0
  • DE
  • EN
  • FR
  • Base de données et galerie internationale d'ouvrages d'art et du génie civil

Publicité

Informations générales

Autre nom(s): Barrage-écluse de Port-Mort
Achèvement: 1889
Etat: en service

Type de construction

Situation de l'ouvrage

Lieu: , , ,
, , ,
Contient le/la:
  • Seine
Coordonnées: 49° 10' 10" N    1° 23' 15" E
Montrer les coordonnées sur une carte

Informations techniques

Pour l'instant aucune donnée technique est disponible.

Extrait de la Wikipédia

L'écluse Notre-Dame-de-la-Garenne ou barrage de Port-Mort est un système combinant barrage, barrage hydroélectrique et écluses, rencontré sur le cours montant de la Seine à 40,495 km en amont du barrage de Poses, au point kilométrique (PK) 161,265, dans le département de l'Eure.

Depuis 1962, année de reconstruction (mécanisation) des installations, une centrale hydroélectrique lui est adjointe.

Historique

Au XVIIIe siècle, le site dispose naturellement d'un déversoir . C'est la raison qui motive le choix de le retenir pour y bâtir un système artificiel de régulation favorisant notamment la navigation fluviale sur la Seine.

Une première écluse moderne remonte à 1848. Pierre Hildevert Hersent, un Eurois, s'y est illustré, lui qui mit au point par la suite, l'emploi de l'air comprimé à haute pression pour les chantiers du même genre qui lui furent confiés. Le premier ouvrage est placé sous la direction de l'ingénieur Henri Emmery .

Puis, dès 1864, des réflexions sont menées pour encore mieux maîtriser les conditions de navigation : le bief s'étendant de Notre-Dame à Poses-Amfreville est lors chiffré à 1 241 000 francs .

Un rapport du préfet de Seine-et-Oise du 21 août 1865 expose la liste des biefs à construire .

L'étude préalable donne ainsi lieu à un marché de travaux divisés en trois lots respectivement attribués aux établissements Prégermain Frères (Saint-Pierre-la-Garenne), l'entreprise suisse de renommée mondiale Conrad Zschokke et, enfin, les établissements Eiffel (3 octobre 1881).

Le barrage et ses écluses sont construits de 1879 à 1889. Le barrage est de type à déversoir mobile, l'eau passant au-dessus de la structure mobile. Il est constitué de poutres métalliques et de bardages de béton. Le chantier est réalisé sous la direction de l'ingénieur Émile Nouguier. Il est mis en service en 1889. Le barrage offre une chute d'eau de 4 mètres.

Situation

L'ensemble des constructions se situent entre les communes de Saint-Pierre-la-Garenne sur la rive gauche et Port-Mort sur la rive droite, à 12,35 mètres d'altitude. Une passerelle surmonte l'ensemble des installations et permet le passage des piétons et cyclistes au-dessus du fleuve.

En partant de Port-Mort, on rencontre successivement au long des 201 mètres :

  • La centrale hydroélectrique
  • Le barrage proprement dit disposé en 6 passes dont 2 navigables
  • l'île Besac
  • L'échelle de remontée des poissons (ca 2000)
  • Les 3 écluses parallèles et la 4e, la plus large, légèrement en biais, toutes de tailles différentes (la plus ancienne affichant 12 mètres de largeur et une longueur de 113 mètres à l'origine .

Caractéristiques techniques

  • hauteur de retenue de 4 mètres
  • débit moyen : n.d.
  • crue décennale : n.d.
  • crue de 1910 : n.d.
  • étiage quinquennal : n.d.
  • puissance de la centrale électrique : 8 mégawatts, 4 turbines

Biodiversité

Une échelle à poissons favorise la remontée du saumon et de l’anguille.

Texte tiré de l'article Wikipédia "Écluse Notre-Dame-de-la-Garenne" et modifié 4 avril 2022 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.

Intervenants

Pour l'instant aucune information est disponible à propos des participants (personnes ou entreprises) dans ce projet.

Sites Internet pertinents

  • Informations
    sur cette fiche
  • Structure-ID
    20062904
  • Publié(e) le:
    19.03.2012
  • Modifié(e) le:
    02.04.2022
Structurae coopère avec
International Association for Bridge and Structural Engineering (IABSE)
e-mosty Magazine
e-BrIM Magazine