Basilique Notre-Dame la Daurade

L'empereur Honorius donne aux chrétiens des temples désaffectés pour les transformer en églises. Saint Exupère (405 – 411) est alors évêque de la ville. Le sanctuaire primitif était un bâtiment en briques de forme décagonale surmonté d'une coupole.

Introduction du culte de la Vierge au cours du concile d'Éphèse.

Début du culte chrétien. L'église s'appelait " Basilique Sainte-Marie de Toulouse ". L'église s'est ensuite appelée La Daurade car elle était couverte de mosaïques à fond d'or représentant des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament.

Un diplôme de Charles le Chauve confirme les privilèges accordés précédemment par Louis le Pieux au monastère bénédictin de Sainte-Marie.

L'église est transformée en lui adjoignant une nef romane. Construction du monastère.

Avec l'accord du comte de Toulouse Guillaume IV, l'évêque de Toulouse Isarn renonce à tous ses droits sur l'église au profit de Hugues, abbé de Cluny. La Daurade devient alors un prieuré urbain. Saint Hugues, abbé de Cluny, y établit des religieux et les placent sous la dépendance de l'abbaye de Moissac.

Construction du cloître.

Le pape Pascal II menace d'excommunication les usurpateurs des biens du prieuré.

Le prévôt de la cathédrale Saint-Etienne renonce aux droits que le chapitre prétend posséder sur l'église. Le comte de Toulouse Alphonse-Jourdain concède au prieuré la construction d'un nouveau pont sur la Garonne libre de tout péage.

La généralisation de la commende entraîne un appauvrissement du prieuré.

La congrégation de Saint-Maur ayant repris le prieuré, celui-ci devient le noviciat bénédictin de tout le Midi. Les bâtiments monastiques sont alors reconstruits.

La coupole est démolie car elle menace de s'écrouler.

Pose d'un nouveau dôme qui diminue la stabilité des murs.

L'église menaçant ruine est détruite.

Pose de la première pierre.

L'intendant du Languedoc fait arrêter les travaux car non conformes avec ceux prévus pour l'aménagement des quais de la Garonne.

Début de réalisation de la nouvelle église sur les plans de l'architecte Philippe Hardy après l'avoir déplacée et tournée par rapport à l'église romane.

Les religieux doivent quitter le prieuré. La construction de l'église est arrêtée.

L'ancienne et Lecomte passent un contrat avec la ville de Toulouse pour obtenir la jouissance des bâtiments monastiques pour y fonder une manufacture de coton.

L'ancienne achète seul le couvent sauf le cloître qui est laissé à la disposition des habitants pour qu'ils puissent accéder à l'église.

Le cloître est vendu après la décision de État d'établir une manufacture de tabac dans l'ancien monastère.

L'ancienne fait démolir le cloître mais il donne au musée des Augustins les chapiteaux et différents objets d'antiquité. L'archéologue toulousain Alexandre Du Mège est chargé de la présentation des sculptures au musée.

Consécration de l'église.

L'église est consacrée basilique par le pape Pie IX.

La construction de l'église est terminée.

La manufacture des Tabacs est détruite. Elle est remplacée par l'École des Beaux-Arts.