Informations générales
Autre nom(s): | Gare frigorifique de Paris-Ivry |
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Début des travaux: | 1918 |
Achèvement: | 1921 |
Etat: | détruit en partie |
Type de construction
Fonction / utilisation: |
Gare ferroviaire |
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Matériau: |
Structure en béton |
Style architectural: |
Art déco |
Situation de l'ouvrage
Lieu: |
Paris (13ème), Paris, Ile-de-France, France |
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Adresse: | 91 quai de la Gare / 19 rue des Frigos |
Coordonnées: | 48° 49' 53" N 2° 22' 44" E |
Informations techniques
Dimensions
largeur | 30 m | |
longueur | 50 m | |
épaisseur des murs | 70 cm |
Chronologie
1921 | Construction du bâtiment pour le stockage de denrées alimentaires. |
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1945 | L'édifice devient propriété de la SNCF. |
fin du années 1960 | Arrêt de l'activité. Le bâtiment est laissé à l'abandon. |
1980 | La SNCF autorise la location de 15 lots à des artistes. |
1985 | L'édifice continué d'être loué, mais sa destruction est prévue. |
Extrait de la Wikipédia
Les Frigos est un site de création et de production artistique situé, dans le bâtiment principal de l'ancienne gare frigorifique de Paris-Ivry, 19, rue des Frigos, dans le quartier de la Gare du 13e arrondissement de Paris, au sein de l’opération d'aménagement Paris Rive Gauche, entre la Bibliothèque nationale de France et l'université Paris-Diderot.
Histoire
Site industriel ferroviaire
Le site est, à l'origine, un entrepôt frigorifique ferroviaire de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), auquel on accède par le 91, quai de la Gare. Le chantier de construction du bâtiment principal débute en 1919 et sa mise en service a lieu en 1921. C'est un élément important de l'approvisionnement du marché des Halles en viande et autre nourriture périssable.
Il est désaffecté en 1971 du fait du déménagement des Halles de Paris vers le marché d'intérêt national de Rungis. Le site devient alors une friche industrielle, propriété de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Lieu « off » de création artistique
Le bâtiment a ensuite été occupé dans les années 1980 par de nouveaux arrivants, artistes et artisans, attirés par ses volumes et la qualité de son isolation thermique et phonique.
Les premiers occupants furent des squatteurs, artistes et non artistes mêlés (dont, notamment, Ben, Patrick Lanneau, Jérôme Mesnager, Dominique Fury et Jean-Paul Réti,) mais, rapidement, les occupants successifs ont contracté des conventions d'occupation et payé des loyers. Après la Société nationale des chemins de fer français, puis le Réseau ferré de France, la Mairie de Paris est devenue propriétaire de plein droit des lieux le 31 décembre 2003. Les étages ont été transformés en ateliers d'artistes, studios de musique, etc. Depuis, malgré les aléas, changements de propriétaires, restructuration du quartier, le lieu est resté une référence parmi les nouveaux « territoires » de l'art contemporain.
Le bâtiment, d'architecture d'inspiration alsacienne, comporte un château d'eau. Le long de la rue Neuve-Tolbiac, un panneau Histoire de Paris rappelle son histoire.
Occupants
Plus de cent locataires travaillent sur le site qui comprend quatre-vingt-dix ateliers. Les loyers pour des locaux aménagés par les locataires vont de 500 à 2 700 euros en 2010.
Quinze professions différentes y exercent des activités qui vont de la petite industrie à l'édition, aux métiers d'art, avec des artistes, des micro-sociétés et des associations assurant le fonctionnement de salles de répétition pour les gens de théâtre ou pour des musiciens. C'est le premier lieu en France qui a réalisé, par le plus grand des hasards, un site professionnel à « mixité verticale », réunissant les professions mentionnées.
Le vœu d'une bonne partie des locataires est de voir le positionnement du site, sur le plan juridique, dans les lieux d'« activités de production » inséré officiellement dans le programme d'aménagement de Paris Rive Gauche dans le 13e arrondissement.
Texte tiré de l'article Wikipédia "Les Frigos" et modifié 11 octobre 2022 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.
Intervenants
Pour l'instant aucune information est disponible à propos des participants (personnes ou entreprises) dans ce projet.
Sites Internet pertinents
Publications pertinentes
- Architecture industrielle. Paris & alentours. Parigramme, Paris (France), pp. 52-53. (2003):
- Paris ferroviaire. Editions Parigramme, Paris (France), pp. 124-125. (2005):
- Le Patrimoine de la SNCF et des chemins de fer français (2 Tomes). Flohic Editions, Paris (France), pp. 396. (1999):
- Informations
sur cette fiche - Structure-ID
20027505 - Publié(e) le:
14.03.2007 - Modifié(e) le:
30.07.2014