Henri Provensal

Provensal réalise le pavillon de la Céramique pour l'Exposition universelle.

Il expose au sein de la section architecture à l'exposition de la Société nationale des Beaux-arts le tableau "La maison de Solness le Constructeur" inspiré de la pièce d'Hendrik Ibsen, "Solness le Constructeur", parue en 1892.
Du tableau se dégage une atmosphère onirique, poétique et mystérieuse où le bâtiment est entouré de fumée et de nuages.
Pour Provensal, l'architecte doit regarder "vers ces rivages lointains où se meurt la vérité, et manifester dans la forme, ce rêve d'infini qu'il porte en lui et qui n'est, à tout prendre, que le besoin inné d'immortalité sommeillant au fond de toute conscience humaine". C'est ce qu'il expose en 1904 dans le livre "L'art de demain, vers l'harmonie intégrale".

Publication de "L'Art de demain" où l'architecte traite de considérations générales sur le Beau, l'Harmonie et la Synthèse des arts. Provensal se déclare architecte, peintre, aquarelliste, sculpteur et écrivain.

Il devient l'architecte adjoint de la Fondation Rothschild pour la construction de maisons ouvrières et d'habitations à bon marché. Cette nouvelle fonction va l'éloigner ds rêves et de l'idéal.
Il reçoit le 2^ème prix au concours Rothschild.

Provensal enseigne l'hygiène à l'Ecole pratique d'enseignement mutuel des arts.

Adolphe-Augustin Rey qui avait gagné le concours Rothschild de construction d'un groupe d'habitations bon marché à réaliser rue de Prague, dans le 12^ème arrondissement, est démis de ses fonctions d'architecte de la Fondation Rothschild. C'est Nénot qui va terminer la réalisation du projet.
Provensal remplace Augustin Rey et prend la direction de la Fondation Rothschild.

Provensal publie "L'habitation salubre et à bon marché".

Il devient architecte de l'Office de la Ville de Paris et le reste jusqu'à sa mort.