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Informations générales

Début des travaux: 466 av. J.C.
Achèvement: 435 av. J.C.
Etat: détruit (475)

Type de construction

Structure: Charpente
Fonction / utilisation: Statue ou sculpture
Matériau: Structure en bois

Situation de l'ouvrage

Lieu: , , ,
Etait contenu par: Temple de Zeus (456 av. J.C.)
Coordonnées: 37° 38' 16.29" N    21° 37' 47.99" E
Montrer les coordonnées sur une carte

Informations techniques

Dimensions

hauteur 13 m

Matériaux

surface or
structure de support intérieure bois

Chronologie

462

La statue est détruite dans un incendie après avoir été transporté à Constantinople (Istanbul).

Extrait de la Wikipédia

La statue chryséléphantine de Zeus à Olympie est une œuvre du sculpteur athénien Phidias, réalisée vers 436 av. J.-C. à Olympie. Aujourd'hui disparue, elle était considérée dans l'Antiquité comme la troisième des Sept Merveilles du monde.

Le terme « chryséléphantine » vient du grec chrysós (χρυσός), signifiant « or », et elephántinos (ἐ λεφάντινος), signifiant « en ivoire », désignant donc les statues réalisées à l'aide de ces deux matériaux.

Description

Selon Pausanias, la statue montrait Zeus assis sur son trône, représentation qui remonte à L'Iliade et qui se répand dans l'art grec à partir du Vie siècle av. J.-C. — il semble au reste que le sculpteur se soit volontairement inspiré d'Homère. Le dieu était couronné d'un rameau d'olivier. Dans la main droite, il tenait une statuette de Niké, personnification de la victoire, elle-même représentée couronnée d'un bandeau et d'une guirlande. Ses proportions restent ignorées. De la main gauche, Zeus tenait un sceptre richement décoré, sur lequel un aigle était perché. Drapé dans un himation (manteau) brodé de figures animales et de fleurs, le dieu portait des sandales. Son trône comportait une décoration à la fois sculptée, incrustée (pierres précieuses, ébène) et peinte. Quatre petites Victoires dansantes couronnaient les pieds du trône.

L'ensemble fut réalisé selon la technique chryséléphantine : des plaques d'or (χρυσός / khrusós) et d'ivoire (ελεφαντόδοντο / elephαntόdonto) recouvraient une âme de bois et figuraient respectivement, d'une part les cheveux, la barbe, les sandales et la draperie, d'autre part les parties nues (notamment la peau). La statue mesurait environ douze mètres de haut, dont un mètre pour la base et deux mètres pour le piédestal. Une inscription kalos sur l'un des doigts, « Pantarkès est beau », permet de dater approximativement la statue : le dénommé Pantarkès remporta en 436 av. J.-C. l'épreuve de lutte garçons aux Jeux olympiques.

La statue jouissait d'une très grande célébrité dans l'ensemble du monde grec. Elle fut incluse dans la liste des Sept Merveilles du monde. Par vénération pour le sculpteur, l'atelier où il sculpta le colosse avec ses élèves fut conservé jusqu'au Ve siècle apr. J.-C. (il a été retrouvé et fouillé de 1954 à 1958). Par la suite, la statue fut enlevée du temple et rejoignit, à Constantinople, la prodigieuse collection de Lausos, chambellan de Théodose II, qui comprenait entre autres l'Aphrodite de Cnide. Elle disparut dans un incendie en 461, en même temps que les autres statues. Malheureusement, aucune copie en marbre ou en bronze n'est parvenue jusqu'à nous. En revanche, l'œuvre de Phidias a été identifiée de manière plus ou moins sûre sur une série de monnaies romaines frappées de 98 à 198 ap. J.-C..

Texte tiré de l'article Wikipédia "Statue chryséléphantine de Zeus à Olympie" et modifié 22 juillet 2019 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.

Intervenants

Sites Internet pertinents

Publications pertinentes

  • Informations
    sur cette fiche
  • Structure-ID
    20002411
  • Publié(e) le:
    21.11.2001
  • Modifié(e) le:
    28.05.2021
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