Passerelle Damiette

Par un acte, Monsieur de Beaumont est déclaré concessionnaire de deux passerelles, Damiette et Constantine, à établir entre les quais des Célestins et Saint-Bernard.
La passerelle est commencée peu après, sous la direction de Monsieur Surville.
C'est une passerelle suspendue en fil de fer de deux travées: 76,66 m et 58 m du côté des Célestins.
La largeur entre garde-corps est de 3 m.
La dépense des deux passerelles a été de 380 000 francs.

La passerelle est mise en service.

La passerelle est endommagée pendant les journées révolutionnaires du 22 au 24 février qui ont entraîné l'abdication du roi Louis-Philippe 1^er et la proclamation de la Deuxième République.

La passerelle de Damiette située entre l'île Saint-Louis et la rive droite de la Seine est détruite à la suite des journées révolutionnaires.

Un décret prévoit le rachat de la passerelle et du péage par la Ville de Paris.

Conformément au décret, la Ville de Paris signe un traité suivant lequel elle paie, à titre d'indemnité, une somme de 200 943 francs à la compagnie concessionnaire pour le rachat du péage des deux passerelles. Cette somme a été calculée sur la base d'une annuité de 21 280 francs à payer entre le 24 février 1848 jusqu'au 6 janvier 1858, terme de la concession.