Informations générales
Type de construction
Fonction / utilisation: |
Phare |
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Situation de l'ouvrage
Lieu: |
Nouméa, Nouvelle-Calédonie |
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Déscription du lieu: |
Sur l'îlot Amédée, au large de Nouméa |
Coordonnées: | 22° 28' 38" S 166° 28' 5" E |
Informations techniques
Dimensions
hauteur | 55 m |
Chronologie
1859 | Le commandant de la colonie, Jean-Marie Saisset, demande la construction d'un phare sur l'île des Pins. |
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1861 | La commission des phares propose de construire un phare préfabriqué en fer sur l'îlot Amédée. La commission choisit une solution déjà utilisée par l'ingénieur anglais Alexander Gordon à la Jamaïque. Le ministre de la Marine et des Colonies, le comte Prosper Chasseloup-Laubat, approuve le projet. |
1862 | Réalisation du phare en charpente métallique par les ateliers Rigolet des Buttes-Chaumont à Paris sur les plans de Léonce Raynaud, directeur du service des Phares. Les plans sont présentés à l'Exposition universelle de Londres. Léonce Raynaud a prévu de réaliser une structure intérieure résistance indépendante de l'enveloppe extérieure. Ce principe a été repris par Gustave Eiffel pour la statue de la Liberté à New-York. |
juillet 1862 | Le phare est monté sur les hauteurs de La Villette pour vérifier sa solidité avant son transport en Nouvelle-Calédonie. |
juin 1864 | Le phare est démonté. Il est emballé dans 1 200 caisses pesant 387 953 kg pour être embarqué au Havre sur le vaisseau Emile Pereire. |
15 novembre 1864 | Les caisses arrivent en Nouvelle-Calédonie. |
18 janvier 1865 | Pose de la première pierre. La direction des travaux est assurée par l'ingénieur Louis-Emile Bertin sous la direction des ingénieurs en chef des Ponts et Chaussées V. Chevallier et E. Allard. |
15 novembre 1865 | Allumage du phare. Le phare a une puissance de 30 000 bougies et porte à 24,5 miles. Le phare est éclairé avec une lampe fonctionnant à l'huile de colza. Le phare Amédée est considéré comme le phare métallique le plus haut du monde avec 55 mètres. Le foyer du phare est situé à 52 mètres au-dessus de la mer. |
1952 | Le système d'éclairage fonctionne avec un système à pétrole vaporisé. |
1985 | Le phare est électrifié avec une alimentation par éolienne. |
1994 | L'alimentation électrique est faite par panneaux solaires. |
Extrait de la Wikipédia
Le phare Amédée est situé sur l'îlot Amédée, au large de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, dans l'océan Pacifique. Il balise l'entrée du port, par la passe de Boulari, entre le grand récif Aboré et le récif Kwé.
Construction
Dès 1859, pour la sécurisation de l'entrée au port de Nouméa, le gouverneur de Nouvelle-Calédonie, souhaite l'établissement d'un phare. La réalisation semblant difficile sur place, la construction d'un édifice métallique en métropole est préconisée par le service des phares et balises. Les plans sont réalisés par le directeur des phares Léonce Reynaud qui imagine notamment une ossature métallique intérieure distincte de l'enveloppe extérieure afin de lutter contre la corrosion que risque d'impliquer le climat tropical de la nouvelle colonie française. Ces plans, considérés comme une prouesse technique à l'époque, sont présentés à l'exposition universelle de 1862, à Londres.
L'ouvrage est réalisé aux ateliers Rigolet des Buttes Chaumont à Paris, monté une première fois pour vérification à La Villette entre juillet 1862 et juin 1864, puis démonté pour son embarquement par la mer. La conduite des travaux de construction de ce phare a été supervisée par un conducteur des Ponts et Chaussées, Stanislas Bertin, à la demande du comte de Chasseloup-Laubat, ministre de la Marine de Napoléon III. Les travaux de réalisation sur place avec l'aide de militaires et de Mélanésiens dureront dix mois, de janvier à novembre 1865.
Il est inauguré le 15 novembre 1865 (jour de la fête de l'impératrice Eugénie). Éclairé avec une lampe à huile de colza à l'origine, puis en 1952 par un système à pétrole vaporisé avant d'être électrifié en 1985.
Un phare métallique quasiment identique fut construit entre 1867 et 1868 par les mêmes ateliers et inauguré le 15 décembre 1868, le phare des Roches-Douvres dans les Côtes-d'Armor, détruit en août 1944 par laWehrmacht et remplacé dans les années 1950 par une tour en pierre de taille de granite rose.
Phare actuel
C'est une grande tour métallique en fer puddlé peinte en blanc. Sa lanterne, optique tournante de 0,25 m de distance focale avec une portée de 24,5 milles nautiques, est accessible par un escalier à vis de 247 marches.
C'est le seul phare métallique de France depuis la destruction du phare des Roches-Douvres en 1944 et considéré comme le deuxième plus haut phare de ce type au monde, derrière le phare néerlandais Lange Jaap.
L'îlot est en zone naturelle protégée. Le phare se visite et est même un haut lieu touristique dans les environs directs de Nouméa, accessible depuis le chef-lieu grâce au navireMary-D Dolphin. En plus du phare, cet îlot est aussi l'hôte d'une radio balise (MD / 383 kHz) destinée aux avions.
Texte tiré de l'article Wikipédia "Phare Amédée" et modifié 23 juillet 2019 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.
Intervenants
- François-Léonce Reynaud (concepteur)
- Louis-Emile Bertin (directeur de la construction)
Sites Internet pertinents
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sur cette fiche - Structure-ID
20026209 - Publié(e) le:
17.02.2007 - Modifié(e) le:
24.11.2018