Informations générales
Type de construction
Fonction / utilisation: |
Ligne de chemin de fer (ligne ferroviaire) |
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Situation de l'ouvrage
km | Nom |
504.199 | |
523.594 | |
556.697 |
Informations techniques
Dimensions
longueur | 58 km |
Coût
coût de construction | Francs 14 500 000 |
Chronologie
mars 1802 | Trevithick et Vivian, deux inventeurs britanniques, prennent un brevet sur l'emploi de voitures à vapeur roulant sur des chemins de fer à rails. |
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1803 | L'ingénieur gallois Richard Trevithick (1771-1833) invente la première machine à vapeur sur rails. Elle est testée en 1804 à Merthyr Tydfil. Elle peut remorquer un train portant 10 t de fer et 70 hommes sur une distance de 14 km en 4 heures et 5 minutes. |
1808 | Trevithick réalise la locomotive «Catch me who can» pesant 7 t et roulant à 20 km/h. |
1810 | L'ingénieur William Hedley crée la locomotive «Puffing Billy». |
1815 | George Stephenson (1781-1848) invente la première locomotive Killingworth avec transmission à chaînes. |
1818 | L'ingénieur des Mines de Gallois fait un voyage d'études en Angleterre, notamment à Newcastle. A son retour il décrit la locomotive Killingworth de George Stephenson et propose la construction dune ligne de chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon. |
1820 | Stephenson fait rouler la seconde locomotive Killingworth à transmission par bielles. |
1825 | La locomotive «Locomotion» est la première au monde à rouler sur une ligne de chemin de fer publique, la Stockton & Darlington Railway. |
1826 | Le coût de construction de la ligne est estimée 600 000 francs par Barnabé Brisson, directeur de l'École des Mines de Saint-Étienne. Marc Seguin estime d'abord le coût de la ligne à 600 000 francs puis 1 200 000 francs. |
1826 | Les frères Seguin - Marc, Camille, Paul, Charles et Jules - décident d'étudier la création dune ligne de chemine de fer entre le bassin houiller de Saint- Étienne et la ville de Lyon. Ils s'associent avec la famille du physicien J.-B. Biot. |
février 1826 — 1827 | Marc Seguin fait des recherches pour l'amélioration de la génération de vapeur. |
27 mars 1826 | Adjudication publique de la concession d'un chemin de fer entre saint-Etienne et Lyon par Saint-Chamond, Rive-de-Gier et Givors. |
mai 1826 | Les frères Seguin gagnent l'adjudication avec un tarif de transport de 9,8 centimes la t/km. Ils versent une caution 800 000 francs. La concession ne porte pas sur le transport de personnes. |
7 juin 1826 | Ordonnance royale accordant la concession à Seguin frères, Biot et Compagnie. Concession à perpétuité. |
17 mars 1827 | Création de la Compagnie de Saint-Étienne - Lyon. |
13 juin 1827 | Ordonnance royale accordant à la Compagnie la concession des terains situés sur la presqu'île de Perrache à Lyon pour y établir un "port de garage". |
décembre 1827 | Premiers essais de la machine à vapeur aux ateliers de Perrache. |
1828 | Les frères Seguin se rendent en Angleterre pour étudier la ligne de chemin de fer de Darlington. Ils rencontrent la famille Stephenson à Newcastle. |
février 1828 | Brevet d'invention de la chaudière tubulaire par Marc Seguin. |
février 1828 — 1829 | Premiers essais réussis dune machine utilisant la mécanique de Stephenson avec la chaudière tubulaire de Marc Seguin. Les locomotives Seguin sont produites en série aux ateliers de Perrache. |
août 1828 | Le matériel commandé aux Stephenson est livré mais les locomotives ne sont pas assez puissantes pour monter sur les montagnes de la Loire. |
1829 | Stephenson réalise la locomotive «La Fusée» roulant à 50 km/h. C'est la première locomotive moderne. Elle utilise une chaudière tubulaire inventée par Marc Seguin. Stephenson met au point une fabrication industrielle des locomotives pour l'ensemble des réseaux européens. |
