Le pont Gustave-Flaubert est un pont levant routier sur la Seine à Rouen dans la partie ouest de la ville, en aval du premier pont (pont Guillaume-le-Conquérant) qui marque la limite de la partie du fleuve accessible aux navires de mer. Il a été mis en service le 25 septembre 2008, après quatre années de travaux.

Projet

L'ouvrage se trouve sur la liaison entre l'autoroute de Normandie (A13), via la RN338, et l'autoroute A150 qui est reliée aux autoroutes A29 et A28. Cette liaison doit permettre de désengorger les quartiers ouest de Rouen tout en assurant la liaison nécessaire avec la zone économique et le port de Rouen.

Choix du site

Deux fuseaux de passage de cette liaison ont été étudiés :

  • fuseau ouest prévoyant le franchissement de la Seine à l'ouest du Grand-Quevilly,
  • fuseau est passant à l'est du Grand-Quevilly et du Petit-Quevilly.

Le fuseau ouest a été abandonné à cause de son dénivelé important et de son passage en forêt. Le fuseau est a été retenu parce qu'il permet un passage au plus près des quartiers du centre de Rouen.

Solutions mises à l'étude

Plusieurs types d'ouvrage sont possibles pour franchir la Seine tout en conservant la possibilité aux plus grands bateaux d'accéder au port de Rouen.

  • pont fixe à gabarit maritime : il est nécessaire pour ce type d'ouvrage d'assurer un gabarit de 55 mètres de hauteur au-dessus des plus hautes eaux navigables (PHEN). Son insertion urbaine devient difficile, en particulier, si on veut limiter les pentes des viaducs d'accès, il n'est pas possible de prévoir des échangeurs avec les voies sur berge à proximité du pont. Cette solution avait été utilisée pour le franchissement de la Loire à l'ouest de Nantes pour le pont de Cheviré.
  • tunnel fluvial : cette solution a un coût important - pour sa construction et son exploitation - et pose des problèmes de sécurité pour le passage des matières dangereuses. De plus, il est difficile de prévoir des échangeurs à proximité des berges. Cette solution a été réalisée pour le tunnel du Vieux-Port de Marseille.
  • pont fixe à gabarit fluvial : cette solution permet de limiter le gabarit à 7 mètres de hauteur. Mais elle ne permet plus d'accès aux bateaux de croisière au cœur de la ville et d'organiser des rassemblements de voiliers du type Armada.

Ces différentes solutions ont conduit le maître d'ouvrage à étudier un ouvrage mobile car le passage de grands bateaux n'est nécessaire que 20 à 30 fois par an. Ce type d'ouvrage doit permettre de respecter le gabarit fluvial toute l'année et le gabarit maritime pendant les quelques passages de grands bateaux.

Plusieurs solutions de pont mobile sont techniquement développées :

  • un pont basculant : mais cette solution pose un problème de réalisation des appuis en Seine pour éviter d'avoir des travées trop importantes. Cette solution a été choisie pour le pont levant de La Seyne-sur-Mer ou le Tower Bridge.
  • un pont tournant qui a l'inconvénient de neutraliser un linéaire important de quais et nécessite leurs renforcements. C'est une solution qui a été prise pour le pont de Caronte.
  • un pont levant. Cette solution nécessite la réalisation de pylônes de grande hauteur de part et d'autre permettant de dégager le gabarit maritime. Cette solution permet de dégager les différentes contraintes au plus près. Le levage de la travée centrale nécessite de couper la circulation routière. C'est le type d'ouvrage mis en œuvre à Brest pour le pont de Recouvrance.

C'est la solution d'un pont levant qui est retenue à l'issue des études.

Caractéristiques

À ses pieds, sur la rive droite, se trouve une ancienne zone portuaire en pleine réhabilitation, qui comprend entre autres le musée maritime et sur la rive gauche, une friche industrielle qui doit donner lieu à une grande opération immobilière.

