Informations générales
Achèvement: | 1870 |
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Etat: | en service |
Type de construction
Structure: |
Pont suspendu à travée unique et deux pylônes |
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Fonction / utilisation: |
Pont routier (pont-route) |
Matériau: |
Pont métallique |
Plan: |
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Matériau: |
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Situation de l'ouvrage
Lieu: |
Le Bono, Morbihan (56), Bretagne, France |
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Franchit le/la: |
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A côté de: |
Pont Joseph-Le Brix (1969)
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Coordonnées: | 47° 38' 27.11" N 2° 57' 12.40" W |
Informations techniques
Dimensions
longueur totale | 95.95 m | |
longueurs des travées | 13.80 m - 68.22 m - 13.93 m | |
gabarit | 7 m | |
nombre de travées | 3 | |
piles | nombre | 2 |
pylônes | nombre | 2 |
Matériaux
piles |
maçonnerie
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pylônes |
maçonnerie
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Remarques
C'est au cours d'une séance du conseil municipal de la ville d'Auray, le 25 août 1835 qu'est soumis au conseil le plan accompagné d'un devis estimatif, d'un pont suspendu à construire sur le confluent du ruisseau dit du Bono avec la rivière d'Auray, dressé par M. Laurent, ingénieur des Ponts et Chaussées. Le montant des travaux s'élevant à la somme de 22.000 F, apparaît au conseil peu élevé en raison des avantages que procurerait à la ville, l'établissement d'une communication aisée sur ce point de passage fréquenté journellement par un grand nombre de personnes des communes environnantes pour se rendre aux foires et marchés d'AURAY (le passage se faisait alors à l'aide d'un chaland).
Approuvé par ordonnance royale de Sa Majesté Louis Philippe, le 22 mai 1837, l'établissement d'un pont est mis en adjudication. Le 30 décembre 1838, concession en est faite pour une durée de 98 ans, au Sieur Le Pontois, moyennant la perception d'un droit de passage et le versement d'une subvention de 10.000 F. Après avoir subit une demi-épreuve de charge, l'ouvrage en bois est béni et livré au public, le 1er octobre 1840.
Afin de palier aux effets néfastes du temps, de nombreuses réparations lui sont prodiguées entre 1859 et 1863. Mais, le sort s'acharne sur ce pont, les 3 et 4 décembre 1865, lorsque de violentes tempêtes mettent à mal la solidité de celui-ci, contraignant à y interdire la circulation. En réponse aux demandes formulées par le Sieur Laurent (représentant des actionnaires) et suite à l'accord du Conseil Général du Morbihan, le pont est mis sous séquestre l'année suivante.
En 1867, après quelques travaux de réfection et une mise à l'épreuve à l'aide d'un tombereau de 3.100 kg, la circulation est rétablie de façon restreinte. Mais, dès le mois de janvier 1869, la circulation des voitures et des bestiaux y est de nouveau interdite et le nombre de piétons limité à cinq.
Quelques mois plus tard, est soumis le plan d'un ouvrage en pierre, en remplacement du pont suspendu. Ce projet trop onéreux est bien vite oublié et, avec la mise en adjudication de la reconstruction des galeries d'amarres et de la suspension, respectivement les 1er mai 1869 et 16 février 1870, une refonte totale est entamée.
Les travaux entrepris consistent en:
- la transformation du système d'amarrage en renforcement des câbles actuels;
- la reconstruction de la travée suspendue et des deux travées fixes qui donnent accès à la première à l'aide de poutres et poutrelles en acier;
- l'établissement de contre-câbles sous le tablier de la travée suspendue;
- la mise en place de 2 passerelles entre les piliers et de campaniles au-dessus de ceux-ci, en protection des câbles;
- le passage des câbles de 360 à 700 fils de fer. Les fils de fer proviennent des forges de la Rivière près de Limoges (Haute-Vienne).
Ces travaux nécessitent la suspension du passage durant 18 mois.
En 1925, durant les mois de juin, juillet et août, on procède à de nouvelles réparations: remplacement du câble unique et addition de 2 câbles de suspension et de retenue, de 2 sous-longrines sous les poutrelles du tablier, renforcement de celles-ci par des tirants sous-tendeurs et remplacement des anciens garde-corps par des garde-corps rigides. Ces travaux sont effectués par le Cabinet Ferdinand Arnodin.
