Église Saint-Austremoine d'Issoire

Saint Austremoine vient en Auvergne sous les consulats de decius et de Gratus. Il évangélise l'Auvergne. Il est le premier évêque de Clermont-Ferrand.

Après avoir évangélisé l'Auvergne, saint Austremoine, premier évêque d'Auvergne, se retire à Issoire où il fonde un monastère. Il est tué près de Tormeil et enseveli dans l'église du monastère.

Le premier monastère est détruit par les Wisigoths.

Le diacre Cautinus – Cautin – qui deviendra évêque de Clermont, remet en honneur le culte de saint Austremoine.

Saint Avit II étant évêque de Clermont, le corps de saint Austremoine est transféré à Volvic.

Le corps de saint Austremoine est transféré à Mozat.

Les moines de l'abbaye bénédictine de Charroux, fuyant les invasions vikings, se réfugient à Saint-Yvoine près d'Issoire. Ils avaient reçu du fondateur de leur abbaye, Roger, comte d'Aquitaine, le chef de saint Austremoine.

Un des moines de Charroux, Gislebert, voulant se soustraire à la tutelle des abbés de Charroux, vient à Issoire et entreprend de faire construire une novelle basilique dédicacée à saint Austremoine. Il y rapporte le chef de saint Austremoine.

La nouvelle église est consacrée à saint Austremoine et à sait Pierre par Bernard, évêque de Clermont.

Le pèlerinage entraîne un enrichissement de l'abbaye. La reconstruction de l'église est donc décidée. Elle est faite d'Est en Ouest. La nef de l'église se raccorde au transept de l'église du 10ème siècle qui devient le narthex de la nouvelle église.

Le cardinal de Bourbon, évêque de Clermont, réduit le nombre de moines à 20.

Le cardinal Bohier, abbé commandataire du monastère, fait reconstruire le cloître.

Les Protestants commandés par le capitaine Merle mettent à sac l'abbaye. Les archives de l'abbaye sont détruites. Ils essaient, sans succès, de faire effondrer l'église.

Un violent orage détruit le clocher de l'église. La flèche et l'étage supérieur disparaissent.

Il ne reste plus que 6 moines.

L'abbé Martial Chanut introduit la réforme de la Congrégation de Saint-Maur. Il fait reconstruire la demeure abbatiale et refaire des stalles.

L'église est pillée. Les tours sont rasées et le monastère presque entièrement démoli.

Pose des vitraux.

Des fouilles faites sur le parvis de l'église ont permis de retrouver les fondations des 5 travées de la nef de l'église du 10^ème siècle.

L'église est classée Monument historique. Sa restauration est confiée aux architectes Mallay et Bravard.

La façade du bras Sud du transept sur lequel venaient s'appuyer les bâtiments monastiques est refaite.

La façade occidentale du narthex est refaite par Mallay pour un coût de 52 000 francs-or. Il place au-dessus la tour actuelle à la place des deux tours initiales.

Le clocher de la croisée du transept est rebâti par l'architecte Mallay.

Reconstruction de l'absidiole du croisillon Sud.

Anatole Dauvergne peint l'intérieur de l'église pour 60 000 francs-or de couleurs violentes où domine le rouge-brun.

Réalisation de l'autel de la crypte.