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Informations générales

Achèvement: 1250

Type de construction

Structure: Colonne
Fonction / utilisation: Phare

Situation de l'ouvrage

Lieu: , , ,
Coordonnées: 43° 34' 7.30" N    4° 11' 23.11" E
Montrer les coordonnées sur une carte

Informations techniques

Dimensions

diamètre 22.50 m
hauteur 34.11 m
épaisseur des murs à la base > 6 m

Matériaux

murs pierre

Extrait de la Wikipédia

La Tour de Constance est une fortification située dans la ville close d'Aigues-Mortes, dans le département du Gard, en région Occitanie, en France. La terrasse sommitale est surmontée d'une tourelle de guet qui servait du XIIIe au XVIe siècle de phare.

Historique

Construction pour la septième croisade

La Tour de Constance est érigée à partir de 1242 à Aigues-Mortes, par Saint Louis, sur l'ancien emplacement de la Tour Matafère, construite par Charlemagne vers 790, pour abriter la garnison du roi. Cette construction entre dans le cadre de la transformation d'Aigues-Mortes en un point stratégique avec un port ouvrant sur la Méditerranée. En effet, à cette époque, Marseille appartient à Charles Ier de Sicile, roi de Naples, Agde au Comte de Toulouse et Montpellier au roi d'Aragon.

Les travaux se terminent en 1254. Par deux fois, Aigues-Mortes fut le port de départ de Louis IX pour les Croisades : la septième croisade en 1248 et la huitième croisade en 1270 pour Tunis.

Utilisation comme prison

Au début du XIVe siècle, Philippe le Bel utilisa le site fortifié pour y incarcérer les Templiers. Entre le 8 et le 11 novembre 1307, quarante-cinq d'entre eux furent mis à la question, reconnus coupables et retenus prisonniers dans la Tour de Constance.

Après la révocation de l'Édit de Nantes, le protestantisme fut interdit dans le Languedoc comme dans le reste de la France, et la tour de Constance servit de prison pour les femmes « hérétiques » . La plus connue d'entre elles, Marie Durand, sœur d'un pasteur clandestin, y fut détenue à l'âge de 19 ans et ne sera libérée que 38 ans plus tard.

Description

La tour a un diamètre de 22 m la hauteur, au sommet de la lanterne, est de 33 m. L'épaisseur des murs, à la base, est de 6 m et elle est ceinte par une douve.

Au rez-de-chaussée, on trouve la salle des gardes, avec son accès protégé par une herse. Au centre de la pièce, une ouverture circulaire permet d'accéder aux sous-sols qui servaient de garde-manger, de réserve à munitions et aussi de cachots. Ce lieu s'appelle les « culs-de-basse-fosse ».

Au premier étage, on accède à la salle des chevaliers. Elle ressemble, par sa structure, à la salle des gardes. C'est dans cette salle que furent emprisonnées au XVIIIe siècle des protestantes dont la plus connue est Marie Durand. On lui attribue la gravure sur la margelle du puits le mot REGISTER (résister). Ce mot est toujours visible de nos jours. Elle est emprisonnée à l'âge de 18 ans et libérée 38 ans plus tard, grâce aux efforts de M. de Canetta, lieutenant du roi à Aigues-Mortes, et du prince de Beauvau, gouverneur du Languedoc.

Le pont menant à la tour, de nuit.

Entre ces deux salles, un étroit chemin de ronde est construit dans l'épaisseur du mur pour surveiller la salle basse.

Après la salle des chevaliers, on accède à la terrasse qui offre un large panorama sur la région, représentant ainsi un poste de surveillance idéal. Les prisonnières y sont quelquefois autorisées à venir respirer l'air pur.

Sur la terrasse se dresse la tourelle, ancien phare qui guidait et surveillait les bateaux.

La tour est reliée au logis, lui-même fortifié, par un pont à trois arches.

La Tour de Constance fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques depuis 1903.

Texte tiré de l'article Wikipédia "Tour de Constance" et modifié 23 juillet 2019 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.

Intervenants

Pour l'instant aucune information est disponible à propos des participants (personnes ou entreprises) dans ce projet.

Sites Internet pertinents

  • Informations
    sur cette fiche
  • Structure-ID
    20005997
  • Publié(e) le:
    05.10.2002
  • Modifié(e) le:
    28.05.2021
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