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Informations générales

Autre nom(s): Direction des affaires culturelles de la Ville de Paris
Début des travaux: 17ème siècle
Achèvement: 18ème siècle
Etat: en service

Type de construction

Structure: Murs portants en maçonnerie
Fonction / utilisation: usage d'origine:
Hôtel particulier
usage actuel:
Bâtiment institutionnel et administratif

Situation de l'ouvrage

Lieu: , , ,
Adresse: 35-37 rue des Francs-Bourgeois
Coordonnées: 48° 51' 27.78" N    2° 21' 37.14" E
Montrer les coordonnées sur une carte

Informations techniques

Pour l'instant aucune donnée technique est disponible.

Chronologie

1627 — 1640

Hôtel Scarron de Saintry.
A la mort de Pierre Le Charron, ses enfants vendent le domaine par lots. Certaines parcelles sont achetées par Jean-Baptiste Scarron, sieur de Saint-Try ou de Saintry, conseiller et secrétaire du roi, maison et couronne de France.
Il va revendre une partie des terrains à des voisins.
Sur les terrains restant, il existe alors les maisons louées aux capitaines Borel et donnant sur une basse-cour. Scarron fait alors bâtir une plus grande maison dans le prolongement dont le jardin va jusqu'au rempart de Philippe Auguste et dans laquelle il réside. Cette maison comprend le corps de logis et une aile perpendiculaire bordant une cour étroite et allant jusqu'à la rue des Francs-Bourgeois.

1639

La construction de l'hôtel a dû peser sur les finances de Jean-Baptiste Scarron car ses créanciers le font saisir.
Il est vendu en 1640 à Philippe de Coulanges qui y était déjà locataire pour la somme de 67100 livres.

1640 — 1662

Hôtel de Coulanges.
Philippe II de Coulanges est le frère de Marie, mère de Madame de Sévigné. Il est le fils de Philippe Ier de Coulanges [1572-1636], trésorier des guerres,fermier des gabelles et fournisseur aux vivres. Philippe de Coulanges s'était fait construire un hôtel au 1bis de la place Royale (actuelle place des Vosges), où naquit Madame de Sévigné en 1626.
Philippe II de Coulanges ne pouvant garder l'hôtel de Coulanges sur la place des Vosges le vendit en 1637. Après avoir habité rue Barbette, il loua l'hôtel Scarron avant de l'acheter.
Il loua la petite maison donnant sur la basse-cour.
Philippe II de Coulanges habita l'hôtel avec sa femme et ses enfants, son frère Christophe, abbé de Livry, et sa jeune nièce Marie, orpheline de père et de mère, dont il était le tuteur.
En 1644, à 18 ans, Marie est présentée à Henri marquis de Sévigné qu'elle épousa à l'église Saint-Gervais.
Philippe II de Coulanges était conseiller du roi, maître ordinaire à la Chambre des comptes.
En 1654, il devint veuf et mourut le 11 juin 1659.
Son fils Philippe Emmanuel de Coulanges, conseiller au Parlement, hérita de l'hôtel. Il avait épousé Marie-Angélique Dugué, fille de François Dugué, intendant de Lyon. Elle était la nièce du chancelier Le Tellier dont le grand hôtel se trouvait aux numéros 39-43 de la rue des Francs-Bourgeois. L'oncle demanda à ses neveux de lui vendre leur hôtel. Cela a été fait en 1662.

