Informations générales
Type de construction
Fonction / utilisation: |
Stade / Arène |
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Situation de l'ouvrage
Lieu: |
Colombes, Hauts-de-Seine (92), Ile-de-France, France |
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Coordonnées: | 48° 55' 46" N 2° 14' 53" E |
Informations techniques
Pour l'instant aucune donnée technique est disponible.
Chronologie
1907 | L'hippodrome de la Société des Courses de Colombes est acheté par le journal parisien "Le Matin". Il est transformé en stade pour accueillir des compétitions d'athlétisme, de rugby et de football. |
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1922 — 1923 | Le stade est reconstruit par l'architecte Louis Faure-Dujarric pour en faire le stade principal des Jeux Olympiques de 1924 avec 40 000 places. |
1928 | Le stade olympique de Colombes est baptisé stade Yves-du-Manoir, joueur de rugby à XV du Racing Club de France qui vient de se tuer en avion. |
1938 | A l'occasion de la Coupe du Monde de foot-ball, la capacité du stade est portée à 60 000 places. |
après 1990 | La vétusté du stade entraîne l'interdiction au public des trois quarts des tribunes. Elles sont ensuite démolies. Seule subsiste alors la tribune principale, dotée de quelques 7 000 sièges. |
1 janvier 2003 | Le Conseil général des Hauts-de-Seine rachète le stade au Racing club de France. |
Extrait de la Wikipédia
Le stade départemental Yves-du-Manoir est un complexe sportif situé à Colombes (Hauts-de-Seine), dans la banlieue nord-ouest de Paris. Le terrain d'honneur a notamment accueilli les Jeux olympiques d'été de 1924, la finale de la Coupe du monde de football 1938, quarante finales de la Coupe de France de football, un grand nombre de finales du championnat de France de rugby à XV ainsi que des rencontres internationales des équipes de France de football et de rugby à XV.
Histoire
Le site du stade de Colombes est destiné au sport depuis 1883. C'est à l'origine un hippodrome de la Société des courses de Colombes. En 1907, l'hippodrome et le quotidien parisien Le Matin fondent une association. L'hippodrome est alors transformé en stade et accueille des compétitions d'athlétisme, de rugby et de football dès 1907. L'enceinte est alors rebaptisée « Stade du Matin ».
Le Racing Club de France, club omnisports parisien, devient locataire des installations de Colombes en 1920. Evoluant régulièrement dans ce stade via ses sections rugby, football et athlétisme depuis son inauguration en 1907, le poids du club ciel et blanc joue incontestablement un rôle dans le choix de Colombes, jugé le plus mauvais des projets, dans le choix du stade olympique des Jeux olympiques d'été de 1924. Le Parc des Princes et le bois de Vincennes avec le stade Pershing offraient en effet des possibilités bien plus intéressantes, car plus proches de la capitale. Colombes souffrira toujours de sa localisation. Ainsi, le Racing évoluera, dès 1932 en football, au Parc des Princes plutôt qu'au stade de Colombes.
Désigné comme stade olympique principal, Colombes profite des fonds débloqués pour porter sa capacité à plus de 40 000 places, malgré un projet initial de 100 000 places. Après bien des palabres et même l'abandon du projet de Colombes, c'est finalement l'architecte Louis Faure-Dujarric, ancien joueur de l'équipe de rugby à XV du Racing, qui signe les travaux.
Le stade et le centre sportif aux alentours est connu comme le point central des Jeux olympiques d'été de 1924. Beaucoup d'épreuves se déroulaient en plein air et le calendrier était beaucoup plus large : les jeux se tenaient de mai à juillet (on peut remonter à mars si on prend en compte les concours artistiques), avec un dispositif particulier :
- stade athlétique de 45 000 places, dont 20 000 assises couvertes et extensible à 65 000, accueillant les cérémonies, l'athlétisme, le départ et l'arrivée du cyclisme sur route, l'équitation, le football, la gymnastique, le cross du pentathlon moderne, le rugby et les jeux de l'enfance comme sport de démonstration ;
- stade d'escrime, avec 10 pistes de combats, accueillant les épreuves d'épée et de sabre (le fleuret au vélodrome d'hiver) et l'épreuve du pentathlon moderne ;
- stade de tennis, avec 9 courts de tennis, dont 3 pour les compétitions.
Jeux olympiques
La nouvelle enceinte est rebaptisée en 1928 au nom d'un joueur de rugby à XV du Racing et espoir de l'équipe nationale, Yves du Manoir qui vient de se tuer en avion.
Le stade fut utilisé pour deux candidatures parisiennes pour l'accueil des Jeux olympiques d'été. À chaque fois, le comité de candidature insista sur l'héritage, pour faire le lien avec l'olympiade de 1924. C'est en effet l'un des rares sites sportifs ayant subsisté après des décennies d'urbanisme.
Pour la candidature de Paris pour 2012, le stade et le centre sportif qui l'entoure devaient accueillir 5 terrains de baseball et softball, après une rénovation majeure. Le projet n'aboutit pas à cause de l'échec de la candidature ; même en cas de victoire, il aurait été compromis car le CIO retire, dans la foulée de l'attribution des jeux à Londres, le baseball et le softball du programme olympique.
Dans le cadre de l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2024, le stade est retenu en vue d'accueillir les épreuves de hockey sur gazon. Par ailleurs, un travail est en cours pour développer un projet de siège et de centre d’entraînement de haut niveau de la Fédération française de hockey (fédération chapeautant le hockey sur gazon et le hockey en salle).
