0
  • DE
  • EN
  • FR
  • Base de données et galerie internationale d'ouvrages d'art et du génie civil

Publicité

Informations générales

Etat: en service

Type de construction

Fonction / utilisation: Gare ferroviaire

Situation de l'ouvrage

Lieu: , , ,
Adresse: Boulevard Chilpéric
Fait partie de:
Coordonnées: 48° 52' 27" N    2° 35' 0" E
Montrer les coordonnées sur une carte

Informations techniques

Pour l'instant aucune donnée technique est disponible.

Extrait de la Wikipédia

La gare de Chelles - Gournay est une gare ferroviaire française de la ligne de Paris-Est à Strasbourg-Ville, située sur le territoire de la commune de Chelles, proche de Gournay, dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Elle est mise en service en 1849 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg, avant de devenir une gare du réseau de la Compagnie des chemins de fer de l'Est.

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par les trains de la ligne E du RER et de la ligne P du Transilien.

Situation ferroviaire

Établie à 46 mètres d'altitude, la gare de Chelles - Gournay est située au point kilométrique (PK) 18,310 de la ligne de Paris-Est à Strasbourg-Ville (ligne de Noisy-le-Sec à Strasbourg-Ville), entre les gares du Chénay-Gagny et de Vaires - Torcy.

Histoire

Premières gares (2 voies)

La municipalité de Chelles est favorable au chemin de fer. En 1846, elle accepte le passage de la ligne de Paris à Strasbourg sur le territoire de la commune. Elle précise néanmoins que la station doit être édifiée au nord des voies pour être accessible directement depuis la zone urbanisée. La commune compte alors 1 700 habitants.

La station de Chelles est mise en service le 5 juillet 1849 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Paris à Meaux. Le bâtiment est une construction provisoire, en bois et briques, comme dans les autres stations de la ligne situées entre Paris et Vitry-le-François. Elle est encadrée par les stations de Gagny et de Lagny.

En septembre 1851, la station est le lieu d'expérimentation d'un appareil destiné à prendre et déposer les dépêches sans temps d'arrêt pour les convois, le train passant à une vitesse de 15 à 20 mètres par seconde. Il s'agit d'un système de fourches dont les branches extérieures viennent rencontrer obliquement les supports sur lesquels sont attachés les sacs de dépêches, et les enlèvent sans choc et par un glissement analogue à la parade d'un fleuret. Ces supports viennent ensuite tomber et amortir leur force vive entre deux longues tringles qui leur servent de guide. Les sacs sont accrochés et décrochés dans l'intérieur du wagon, et un mécanisme, mû par le courrier, vient donner, dans les moments opportuns, à l'appareil fixé sur le wagon, la saillie nécessaire pour rencontrer un autre appareil établi dans la station.

En 1857, le bâtiment provisoire est remplacé par un édifice en pierre réalisé au sud des voies par la Compagnie des chemins de fer de l'Est qui a pris la suite de la compagnie d'origine. La gare étant sur un remblai, le bâtiment de plan standard, appelé « type 7 » de la Compagnie de l'Est utilisé à Chelles, proche de celui construit entre-autres à Esbly, a, par rapport à ces gares standard, la particularité d'avoir un aspect classique vu des voies et des quais avec un corps central, à trois ouvertures (dont une plus grande au centre) et un étage sous une toiture à deux pans, encadré par deux petites ailes. Par contre, la façade côté cour est plus originale avec un niveau inférieur supplémentaire qui comporte une rotonde vitrée qui marqua les souvenirs d'enfance d'Armand Lanoux « j'ai connu, enfant ce délirant kiosque vitré, burlesque et surréaliste, avec son chemin de terre charbonneux qui montait, dans lequel on pataugeait l'hiver dans une boue noire. ».

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870 et du Siège de Paris, la gare se retrouve en première ligne. Le 20 septembre 1870, elle est utilisée pour l'évacuation de l'ensemble des malades (plus de 500) et du matériel de l'asile d'aliénés de Ville-Évrard, sur décision des forces militaires de Paris. Le 20 novembre 1870, une première machine allemande, La Germania, va jusqu'à la gare de Chelles avant de retourner vers Meaux. Le 23, les Allemands ont suffisamment remis en état la ligne pour permettre la circulation de trains et des cheminots de l'occupant ont pris la place des Français. La gare de Chelles devient le terminus de la ligne, les trains n'allant pas plus loin vers Paris.

En 1885, la « gare de Chelles » est renommée « Chelles - Gournay ». En 1901, neuf cents personnes fréquentent quotidiennement la gare.

Deuxième gare (4 voies)

C'est le passage à quatre voies de la ligne, entre les gares de Gagny et de Vaires, qui nécessite en 1931 une reprise de l'ensemble des installations, avec notamment la démolition du bâtiment de 1857 et la construction au nord des voies d'un nouvel édifice plus imposant.

Les installations de la gare sont en partie souterraines, avec un couloir sous voies reliant les accès nord et sud de la gare, et un bâtiment voyageurs situé au niveau de l’accès nord. Ce bâtiment désormais disparu comportait deux ailes d'une seule travée sous une toiture à pentes transversales munie de demi-croupes et une aile centrale, moins large. Il servait également de bâtiment de service et de logement de fonction.

Depuis 1999, elle est terminus de la branche E2 de la ligne E du RER. Elle est également desservie par les trains de la section Paris-Est - Meaux de la ligne P du Transilien.

Troisième gare (6 voies)

À l'occasion de la construction de la LGV Est européenne, mise en service le 10 juin 2007, la gare a subi une importante restructuration. Le plan de voies a été modifié, passant de quatre voies à six voies dont deux voies dédiées aux TGV. Le bâtiment voyageurs a été totalement reconstruit pour un montant de travaux de 32,4 millions d'euros, financés à 68 % par Réseau ferré de France (RFF), 22 % par la région Île-de-France, 7 % par la SNCF, 2 % par le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) et 1 % par la ville de Chelles. Le chantier, démarré en 2006, s'est terminé en 2009.

Le bâtiment voyageurs de 1931 a été démoli et remplacé par une nouvelle structure avec deux pôles d'échanges : l'un à l'ouest (côté Paris) avec un accès nord sur la place Gasnier-Guy et un accès sud sur la rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny face à la rue Raymond-Counil avec accès au parc de stationnement ; l'autre à l'est (côté Meaux) avec un accès nord sur la place du Grand-Jardin (gare routière) et un accès sud sur la rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny face à la rue de la Paix avec également un accès au parc de stationnement. Les deux pôles sont reliés par la galerie des transports qui permet aux voyageurs de circuler à l'abri des intempéries.

Service des voyageurs

Accueil

Gare SNCF du réseau Transilien, elle offre divers services avec, notamment, une présence commerciale du lundi au dimanche et des aménagements et services pour les personnes à mobilité réduite. Elle est équipée d'automates pour la vente des titres de transport (Transilien, Navigo et grandes lignes), et du système d'information en temps réel. Une boutique de presse est installée en gare, ainsi que divers services (cabine photographique, téléphone, photocopieuse).

Texte tiré de l'article Wikipédia "Gare de Chelles - Gournay" et modifié 23 juillet 2019 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.

Intervenants

Pour l'instant aucune information est disponible à propos des participants (personnes ou entreprises) dans ce projet.

Sites Internet pertinents

  • Informations
    sur cette fiche
  • Structure-ID
    20035724
  • Publié(e) le:
    25.03.2008
  • Modifié(e) le:
    16.05.2015
Structurae coopère avec
International Association for Bridge and Structural Engineering (IABSE)
e-mosty Magazine
e-BrIM Magazine