Informations générales
Autre nom(s): | Pont Neuf; Pont Nicolas II. |
---|---|
Début des travaux: | 1903 |
Achèvement: | 1906 |
Etat: | détruit (1940) |
Type de construction
Structure: |
Pont en arc avec tablier supérieur |
---|---|
Fonction / utilisation: |
Pont-tramway / pont-métro Pont routier (pont-route) |
Situation de l'ouvrage
Lieu: |
Orléans, Loiret (45), Centre-Val de Loire, France |
---|---|
Traversait: |
|
Remplacé par: |
Pont Maréchal-Joffre (1959)
|
Coordonnées: | 47° 53' 44.64" N 1° 53' 43.96" E |
Informations techniques
Pour l'instant aucune donnée technique est disponible.
Chronologie
16 juin 1940 | L'armée française fait sauter le pont. |
---|---|
1959 | Le pont est remplacé par un nouvel ouvrage. |
Extrait de la Wikipédia
Le pont du Maréchal Joffre ou pont Neuf ou pont Nicolas II est un ancien pont français enjambant la Loire dans la ville d'Orléans et le département du Loiret.
Initialement nommé pont Neuf, puis pont Nicolas II, il est rebaptisé pont Joffre, en l'honneur du Maréchal Joseph Joffre (1852-1931).
Le pont est construit en 1905 et détruit en 1940. Il est remplacé, en 1958, par un pont à ossature mixte.
Géographie
Ce pont était situé dans le val de Loire, en aval du pont George V.
Histoire
L’étude d'un nouveau pont sur la Loire, prolongeant le boulevard des Princes (actuel boulevard Jean Jaurès) aménagé sous la Restauration est engagée par le conseil général du Loiret et le conseil municipal en 1893. Il a principalement vocation à assurer le franchissement des tramways de Sologne.
L'autorisation ministérielle est délivrée en 1900 et les travaux débutent en septembre 1903. Le pont est inauguré en 1905, un an avant la fin des travaux.
En 1914, le pont neuf est rebaptisé pont Nicolas II. Après la Première Guerre mondiale, il est à nouveau rebaptisé pour devenir finalement le pont Joffre.
Description
Ce pont possédait sept arches en pierre de 43,85 m d'ouverture et 1,25 m d'épaisseur à la clef. Les tympans en briques étaient allégés par des voutelettes apparentes. Les piles étaient relativement minces (1/10e de l'ouverture). Elles étaient fondées à l'air comprimé à une profondeur variant de 4,70 m à 18,60 m sous l'étiage. C'est le premier grand ouvrage français en maçonnerie où l'on ait assuré le jeu de la dilatation par l'emploi de tirants en béton armé dans les voutelettes.
C'était pour l'époque un ouvrage remarquable par la portée de ses voûtes et leur légèreté. Cette légèreté a eu d'ailleurs un résultat imprévu. Il a suffi d'une charge d'explosifs faisant sauter la voûte centrale pour entraîner de proche en proche l'effondrement de toutes les autres voûtes et de toutes les piles.
Texte tiré de l'article Wikipédia "Pont Maréchal-Joffre (1905)" et modifié 27 avril 2022 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.
Intervenants
Pour l'instant aucune information est disponible à propos des participants (personnes ou entreprises) dans ce projet.
Sites Internet pertinents
- Informations
sur cette fiche - Structure-ID
20006486 - Publié(e) le:
26.10.2002 - Modifié(e) le:
09.04.2022