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Informations générales

Début des travaux: 1898
Achèvement: 29 juillet 1900
Durée des travaux: 27 mois
Etat: en rénovation

Type de construction

Prix et distinctions

Situation de l'ouvrage

Lieu: , , ,
Franchit le/la:
  • Charente
Remplacé par: Pont levant de Martrou (1966)
Coordonnées: 45° 54' 58" N    0° 57' 40" W
Montrer les coordonnées sur une carte

Informations techniques

Dimensions

portée principale 139.916 m
longueur totale 175 m
nacelle largeur 11.50 m
longueur 14 m
pylônes hauteur 66.25 m
tablier largeur de la poutre 8.00 m
hauteur au dessus de l'eau / fond de vallée 50.00 m

Coût

coût de construction Franc Français 586 500

Matériaux

câbles acier
tablier acier
fondations béton
pylônes acier

Chronologie

1887

Dépôt du brevet de pont transbordeur par Ferdinand Arnodin.

1898

Début des travaux pour remplacer le bac insuffisant.

1898

Début des travaux de construction du pont pour remplacer le bac qui est devenu insuffisant pour assurer le trafic.

8 juillet 1900

Mise en service du pont transbordeur.

29 juillet 1900

27 mois après le début des travaux, inauguration du pont.

1912

L'aviateur Lucien Deneau passe sous le tablier.

1933 — 1934

Poutres du tablier et suspension remplacé et modifié.

1933 — 1934

Les poutres du tablier et la suspension sont remplacées et modifiées.

1966

Le pont sert de décor au film de Jacques Demy «les demoiselles de Rochefort».

1967

Fin de service. Le pont transbordeur est abandonné au profit d'un pont à tablier levant.

1967

Fermeture du pont qui est abandonné au profit d'un pont à tablier levant situé à l'aval.

30 avril 1976

Le pont est classé comme Monument historique.

1990

Début des travaux de réhabilitation du pont transbordeur.

1990 — 1994

Réhabilitation du pont transbordeur.

1991

Mise en service du viaduc de la Charente et destruction du pont à travée levante.

1994

Fin de la réhabilitation du pont transbordeur et réouverture uniquement aux piétons et aux cycles.

2000

Le pont fête ses 100 ans.

Remarques

A l'origine l'ouvrage permettait la traversée de la Charente par des personnes et de petits véhicules. Aujourd'hui seuls les piétons et les cyclistes sont admis.

Le principe du pont transbordeur consiste à faire croiser une voie fluviale fréquentée par des navires à fort tirant d'air(voiliers notamment) par une voie terrestre fréquentée par des véhicules, et ceci dans une région où le relief plat ne facilite pas l'implantation d'un viaduc classique. La nacelle du pont transbordeur est en fait une sorte de bac suspendu en l'air, au-dessus de la rivière, par des haubans qui le relient à un chariot mobile sur un tablier placé très haut. L'avantage par rapport aux autres sytèmes envisagés à cet endroit (pont levant et même tunnel) était un moindre coût et de bonne performances en ce qui concerne la fluidité du trafic terrestre (pour l'époque). Le pont transbordeur de Martrou, aujourd'hui restauré pour le tourisme et classé Monument Historique, est illuminé la nuit comme la Tour Eiffel, et il constitue un emblème de Rochefort. C'est le dernier ouvrage de ce type conservé en France. Les autres étaient à Nantes, Rouen, Marseille en France, Bilbao et Bizerte à l'étranger. Celui de Bordeaux n'a jamais été fini.

Extrait de la Wikipédia

Le pont transbordeur de Rochefort-Echillais, ou pont transbordeur de Martrou, est l’œuvre de l’ingénieur et constructeur Ferdinand Arnodin. Situé entre Rochefort et Echillais en Charente-Maritime, il a été inauguré le 29 juillet 1900.

Présentation

Le pont transbordeur du Martrou est un ouvrage d'art métallique permettant de relier les deux rives de la Charente, entre les villes de Rochefort et d'Échillais, sans gêner la navigation des cargos qui desservent les ports de Rochefort et de Tonnay-Charente. C'est le dernier pont transbordeur en fonction en France. Il se situe entre Rochefort-sur-Mer et Échillais, dans le département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, en France.

