Chapelle des Carmélites

La première pierre est posée le jour de la canonisation de sainte Thérèse d'Avila par Louis XIII et Anne d'Autriche.
L'église est construite par l'architecte Didier Sansonnet.

Fin de la construction de l'église.
Les peintures murales sont réalisées par le peintre Jean-Pierre Rivalz [vers 1625-1706].
A l'origine, l'église a une communication avec le choeur des religieuses, une chapelle dédiée à saint Joseph et la sacristie. Le choeur est séparé par une double grille et d'un rideau, selon la règle du Carmel.

La carmélite Marie-Louise de la Miséricorde et le peintre toulousain Jean-Baptiste Despax [1710-1773] élaborent pour la décoration de la voûte un vaste programme sur la glorification de l'Eglise et l'apothéose de sainte Thérèse d'Avila.
Il faut se retourner pour admirer "l'Apothéose de sainte Thérèse" où la sainte ouvre ses bras vers le Christ, thème s'inspirant des dernières paroles de la sainte, le 4 octobre 1582 : "Mon Seigneur, mon Aimé, il est temps de nous voir".

Les carmélites quittent le couvent. Pendant la Révolution, les bâtiments du Carmel sont vendus et démolis à l'exception de la chapelle.

Le grand séminaire s'y installe. La chapelle reprend sa fonction initiale.

Loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat. Le bâtiment devient la propriété de l'Etat. La faculté des Lettres va investir le bâtiment.

La faculté des Lettres quitte le bâtiment.

Après de gros travaux de restauration, la chapelle est ouverte au public. Elle sert ensuite de lieu d'expositions temporaires.