0
  • DE
  • EN
  • FR
  • Base de données et galerie internationale d'ouvrages d'art et du génie civil

Publicité

Informations biographiques

Nom: Marcel Le Roy
Décédé(e) en janvier 1647 à , Ile-de-France, France, Europe
Cousin de
Oncle de
1596

Maître maçon.

mai 1599

A la mort de son père, Jacques Martin, avec lequel il travaille, il propose de continuer les travaux de la Porte Saint-Germain à Paris, mais sans l'obtenir.

6 novembre 1606

Les religieux de l'abbaye Saint-Germain-des-Près de Paris le chargent de construire le portail occidental de l'église.

1607 - 1608

Construction du portail occidental de l'église Saint-Germain-des-Près.

19 mars 1608

Marcel Le Roy est nommé Juré du roi ès oeuvres de maçonnerie.

1610

Il est maçon juré.
Les 24 jurés maçons et charpentiers siègent dans la juridiction de la Chambre des Bâtiments qui remonte sans doute à la fin du 13ème siècle.
Sa juridiction s’applique aux métiers de la maçonnerie puis, au 14èmesiècle, à ceux de la charpenterie. C'est d'abord un simple tribunal corporatif placé sous l’autorité du prévôt de Paris.
La Chambre des Bâtiments ne devient une juridiction royale qu'à partir de la publication des lettres patentes du 3 avril 1574. Son premier juge est le «Maître général des œuvres de maçonnerie» qui est alors nommé par le roi.
Les jurés assistent le Maître général des œuvres de maçonnerie. Ils sont désignés par commission du Maître général pour effectuer des visites de police, de prisées d’ouvrages et d’estimations de bâtiments et en dresser le procès-verbal.
Les attributions des jurés, rebaptisés alors «experts-jurés sur le fait des bâtiments», sont détaillées par l’édit de mai 1690.

6 janvier 1612

Il s’engage à entreprendre divers travaux d’aménagement à la maison que possédait rue Saint-André-des-Arts, «Maître Louis Hennequin, Conseiller, Secrétaire du Roy et Intendant des affaires de Monseigneur le Prince de Conty».

10 janvier 1614

Il donne quittance, avec le charpentier Pierre Rideau, à Maître Jean Baptiste Le Grain, avocat au Parlement, de la somme de 1 770 livres pour payement des travaux faits à sa maison «scize devant le Temple».

10 mars 1615

Nicolas Caillo, Marcel Le Roy et Jacques Boullet se présentent à la seconde adjudication pour les travaux du Pont Neuf de Toulouse pour réaliser l’ouvrage, suivant les devis
et dessins établis par Jacques Le Mercier, architecte du Roi.
Marcel Le Roy reste le dernier moins disant avec une offre à 575000 livres.
Il est confirmé comme adjudicataire le 24 mars et fait alors connaître qu'il s'est associé avec Rémy Collin, Jacques Boullet et François Montet.
Le contrat pour l'achèvement du pont est alors passé à ce consortium le 31 mars.
A ce consortium est venu s'adjoindre André Gerbault, de Pontoise.

4 août 1615

Marcel Le Roy ayant décidé d'aller à Toulouse pour diriger les travaux du pont, il se démet de son «office de juré es oeuvres de massonnerie» au profit de Jean Autissier, Maître maçon de Paris.

1617

Il est voyer pour le roi en son baillage du Palais à Paris.

18 février 1617

Marcel Le Roy, de retour à Paris, doit emprunter 1600 livres pour les frais de construction du pont sous la caution de ses biens immobiliers, dont sa grande maison « en trois corps d’hôtel avec cour size rue de la Bucherie », paroisse Saint-Séverin, où il demeure alors avec Marguerite Hérard, son épouse, et leurs enfants.

12 juin 1617

Il charge son épouse d'instituer «Philippe Gamart, Me masson
à Paris, pour le remplacer durant son absence, dans son office de voyer du baillage du Palais».

22 septembre 1617

Il avait fait une offre pour achever la construction des parties hautes de la cathédrale d'Auch. C'est finalement Pierre Levesville qui fut choisi.

30 septembre 1617

Remontant vers Paris, il est à Bordeaux pour vendre du bois à bâtir.

18 octobre 1617

Il est à Paris pour le baptême de son fils Claude.

4 juin 1618

Avant son départ pour Toulouse, il donne procuration à sa femme pour toucher les sommes qui lui étaient dues « tant pour loyers de maisons, arréraiges de rentes » que pour tous «les deniers qui luy sont ou pourroient estre deubz à cause des oeuvres de massonnerie que est à fere» à deux autres maisons de Maître Louis Hennequin situées rue Montmartre et rue Montorgueil. Il continue donc à faire travailler pour lui des ouvriers à Paris.

1 juillet 1618

Ayant décidé à travailler avec son neveu, François Mansart, à la construction du pont de Toulouse, il lui donne procuration générale.

18 septembre 1618

Il tente de démolir l’arche du Pont Neuf construite par Souffron mais se heurte à l'opposition de la Commission de l'oeuvre.

1619

Marcel Le Roy s'intéresse à la remise en état du vieux pont de Rouen. Peu après il demande à son neveu, François Mansart, d'aller défendre le projet devant les échevins de Rouen.
Finalement, ceux-ci décident le 15 mai 1621 après avoir examiné «les devys, modelles et desseings baillez par Marcel Le Roy architecte» et de son concurrent, le maître maçon de Rouen Pierre Hardouin, de confier les travaux à ce dernier. Mais ces travaux ne furent jamais réalisés.

nuit du 23 octobre 1621 - 24 octobre 1621

Un incendie ravage le pont au Change et le pont Marchant de Paris.
On décida de reconstruire en pierre le pont au Change entre le Palais et le Châtelet.