Ce pont est fondé sur 8 piles en maçonnerie, une sous chaque soutien métallique, d'une profondeur de 19,5 mètres sur la rive Nord côté Rochefort et 8,5 mètres sur la rive Sud côté Échillais, sur lesquelles reposent 4 pylônes métalliques hauts de 66,25 mètres qui sont situés 2 × 2 de part et d'autre de la Charente. Un tablier métallique de 175,50 mètres de long, culminant à 50 mètres au-dessus des plus hautes eaux où circule un chariot roulant, relie ces 4 pylônes entre eux. L'espace entre les piles est de 129 mètres et l'espace de quai à quai de 150 mètres.

Une nacelle située au niveau de la route permet aux usagers de passer d'une rive à l'autre. Elle est suspendue au tablier par des câbles croisés et se déplace sur les deux rails du tablier, composé de 24 paires de galets, tirée au moyen d'un câble qui descend et s'enroule et se déroule sur un treuil à tambour fixé au sol dans la machinerie qui se trouve dans un local côté Rochefort. L'énergie du treuil est fournie par un moteur électrique (à l'origine, un moteur à vapeur, jusqu'en 1927).

Historique

Les travaux du pont transbordeur en vue de remplacer un bac devenu insuffisant pour le trafic commencent en mars 1898 pour se terminer en juillet 1900, sous la direction de Ferdinand Arnodin.

Le pont est inauguré le 29 juillet 1900, après 27 mois de travaux. Il aura coûté 586 500 francs de l'époque, et est prévu pour transporter à chaque traversée, 9 voitures à cheval à 2 attelages et 50 piétons ou bien 200 piétons seuls. Sa capacité est de 14 tonnes. La traversée dure, hors temps d'embarquement et de débarquement, 75 secondes.

Le 1er août 1912, Lucien Deneau passa sous le tablier du pont transbordeur de Rochefort à bord de son avion.

Entre 1933 et 1934, des amorces de rupture sont décelées dans les poutres de rigidité des membrures inférieures. Ces poutres faisant partie du tablier sont remplacées et modifiées et des travaux de consolidation sont menés par l'entreprise Fives-Lille-Cail. La charge maximale de la nacelle passe alors à 16 tonnes.

Durant l'après-guerre, de nouveaux travaux de consolidation sont menés. Cependant, les temps d'attente deviennent de plus en plus longs du fait de l'augmentation du trafic sur la route qui le traverse avec quelquefois 500 m de file d'attente de part et d'autre de l'ouvrage. Dès 1967, un nouveau pont à tablier levant est construit en aval à une centaine de mètres et, en 1975, un budget de 1,4 million de francs est alloué en prévision de la démolition du pont transbordeur. Mais le 30 avril 1976, son classement comme monument historique lui évite la destruction.

Entre 1980 et 1994, le pont est réhabilité avec des financements de la CEE. 7 millions de francs seront utilisés pour la rénovation globale : remplacement de pièces métalliques de l'ossature, rénovation du platelage de la nacelle, contrôle général de toute l'ossature métallique et de toute la câblerie, mise en peinture etc. Puis il est ré-inauguré et remis en service pour une exploitation touristique à la période estivale. Les véhicules non immatriculés vélos, cyclomoteurs, etc. et les piétons peuvent de nouveau l'emprunter.

Parallèlement, le pont levant situé en aval est remplacé par le viaduc de Martrou (ou viaduc de l'estuaire de la Charente) inauguré en 1991. Construit en béton précontraint et disposant de 2 × 2 voies, il est prévu d'origine pour l'accroissement du trafic routier, à péage pour les véhicules extérieurs au département de la Charente-Maritime jusqu'au 1er janvier 2004. Le pont levant est détruit quelques mois plus tard; il n'en reste aujourd'hui que la base des 4 piles en béton armé.

Début 2016 est annoncée la restauration du pont transbordeur, avec remplacement du tablier à âmes pleines datant de 1933 par un tablier à treillis comme à l'origine. Les traversées à bord de la nacelle du pont transbordeur sont interrompues pendant la durée des travaux. La réouverture au public est annoncée pour l'anniversaire de ses 120 ans.

Texte tiré de l'article Wikipédia "Pont transbordeur de Rochefort-Echillais" et modifié 7 janvier 2022 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.

Intervenants

Construction originale (1898-1900)
Conception
Construction
Rénovation (2015-2018)
Construction métallique

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Autres publications...
  • Informations
    sur cette fiche
  • Structure-ID
    20000109
  • Publié(e) le:
    10.03.1999
  • Modifié(e) le:
    02.04.2020
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