Aujourd'hui, cet ouvrage qui existe depuis plus d'un siècle et arches est l'un des derniers représentants de ce type de construction en France et, à ce titre, est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques. La commune qui en a la charge, souhaite réunir les fonds nécessaires à la remise en état de ce patrimoine historique, symbole incontournable du village du Bono. [Texte soumis par Frederic Bourhis]
Extrait de la Wikipédia
Le pont suspendu du Bono est un pont suspendu de 1840, sur la commune du Bono. Il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques par arrêté du 17 novembre 1997. Actuellement réservé aux piétons, la circulation automobile a été déplacée vers le pont Joseph-Le-Brix à 300 mètres.
Origine
La construction d'un pont suspendu au confluent de la rivière du Bono et de la rivière d'Auray est décidée le 25 août 1835 au cours d'une séance du conseil municipal d'Auray. Monsieur Laurent, ingénieur des Ponts et Chaussées est désigné pour réaliser ce projet. Avec un coût de 22 000 francs, le pont sera financé par une subvention royale de 10 000 francs et par l'établissement d'un péage avec concession au constructeur.
Concession
Le 30 mai 1837, le roi Louis-Philippe Ier établit l'ordonnance des conditions légales de la concession. L'article 2 précise par exemple que la durée de la concession, est fixée par le préfet sur un « billet cacheté » qui ne sera ouvert qu'après « l'adjudication des travaux en faveur du soumissionnaire qui offrira le plus fort rabais sur cette durée ». L'article 5 fixe en outre le tarif du droit de passage: 5 centimes pour une personne, 10 pour un cheval et son cavalier, 25 pour une charrette chargée et attelée et 30 centimes pour un chariot de roulage. Le passage des bœufs, vaches et ânes coûtera 5 centimes par animal et un veau, un porc ou un mouton vaudra 2 centimes et demi pour son passage sur le pont. Ainsi le 30 décembre 1838, la concession est définie pour une durée de 98 ans, à monsieur Le Pontois, qui devra réaliser l'ouvrage moyennant le versement de la subvention de 10 000 francs.
Service
Le 1er octobre 1840, le pont est inauguré mais des réparations sont déjà nécessaires en 1859 puis en 1863. En décembre 1865, une tempête endommage le pont, et faute de réparations, la circulation devient interdite. Deux ans plus tard, des réparations permettent une ouverture partielle du pont : la circulation reprend pour deux années avant de devoir limiter le passage à cinq piétons à la fois. Un nouveau pont est proposé mais finalement une vaste modernisation du pont existant est effectuée par les ateliers de construction R.P. Forget en 1870.
Modernisation de 1870
Durant les trente années qui suivirent l'ouverture du pont, les techniques sur la construction des ponts suspendus a considérablement évoluée. Les ateliers Forget choisissent de remplacer et renforcer divers éléments du pont. Les câbles porteurs sont remplacées et les nouveaux câbles sont deux fois plus gros (700 fils de fer contre 360 auparavant). Le tablier est reconstruit entièrement en acier (retrait des poutrelles en bois). Et des contre-câbles (câbles tendus reliant le tablier au piliers par en dessous le tablier) sont installées. Dix huit mois plus tard, le pont s'ouvre à nouveau à la circulation.
Autres réparations
Les établissements F. Arnodin réparent le pont durant l'été 1925 et remplacent une nouvelle fois les câbles porteurs, ajoutent deux sous-longrines sous les poutrelles du tablier, renforcent les poutrelles par des tirants sous-tendeurs et remplacent les anciens garde-corps. Le pont tiendra ainsi jusqu'aux années 1990, et sera à nouveau fermé pour assurer la sécurité. En 2005-2006 une nouvelle restauration d'un coût de 720 000 euros (dont 50 000 euros de dons) est entamée et l'ouvrage est démonté. Seuls les deux piliers sont restés en attente des nouveaux éléments. À l'été 2006, le pont reprend du service.
Texte tiré de l'article Wikipédia "Pont suspendu du Bono" et modifié 11 janvier 2024 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.
Intervenants
Pour l'instant aucune information est disponible à propos des participants (personnes ou entreprises) dans ce projet.
Sites Internet pertinents
Publications pertinentes
- Les plus beaux ponts de France. Bonneton, Paris (France), pp. 133. (2001):
- Renaissance d'un cent-cinquentenaire. Dans: Sols et Structures, n. 221 ( 2005), pp. 18.
- Informations
sur cette fiche - Structure-ID
20003014 - Publié(e) le:
12.02.2002 - Modifié(e) le:
28.07.2024