Église Saint-Pierre de Cheffois

Première mention écrite d'un prieuré à Cheffois concernant une contestation entre les religieux de Cheffois et ceux de Mauléon.
Le prieuré de Cheffois dépendait de l'abbaye de Saint-Ruf de Valence en Dauphiné.
Il ne reste rien de l'église du 12^ème siècle.

Construction d'une nef à quatre travées, dont celle située sous le clocher.

Plusieurs sentences (1252, 1265 et 1307) rappellent au prieur de Cheffois qu'il doit obéissance à l'abbé de Saint-Ruf.

Modification de la travée située sous le clocher.

Agrandissement de l'église par adjonction de deux travées supplémentaires à l'est et d'une seconde nef au nord. Les travaux ont été commandités par Jehan Rouault, seigneur de la Rousselière.

L'église de Cheffois est prise par les Protestants qui la transforment en temple.

Pendant la guerre de Vendée, l'armée républicaine prend Cheffois. Le drapeau blanc qui flottait au sommet du clocher est enlevé et les cloches sont cassées.

Le général républicain François-Joseph Westermann [1751-1794] fait piller et incendier l'église. L’édifice restera sans couverture jusqu’en 1807.

L'église est vendue comme bien national.

Des réparations d'urgence sont entreprises dans l'église. On en profite pour diminuer de 4 mètres la hauteur des murs et du clocher. Ces transformations vont modifier l'apparence de l'église et lui donner l'allure trapue et ramassée actuelle.

Restauration de l'église et rehaussement du chemin de ronde.

Installation de l'horloge et de trois nouvelles cloches.