Hôtel-Dieu du Puy-en-Velay

Le concile d'Orléans fait un devoir aux évêques d'assurer nourriture et logement aux pauvres et aux malades de leur diocèse et d'accueillir les voyageurs.

Première mention de la construction d'un Hôtel-Dieu en France par l'évêque d'Arles saint Césaire [503-543}.
L'évêque s'occupe des pauvres inscrits sur la matricule. Ils reçoivent alors chaque jour le nécessaire provenant des aumônes des fidèles.

Des chroniqueurs vellaves attribuent la construction du premier Hôtel-Dieu à Grasmanent et à sa femme du temps de l'évêque Bénigne.
Cette attribution et la date paraît difficile à valider dans la mesure où cet évêque ne figure pas dans la liste officielle des évêques du Puy à cette date.
De plus le nom du personnage montre qu'il devait être du 11-12^ème siècle. Au 6^ème siècle, l'onomastique donne des noms romains ou germaniques.
Par ailleurs le plus ancien Hôtel-Dieu connu, celui de Clermont-Ferrand a été fondé entre 665 et 675 par l'évêque saint Préjet. Celui de Paris a été fondé au 9^ème siècle.

Le Concile d'Aix-la-Chapelle prescrit la création d'hôpitaux au frais de l'Eglise.

Epoque probable de la fondation de l'Hôtel-Dieu près de la cathédrale à l'initiative d'un évêque qui en a confié la gestion au chapitre de la cathédrale.
Les Hôtel-Dieu sont reçoivent gratuitement les malades, les infirmes, les vieillards, les chômeurs et les pélerins pauvres. Ils ne deviendront que progressivement des établissements hospitaliers dans leur sens actuel. Les soins sont donnés par une communauté de religieuses. Ils sont à cette époque des maisons de bienfaisance.

L'Hôtel-Dieu est restauré sous la maîtrise d'oeuvre du cabinet Wilmotte et Associés architecture.
Les travaux de restauration ont pour but de remettre en valeur le bâtiment et en particulier, la pharmacie, le jardin des simples et les deux chapelles.
Il doit y être créé un lieu de mise en valeur du patrimoine architectural de la ville.