De la Seconde guerre mondiale à aujourd'hui
Le stade de Colombes a également accueilli de nombreux événements, notamment des matches de football, comme la finale de la Coupe du monde de football 1938, remportée par l'Italie contre la Hongrie, ou encore de nombreuses finales de Coupe de France. À l'occasion de la Coupe du monde 1938, le stade est rénové et agrandi. Il peut désormais accueillir plus de 60 000 spectateurs. Le record d'affluence de l'enceinte est enregistré à l'occasion d'un match d'appui de quarts de finale de Coupe d'Europe des clubs champions, entre l'Ajax Amsterdam et le Benfica Lisbonne, le 5 mars 1969 : 63 638 spectateurs payants.
Le stade a accueilli quelques événements non sportifs tel des congrès annuels de témoins de Jéhovah dans les années 1960-1970. Il est aussi influencé par les événements historiques tel un "camp de rassemblement" des ressortissants allemands et autrichiens en 1939 parmi lesquels Franz Hessel ou le théâtre de l'assassinat d'Ali Chekkal, ancien vice-président de l'assemblée algérienne, en marge de la finale de Coupe de France de football 1956-1957.
La reconstruction du Parc des Princes à la fin des années 1960, inauguré en 1972, porte un sévère coup au stade de Colombes. Les matches internationaux de football et de rugby, ainsi que les finales de la Coupe de France se déroulant à compter de cette date au nouveau Parc des Princes et cela jusqu'à l'inauguration du Stade de France en 1998, conçu par l’État pour accueillir différents événements sportifs : football, rugby, athlétisme, courses automobiles.
Le vieux stade olympique de Colombes ne bénéficie alors d'aucune rénovation et d'un entretien minimal. Enceinte totalement vétuste dès les années 1980, les trois quarts des tribunes sont interdites au public au début des années 1990, puis rasées. Seule subsiste alors la tribune principale, dotée de quelque 7 000 sièges ainsi que les virages l'avoisinant.
Au terme de la saison 2008-2009 de Pro D2, le club de rugby à XV du Racing Métro 92 remonte en Top 14, faisant renaître le stade de ses cendres. Une nouvelle tribune latérale de 4 900 places est inaugurée à cette occasion le 26 août 2009.
Le conseil général des Hauts-de-Seine présente en juin 2006 la maquette d'un projet de rénovation. Cependant, la lenteur du projet et l'impossibilité de rénover profondément le site poussent finalement le Racing Métro 92 à s'implanter à la Défense dans sa future U Arena, salle modulable et polyvalente capable d'accueillir 32 000 spectateurs en mode rugby. Elle est inaugurée en octobre 2017, laissant alors le stade sans club résident. Le 16 décembre 2017, le Racing 92 joue son dernier match au stade Yves-du-Manoir avant de s'installer dans l'U Arena la semaine suivante. Le 31 mai 2019, le Racing 92 revient jouer au Stade Yves-du-Manoir à l'occasion d'un match de barrage de Top 14 l'opposant au Stade rochelais. L'U Arena, depuis renommée Paris La Défense Arena, est indisponible car réservée de longue date par la chanteuse Mylène Farmer pour les répétitions de sa série de concerts dans la salle.
Depuis décembre 2006, son annexe le stade Lucien-Choine, d'une capacité de 1 000 places dont deux cents assises, accueille l'ensemble des matches du Racing Club de France Football.
Évolution
Projet avorté de centre pour la Fédération française de handball
Le 4 mai 2009, Patrick Devedjian, alors président du conseil général des Hauts-de-Seine, a annoncé le projet de reconversion pour le stade : « Nous allons réaliser à Colombes, au stade Yves du Manoir, les équipements nécessaires au rayonnement du handball, à savoir une salle de 15 000 places, des bureaux et des équipements annexes. » Le syndicat mixte du stade Yves-du-Manoir a déjà pris la décision à l'unanimité de lancer une étude de pré-programmation pour définir les besoins et le projet, qui sera suivi dès septembre 2009 par un concours d'architecte. Cet aménagement devait également comprendre les locaux du nouveau siège de la Fédération française de handball (FFHB).
En mars 2011, est signé un protocole avec cette fédération afin que soit installé en 2015 le centre national du handball, comprenant le siège de la FFHB, une résidence pour les équipes de France masculines et féminines, des installations d'entrainement, une salle de 8 000 places ainsi qu'un centre de formation. Le programme définitif est approuvé en juillet 2012. La livraison devait avoir lieu fin 2015, pour que cet équipement soit pleinement opérationnel lors des Championnat du monde de handball masculin 2017.
Finalement, le projet est abandonné à la suite du retard pris, rien ne pouvant être prêt pour 2017, et en raison du fait que la FFHB préfère conserver son statut de propriétaire à Gentilly, plutôt que de devenir locataire à Colombes. Le devenir du stade est donc laissé en sursis, même si on réclame sa conversion en centre sportif.
Aménagement en vue des Jeux olympiques 2024
En vue des épreuves de hockey sur gazon des Jeux olympiques de 2024, un projet de rénovation du stade est adopté. À terme, ce chantier conduira sur plus long terme au déménagement de la Fédération française de hockey, de son centre national d'entraînement, des instances franciliennes et département, ainsi que du club de hockey sur gazon du Racing club de France.
Texte tiré de l'article Wikipédia "Stade départemental Yves-du-Manoir" et modifié 7 janvier 2022 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.
Intervenants
- Louis Faure-Dujarric (architecte)
Sites Internet pertinents
- Informations
sur cette fiche - Structure-ID
20046184 - Publié(e) le:
24.07.2009 - Modifié(e) le:
28.11.2021