Chartreuse Saint-Sauveur

Vésian Valette, un riche marchand de Villefranche, dans son testament, lègue sa fortune aux Chartreux, à charge pour eux d'élever un monastère à Villefranche.
Il meurt peu après à Rome où il s'était rendu pour le jubilé.
Ses volontés sont fidèlement exécutées par sa femme, Catherine Garnier. Sa générosité en fera une donatrice de la Chartreuse.

Début des travaux de la Chartreuse par les maîtres maçons Conrad Rogier et Jean Coupiac, en commençant par la chapelle conventuelle, la salle capitulaire et le petit cloître.

La chapelle conventuelle et la salle capitulaire sont terminées.

Le petit cloître est terminé. Les sculpteurs sous la direction de Pierre Viguier ont à peu près terminé la décoration.

Le corps de Vésian Valette, ramené de Rome, est enseveli à droite de l'autel de la chapelle, au pied d'un mausolée.
Les travaux continus dans les années qui suivent.

Réalisation des stalles de la chapelle conventuelle par le maître menuisier André Sulpice (il est aussi l'auteur des stalles de la collégiale Notre-Dame de Villefranche, de celles de l'abbatiale de Loc-Dieu et de la cathédrale de Rodez).

La Charteuse a un prieur.

Mort de Catherine Garnier. Elle est enterrée à côté de son mari.

Construction de la chapelle des étrangers (chapelle dite «des femmes»). C'est une reproduction de la salle capitulaire.
La chapelle semble porter les armes de Johachim Brachet, sénéchal de Rouergue de 1498 à 1504.

Date portée sur un culot d'une petite chapelle édifiée au nord de la chapelle conventuelle.
Cette date semble indiquer la fin de les travaux dans la Charteuse.

La Charteuse est vendue comme Bien National. Les bâtiments sont achetés par la commune de Villefranche pour y établir un hôpital-hospice.
Cette affectation va permettre de conserver la plus grande partie du monument. Seules les cellules des moines vont disparaître ou être transformées.