Pont ferroviaire de Revin

Destruction de trois arches et deux piles par le Génie.

Les pionniers de l'armée allemande construisent un pont provisoire en amont de l'ouvrage détruit en s'appuyant sur d'anciennes piles.

Début du déblaiement aux abords des deux piles détruites à l'abri d'une enceinte en palplanches métalliques englobant les deux piles.

La pile centrale du pont provisoire est emporté par une crue de la Meuse. Les deux travées qu'elle supporte tombent dans la rivière.
les pionniers allemands installent un nouveau pont provisoire dans l'axe du pont en s'appuyant sur les piles intactes et sur la culée côté Givet reconstruite.

Reprise de la circulation.

Construction des voûtes en béton légèrement armé. Pour réaliser deux voûtes, la SNCF a réutilisé des cintres en rails provenant d'un autre chantier. Pour la troisième voûte la SNCF a utilisé un cintre de type «Cofral».
Le béton a été coulé en deux rouleaux, par voussoirs.
Les fondations des piles ont été dégagées et consolidées par reprise en sous-oeuvre et injection de ciment.

Interruption de la circulation.

La circulation est reprise sur une seule voie de l'ouvrage définitif.

La circulation est reprise sur deux voies de l'ouvrage définitif.

Les travaux ont été réalisés par la Société d'Entreprises Générales et de Travaux Publics (Paris), avec l'appui de la Compagnie 9/12 du Génie français et du personnel de la SNCF.

Déblais: 3 000 m³
Bétons divers: 2 560 m³
Acier pour travaux provisoires: 72 t
Bois: 450 m³