1622

Marcel Le Roy présente un projet de reconstruction du pont au Change dont il précise sur les dessins qu'il a été demandé par Méry de Vic, garde des Sceaux.
Rémy Collin, son associé sur le pont de Toulouse, a aussi présenté un projet qui a été choisi mais ne put être financé.

janvier 1622

La Commission de l'oeuvre du Pont Neuf demande à Marcel Le Roy et Nicolas Dufresne s’il serait possible de conserver l’arche de Souffron en la raccordant aux arches qui restaient à construire. Les deux entrepreneurs lui répondent que c'est possible à condition que le Conseil accepte une dérogation à leur contrat.

1623

Le Conseil du roi prend sa décision permettant la reprise des travaux à faire sur le Pont-Neuf.

juin 1625

Reprise effective des travaux du Pont-Neuf de Toulouse en présence de tous les entrepreneurs.
Marcel Le Roy est à Toulouse jusqu'en novembre.

janvier 1628 et mai 1628

Marcel Le Roy est à Toulouse pour l'achèvement de l'arche maîtresse.

11 octobre 1628

Avant de partir pour Paris, il donne procuration à son fils Guillaume pour se faire remplacer sur le chantier du Pont-Neuf de Toulouse.

août 1629

A son passage à Montauban, le cardinal de Richelieu décide de faire entreprendre la restauration de l'église Saint-Jacques dévasté par les protestants pour en faire une cathédrale.
Marcel Le Roy décide de présenter une offre.

25 janvier 1630

L'adjudication a lieu à Toulouse chez le premier président Le Mazuyer. Cependant, mis en concurrence avec des maîtres maçons toulousains ils n'emporte pas le marché.

9 avril 1630

Marcel Le Roy est de retour à Paris où il reprend sa charge de voyer au baillage de Paris. Il rédige un rapport concernant la nouvelle croix à ériger devant le portail de l’église Saint-Germain-le-Vieux.

1632

Marcel Le Roy signe une convention avec Jean Caillon le chargeant d’achever les derniers travaux du Pont-Neuf de Toulouse et de participer jusqu’au printemps 1633 au règlement général des comptes entre les associés.

1636

La fabrique de la paroisse Saint-Sulpice consulte des architectes pour la reconstruction de l'église, dont Christophe Gamard et Marcel Le Roy, appelés à présenter des dessins. Marcel Le Roy s’est inspiré du plan de l’église Saint-Eustache en cours de construction.
Décision est prise le 29 mai 1636 «où il fut arrêté que
le plan dressé par M. Le Roy architecte, seroit pleinement exécuté». Mais faute de financement, il n'y eut pas de suite.

1637 - 1638

Marcel Le Roy n'ayant pas de projet important à Paris, fait un long séjour à Toulouse chez son fils Guillaume.

7 janvier 1638

Marcel Le Roy arrête ses comptes avec son fils pour des travaux qu’ils avaient entrepris ensemble «tant en ceste ville (de Toulouse) que ez villes de Rieumes et Lombès depuis 13 ou 14 mois que led Le Roy père est en ces quartiers».

28 janvier 1638

Il donne procuration à son fils pour assister Jean Caillon «à la recepte des deniers qui restent deubz aux entrepreneurs» pour le Pont-Neuf.

21 juin 1638

Marcel Le Roy et son fils Guillaume adressent depuis Toulouse une procuration à Marguerite Hérard pour vendre, avec leurs terres, « une grande maison et autre petite joignant icelle… scituées au village de Vaugirard » dans le but d’« employer l’argent de lad vente au rachapt de rentes deues par led le Roy père et sad femme ».

1639

Nouvelle mise en adjudication pour la construction du pont au Change de Paris. Marcel Le Roy fait de nouveaux dessins avec des bâtiments en brique et pierre de cinq niveaux sur le pont et une nouvelle offre.
Son projet ne fut pas choisi. Le pont fut construit entre 1639 et 1647 par Jean Androuet du Cerceau, Denis Laud et Mathurin du Ry.

11 décembre 1640

L'acte de location de ses maisons et terres de Vaugirard indique que la situation familiale avait été soudainement
bouleversée par la perte de son fils, et Marcel Le Roy agit
alors «tant en son nom que comme tuteur naturel de Jehan Le
Roy son petit filz mineur de deffunct Guillaume Le Roy son
filz, Maître Masson en la ville de Thoulouse».

16 janvier 1647

Marcel Le Roy fait son testament «gisant au lict malade de corps, en une petite chambre sur le derrière ayant vue sur le jeu de longue paulme du chasteau de l’Abbaye où estoit anciennement la rue du Guichet».

22 janvier 1647

Marcel Le Roy est inhumé au cimetière de l’église Saint-Sulpice.

7 février 1647

Sa veuve vend sa charge de voyer.

Notes & remarques

Père de Guillaume Le Roy.

  • Informations
    sur cette fiche
  • Person-ID
    1007810
  • Publié(e) le:
    19.06.2009
  • Modifié(e) le:
    22.07.2014
Structurae coopère avec
International Association for Bridge and Structural Engineering (IABSE)
e-mosty Magazine
e-BrIM Magazine