13 décembre 1829 | Ordonnance autorisant la Compagnie à construire un pont fixe sur la Saône pour accéder à la presqu'île de Perrache. |
1830 | La Compagnie inaugure le transport de voyageurs qui n'avait pas été prévu dans la concession initiale. |
1830 | Percement du tunnel de Couzon. |
25 juin 1830 | La ligne est ouverte entre Rive-de-Giers et Givors sur le Rhône. |
30 janvier 1831 | Ordonnance pour l'implantation d'une gare à Givors. |
16 septembre 1831 | Ordonnance fixant les tarifs du chemin de fer de Saint-Etienne à Lyon. |
3 avril 1832 | La ligne est ouverte entre Lyon et Givors. |
18 octobre 1832 | Ouverture de la ligne entre Rive-de-Giers et Saint-Étienne. |
4 avril 1833 | La ligne Lyon - Saint-Etienne est ouverte dans sa totalité. La ligne entre Rive-de-Gier et Saint-Etienne est avec une pente de 14 mm/m. Les locomotives ne sont pas assez puissantes à l'ouverture de la ligne: les chevaux seront utilisés. C'est pour augmenter la puissance des locomotives que Marc Seguin invente la chaudière tubulaire. |
début 1833 | Percement du tunnel de Terrenoire de 1500m de long. |
1834 | La ligne dépasse les 150 000 voyageurs la première année d'utilisation de toute la ligne, puis 400 000 voyageurs en 1840. |
31 décembre 1835 | Les dépenses atteignent 3 633 000 francs. Le bilan définitif donnent une dépense de 14,5 millions de francs. |
Remarques
Cette ligne est le premier grand chantier ferroviaire en France. Une ligne avait été concédée entre Andrézieux et Saint- Étienne à la Compagnie de Saint-Etienne à la Loire (crée le 26 février 1823) de l'ingénieur des Mines Beaunier, construite de 1823 à 1827 pour amener le charbon de Saint-Étienne à la Loire.
Elle a nécessité la construction de 14 souterrains dont le souterrain de Terrenoire de 1500m de long et un viaduc au confluent de la Saône et du Rhône à Lyon (viaduc de la Mulatière).
C'est pour combattre les frais de transports importants demandés par les exploitants du canal de Givors que les commerçants de Saint-Etienne et de Rive-de-Gier et les exploitants des mines de charbons demanderont aux frères Seguin de construire la ligne de chemin de fer entre Saint-Etienne et Lyon. On peut remarquer que c'est pour la même raison que c'est ouvert en Angleterre la première ligne de chemin de fer.
Intervenants
- Camille Seguin (constructeur)
- Marc Seguin (constructeur)
Sites Internet pertinents
- Association pour la Reconstitution et la Préservation du Patrimoine Industriel
- BNF: Gallica: Alfred Picard - Les chemins de fer français. Etude historique sur la constitution et le régime du réseau. Débats parlementaires. Actes législatifs, réglementaires, administratifs, etc. Publié sous les auspices du Ministère des travaux public
- Saint-Etienne: Une histoire de savoir-faire: Le premier chemin de fer français
Publications pertinentes
- The First British Locomotives of the St. Etienne-Lyon Railway. Dans: Transactions of the Newcomen Society, v. 7, n. 1 (janvier 1926), pp. 68-80. (1926):
- Géographie universelle des Transports [Tome 1]: Géographie des chemins de fer français. La S.N.C.F. [Volume 1]. Chaix, Paris (France), pp. 318-319. (1953):
- Le Patrimoine de la SNCF et des chemins de fer français (2 Tomes). Flohic Editions, Paris (France), pp. 30-36. (1999):
- Le rail en France. Les 80 premières lignes. 1828-1851. Editeurs François et Maguy Palau, Paris (France), pp. 218. (1995):
- Stephenson Locomotives for the St. Etienne—Lyon Railway, 1828. Dans: Transactions of the Newcomen Society, v. 24, n. 1 (janvier 1943), pp. 89-98. (1943):
- Informations
sur cette fiche - Structure-ID
10000164 - Publié(e) le:
17.10.2002 - Modifié(e) le:
28.05.2021