Canal du Loing

Mise en service du canal de Briare faisant communiquer la Loire à la Seine par son affluent, le Loing, entre Montargis et Moret-sur-Loing. La circulation est faite avec des bateaux de 15 à 20 m de long et 0,75 m de tirant d'eau maximum pouvant transporter au maximum 50 t.
Ces bateaux sont construits à Briare et démontés à Paris pour servir de bois de chauffe. Le coche d'eau met alors 4 à 5 jours pour relier Briare à Paris.
Des moulins barrent le Loing et forment des plans d'eau. 28 pertuis, chenaux de passage, permettent de franchir les barrages.

A la suite de plaintes de mariniers faîtes au Prévôt des Marchands de l'Hôtel de ville de Paris, une enquête est faite par Thomas Guyon, Conseiller du Roi, pour examiner la situation de la rivière du Loing entre Montargis et Moret-sur-Loing.

Mise en service du canal d'Orléans.

J. M. Sollon, seigneur de Pressigny, s'offre de construire 25 écluses remplaçant les pertuis pour un péage de 20 sols pour chaque passage d'un bateau.

Un Conseiller État du Roi demande à J. Phélypeaux, Intendant de la Généralité de Paris, de visiter la rivière et de juger l'offre de Sollon.

Adjudication des travaux d'endiguement de la rivière du Loing à Nicolas Abraham.

Le duc d'Orléans, Régent du royaume, charge Louis de Régemortes père d'étudier le canal du Loing en aval de Montargis.

Des lettres patentes du roi Louis XV sont accordées au duc d'Orléans pour prolonger le canal de Briare jusqu'à la Seine.

Des détachements du régiment de Champagne travaillent au terrassement du canal.

Les travaux sont confiés à Jean-Baptiste de Régemortes. Les bateaux passent librement de Montargis jusqu'à Buges.

Des troupes suisses puis allemandes remplacent le régiment de Champagne.
Des difficultés de retenue des eaux sont rencontrées au droit des cours d'eau se jetant dans le Loing.
Une recrue d'un régiment allemand stationné à Nemours, Jean Georges Doderlin originaire de Nordlinguen, fait des suggestions sur ces problèmes. Il est alors nommé ingénieur et contrôleur du canal.

Mise en service du canal. Sur ses 50 km de long, il comporte 20 écluses et a un dénivelé de 38 m. Le trafic passe alors à 200 000 tonnes transportées par an.

Construction de l'embranchement du Puy-la-Laude pour exploiter les bois de la forêt de Montargis.

Construction du bief de Lenglée près de Montargis pour assurer le transport des produits de la papeterie de Lenglée.

Le canal est saisi par les créanciers du duc d'Orléans.

Création de la Compagnie des canaux d'Orléans et du Loing.

L'État prend possession du canal.

Le canal d'Orléans est placé sous le contrôle de l'administration des Ponts et Chaussées.

A la suite de la loi Freycinet, travaux d'amélioration du canal: les écluses sont élargies et allongées.

La crue de la Seine détruit une digue. Elle est reconstruite pendant l'hiver 1911 - 1912.

État projette de moderniser le canal en remplaçant 21 écluses situées entre Montargis et Saint-Mammès par 7 écluses de plus haute chute.