Institut catholique

Renforcement et construction de lenceinte de Toulouse pour faire face aux invasions barbares.
Il subsiste sous le bâtiment 71 mètres du rempart du Bas-Empire qu'il est possible de découvrir.
Pour construire rapidement ce rempart, des fragments de blocs sculptés ont été utilisés. Ils proviennent de la grande nécropole qui se trouvait le long de la voie Narbonnaise, au sud de la ville.

Fondation d'un couvent par la communauté des pauvres dames de Saint-Damien, dites minorettes ou clarisses.
Cet ordre rattaché à l'ordre mendiant des franciscains a été fondé en 1212 par sainte Claire près de l'église Saint-Damien à Assise.

Pour se protéger des incursions anglaises pendant la guerre de Cent Ans, les clarisses se réfigient à l'abri des remparts et s'installent près de la Garonnette.
Le curé de l'église Notre-Dame de la Dalbade a essayé de s'opposer à leur installation.

Les clarisses font reconstruire entièrement leur monastère.

Fermeture du monastère.

Le couvent de Clarisses désaffecté est remanié pour devenir la fonderie de canons de Toulouse.
Elle est d'abord dirigée par Dupont, commissaire des fontes de la Marine.
D'importants vestiges subsistent de cette activité.

On y installe une forerie.

Après la fermeture de la fonderie, le bâtiment est racheté et transformé pour devenir une université catholique.
Après la loi de Jules ferry sur l'enseignement, en 1880, l'université prend le nom d'Institut catholique.
Les travaux sont dirigés par Henry Bach.

Les travaux sont dirigés par l'architecte Pierre Fort.
Une fresque de 63 m² représentant le Couronnement de la Vierge est peinte par Marcel Lenoir entre 1922 et 1923.