Il s'agit d'un pont levant d'une portée de 120 mètres et d'une hauteur totale de 86 mètres, soit le 3e bâtiment le plus haut de Rouen après la cathédrale Notre-Dame de Rouen et la tour des archives. Le tirant d'air est de 7 mètres lorsque le tablier est en position basse, compatible avec le passage de péniches, et de 55 mètres au-dessus de la Seine en position haute. Ses caractéristiques en ont fait, en 2008, le plus haut pont levant au monde. Il relie l'A150 au nord (direction Barentin / Dieppe) à la rocade sud de Rouen qui rejoint l'autoroute de Normandie. Sa longueur totale, y compris les viaducs d'accès, est de 670 mètres.

Le tablier double, long de 120 mètres et pesant deux fois 1 300 tonnes, est supporté par quatre pylônes (jumelés deux à deux) implantés dans le lit de la Seine. Il se lève en douze minutes, d'après les prévisions en moyenne une trentaine de fois par an, notamment pour laisser le passage aux voiliers de l'Armada qui reviennent périodiquement à Rouen et aux paquebots de croisière qui accostent au centre-ville (terminal près du pont Guillaume-le-Conquérant).

Le marché de la construction du pont se monte, sans les viaducs d'accès, à 60 millions d'euros TTC. Il a été remporté en février 2004 par une filiale du groupe Bouygues, la société rouennaise Quille, en association avec Eiffel, Eiffage Travaux Publics et la société belge Victor Buyck construction métallique (nl). Le coût total de l'opération, avec les accès routiers, est de 137 millions d'euros TTC. La déclaration d'utilité publique date de septembre 2001.

Les travaux ont débuté en juin 2004. La pose des « papillons » au sommet des piles a eu lieu les 16 et 17 août 2006, celle des tabliers les 21 et 22 août 2006.

L'équipe des concepteurs, qui avait pour mandataire la société d'ingénierie Arcadis, comprenait le bureau d'études Eurodim, spécialiste en mécanismes, ainsi que Aymeric Zublena, l'un des architectes du Stade de France, et Michel Virlogeux, concepteur du pont de Normandie et du Viaduc de Millau.

Le trafic prévisionnel est estimé à 50 000 véhicules par jour. Il est censé débarrasser le centre ville du quart des 190 000 camions qui franchissent chaque jour le fleuve.

Son nom, en hommage à l'écrivain Gustave Flaubert, a été décidé le 15 décembre 2006 par le conseil municipal de Rouen, à la suite d'une consultation des habitants amenés à donner leur avis sur les propositions : Pont Gustave-Flaubert, Pont de Rouen ou Pont Cavelier-de-la-Salle (pour l'explorateur rouennais René Robert Cavelier de La Salle). Jusqu'à cette date, il était temporairement dénommé le 6e Pont.

Le 14 avril 2007, le trois-mâts barque Belem, à quai depuis un mois, a franchi le pont Gustave-Flaubert, après les premiers essais permettant à celui-ci de se lever suffisamment pour le laisser passer. Une foule de Rouennais s'était alors donné rendez-vous pour applaudir à l'événement.

Critiques

Depuis sa mise en service, le pont donne lieu à une polémique sur son utilité : entre ceux qui pensent que le pont ne se lèvera qu'à l'occasion de l'Armada, soit une vingtaine de fois tous les quatre ans ; ou encore les armateurs qui craignent une retenue de leurs bateaux en cas de panne. Un nouveau terminal de plaisance a d'ores et déjà été construit en aval.

En 2014, le pont Gustave-Flaubert n'a pas été levé une seule fois pour laisser passer un navire. Le nombre de levées cette même année représente environ une dizaine d'opérations toutes réalisées dans le cadre de la maintenance de l'ouvrage. Cette très faible activité suscite de vives critiques dans la mesure où la maintenance de cet ouvrage s'élève à presque un million d'euros par an.

En mai 2017, le nombre annuel de levées du pont est de 15 et le trafic chiffré à 60 000 véhicules-jour . L'impact global sur l'environnement n'est pas évalué.

Texte tiré de l'article Wikipédia "Pont Gustave-Flaubert" et modifié 23 juillet 2019 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.

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  • Informations
    sur cette fiche
  • Structure-ID
    20011119
  • Publié(e) le:
    30.12.2003
  • Modifié(e) le:
    05.10.2024
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