1662 — 1703

Petit hôtel Le Tellier.
Le petit hôtel Le Tellier était destiné à loger la nombreuse domesticité du chancelier Le Tellier, en particulier son intendant t homme de confiance Jean Darbon.
Jean Darbon y a été logé jusqu'en 1678. Dans ses Mémoires, le Marquis de Sourches affirme que madame Darbon y aurait élevé secrètement les bâtards du roi Louis XIV et de Madame de Montespan. Le mari de Madame de Montespan, le marquis de Montespan, était le cousin germain et le familier de César-Phoebus d'Albret, comte de Miossens et maréchal de France, qui logeait à l'hôtel d'Albret, au 31 rue des Francs-Bourgeois. Ce dernier était secondé dans la tenue de l'hôtel d'Albret par Françoise d'Aubigné [1635-1719], veuve du poète Paul Scarron [1610-1660] apparenté à l'ancien propriétaire de l'hôtel Scarron, et future Madame de Maintenon, épouse morganatique du roi Louis XIV à la mort de la reine Marie-Thérèse d'Autriche [1638-1683].
Mort du chancelier Le Tellier en 1685. Par testament il ne lègue pas son hôtel à son fils aîné le marquis de Louvois [1639-1691], mais à son second fils, Charles-Maurice Le Tellier, abbé de Louvois, qui est devenu archevêque de Reims.
Il habita le grand hôtel Le Tellier et loua le petit hôtel à Edme Beaugier, fermier général, auquel il le vendit en 1703.

1703 — 1740

Hôtel Beaugier.
En 1707, le bâtiment sur rue est démoli puis reconstruit sur un nouvel alignement sous sa forme actuelle.
En 1714, à la mort de Beaugier, l'hôtel revint à sa fille Charlotte-Madeleine, épouse de Nicols Le Camus, premier président de la Cour des aides, puis à la cousine de celle-ci, Marie-Anne Gevry, veuve de Pierre Beaugier.

1740

L'hôtel est vendu à Louis-Etienne Chabenat, sieur de Bonneuil et La Malmaison, conseiller au Parlement, et à Marie-Madeleine Boucher. Ils n'habitent pas l'hôtel.

1748

A la mort de Louis-Etienne Chabenat, l'hôtel passa à leur fils, André-Charles-Louis Chabenat de Bonneuil, président au Parlement.
Il s'installe dans l'hôtel.
En 1767 il achète la petite maison du numéro 37 de la rue des Francs-Bourgeois qui étéit resté une enclave dans la propriété depuis la vente de 1607.
En 1768, il achète l'hôtel situé aux 14-16 rue des Rosiers et peut alors obtenir un grand jardin. Il fait alors construire en 1769-1770 une chambre en rotonde confortable pour son épouse, Anne-Louise-Suzanne de Lallier de Fayet, face au jardin. Mais cette dernière meurt deux ans plus tard. Son mari décida alors de revendre l'hôtel de la rue des Francs-Bourgeois en ne conservant que celui de la rue des Rosiers.

1775

L'hôtel de Coulanges est acheté par Durand-Pierre Puy de Vérine, maître ordinaire des comptes. Il fit élevé un mur de séparation avec le jardin de l'hôtel de la rue des Rosiers.
La Révolution lui fut fatale car Puy de Vérine, aveugle et âgé de 69 ans, et son épouse, Marie-Marguerite Barckhaus, prirent la dernière charette de la Terreur pour être guillotinnés le 9 thermidor an II, avant la chute de Robespierre.
Fouquet-Tinville avait écrit sur l'acte d'accusation: «ex-noble et sa femme, ont comme tous les gens de leur caste toujours fréquenté les riches au mépris des sans-culottes, leur amour pour la tyrannie ne peut être équivoque puisque l'on a trouvé chez eux une grande quantité de médailles frappées à l'effigie du tyran, avec des bourses fleurdelisées qu'ils conservaient précieusement au mépris des lois, d'ailleurs ils sont encore soupçonnés d'avoir entretenu des intelligences et correspondances avec un de leur fils émigré».

Intervenants

Pour l'instant aucune information est disponible à propos des participants (personnes ou entreprises) dans ce projet.

Sites Internet pertinents

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Publications pertinentes

  • Informations
    sur cette fiche
  • Structure-ID
    20044885
  • Publié(e) le:
    13.04.2009
  • Modifié(e) le:
    28.05.2021
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