Remparts de Castellane

Le comte de Provence autorise la construction de l'enceinte du bourg bas, l'actuelle Castellane.
Des corbeaux, qui pouvaient soutenir des ouvrages de défense (bretèches, ou simple chemin de ronde à mâchicoulis) sont encore visibles sur leurs façades.
Deux des portes de cette enceinte subsistent:
- la porte des Pétardiers ou de l’Annonciade, à l'est, encadrée de deux tours,
- la porte de l’Horloge ou de Saint-Augustin, à l'ouest, dans une tour carrée.

La ville est assiégée par Raymond de Turenne [1352-1413], alors en guerre contre Marie de Blois [1345-1404], comtesse de Provence. Il ne peut s’en emparer mais il démolit le pont qui venait juste d’être rebâti.

La Provence est rattachée au royaume de France.

Le roi Louis XI fait raser le château qui se trouvait sur le Roc et démanteler les remparts de Petra Castellana.

Dans la guerre qui oppose l'empereur Charles Quint et le roi de France François I^er, la Provence est envahie.
La ville n'est pas attaquée mais toutes les récoltes sont détruites, certains bâtiments à l’extérieur des murs sont rasés. Pour affaiblir les attaquants, François I^er avait décidé une politique de la terre brûlée.

Les guerres de religion commencent à Castellane. On renforce l'enceinte construite à partir de 1359, on élève de nouvelles tours.

Le baron d’Allemagne (descendant de Boniface III) et le duc de Lesdiguières (fils de Françoise de Castellane-Saint-Juers) décident de prendre la ville.
La défense s'organise. Les assaillants attaquent le point faible de la ville, la porte de l'Annonciade.
Le 30 janvier, Judith Andrau tue le capitaine des Pétardiers huguenots qui commande l'attaque en lui versant un chaudron de poix bouillante du haut de la porte de l'Annonciade.
Le baron d'Allemagne est blessé par une balle dans le dos, ce qui provoque le repli des assaillants.
Le siège est levé le 31 janvier.
Le Conseil Communal prend l’engagement de célébrer l’anniversaire de cette victoire par une procession d´action de grâces chaque année.