Informations générales
Etat: | en service |
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Type de construction
Fonction / utilisation: |
Église |
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Matériau: |
Structure en maçonnerie |
Style architectural: |
Gothique |
Prix et distinctions
Situation de l'ouvrage
Lieu: |
Saint-Dié-des-Vosges, Vosges (88), Grand-Est, France |
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Connexion avec: |
Cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié-des-Vosges
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Coordonnées: | 48° 17' 21.62" N 6° 57' 4.43" E |
Informations techniques
Pour l'instant aucune donnée technique est disponible.
Extrait de la Wikipédia
Le cloître
Véritable passerelle entre l’église Notre-Dame de Galilée et la cathédrale, le cloître gothique est l’un des plus vastes de l’Est de la France. Le passage à la Renaissance y est déjà perceptible, comme en témoignent les pilastres de la galerie nord.
De fait ses origines sont incertaines, mais il est fait mention du cloître tout au long de l'histoire de la ville. Alors qu’il menaçait ruine, sa reconstruction fut décidée en 1444 par le chapitre qui ne manquait pas d’appuis : à la demande du roi de France Charles VII et du duc de Lorraine René Ier, des indulgences plénières furent accordées par le pape Eugène IV à ceux qui participèrent aux réparations. Un incendie malencontreusement allumé en 1554 par des chanoines tirant à l’arquebuse mit un terme à cet élan, détruisant également 134 maisons, ainsi que les toitures des deux églises. Le cloître resta donc inachevé.
Les galeries sud et est datent des Xve et XVIe siècles. Elles sont ajourées de baies en arc brisé, au fenestrage orné de motifs gothiques (arcades tréflées, quadrilobes et accolades). De même que dans la galerie ouest, les piliers y sont fasciculés. Ces raffinements contrastent avec la sobriété romane de l'église Notre-Dame de Galilée à laquelle le cloître est adossé.
Une chaire à prêcher extérieure, entourée d’une balustrade en forme de croisillons et couverte d’un abat-son, est aménagée dans un contrefort. Certes on y disait des messes pour le repos de l’âme des défunts, mais une vocation séculière n’est pas à exclure, notamment à travers le cérémonial de la justice exercé par le chapitre.
Un escalier à vis logé dans la tourelle d’angle du transept nord permet d’accéder à une petite salle de trois travées, édifiée en 1445-1446. Elle abrita jusqu’en 1790 la "librairie" du chapitre : on y conservait précieusement les livres légués par les chanoines à leur décès, notamment le manuscrit autographe du chanoine Jehan Bauduyn de Rosières-aux-Salines, intitulé "Le roman de la vie humaine" ou "Instruction de la vie mortelle", légué en 1439 au chapitre à la condition qu'il soit entreposé dans un lieu public et décent. Véritable pierre angulaire d'une bibliothèque publique moderne, en phase avec la fine fleur de l'humanisme florentin : Cosme de Medicis venait d'acquérir les livres de Niccolo Niccoli, pour les entreposer dans son couvent préféré de San Marco à Florence, et y faire construire une bibliothèque publique dont les plans furent dessinés par Michelozzo. Le duc de Lorraine, le bon Roi René de la Maison d'Anjou, était alors à Naples depuis un an, en tant que nouveau roi de Sicile… Jean Monget, futur doyen de l'église de Saint-Dié, commentait à Naples en 1441 des œuvres de Cicéron dans un manuscrit où il inséra un "ludus", sorte de comédie allégorique, portant la marque de l'entourage humaniste de René d'Anjou. Dans le discours latin que Cipriano de Mari, humaniste de Gênes, adresse à René après la représentation, Alphonse d'Aragon y était dépeint comme un Hannibal, "vieux, rusé, fourbe et déloyal", et René d'Anjou comme un Scipion "jeune, prudent, juste, ami de la vérité". Ce manuscrit fut légué au chapitre; il fait partie aujourd'hui du fonds ancien de la bibliothèque municipale de la ville de Saint-Dié-des-Vosges (Ms 37).
Parmi les gargouilles, l’une était particulièrement populaire. Datant vraisemblablement de la fin du Xve siècle, elle a été surnommée l’« Iroquoise » en raison de ses plumes, mais il ne faut probablement y voir aucun lien avec l’Amérique dans ce contexte historique. Ses grimaces sont plutôt celle du fou, protagoniste obligé de la fête médiévale. Cette figure grotesque fut sectionnée lors du séisme du 22 février 2003 qui affecta Saint-Dié-des-Vosges et sa région. Elle avait provisoirement trouvé refuge au Musée Pierre-Noël de Saint-Dié-des-Vosges. Depuis l'été 2017, elle a regagné définitivement le cloître, lors de la dernière restauration de ce dernier.
Texte tiré de l'article Wikipédia "Cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié-des-Vosges" et modifié 26 mars 2024 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.
Intervenants
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- Informations
sur cette fiche - Structure-ID
20028774 - Publié(e) le:
01.07.2007 - Modifié(e) le:
28.06.2020