Informations générales
Type de construction
Structure: |
Voûte en croisée d'ogives |
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Fonction / utilisation: |
Cathédrale |
Style architectural: |
Gothique |
Matériau: |
Structure en maçonnerie |
Prix et distinctions
Situation de l'ouvrage
Lieu: |
Laon, Aisne (02), Hauts-de-France, France |
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Coordonnées: | 49° 33' 51.80" N 3° 37' 30.21" E |
Informations techniques
Dimensions
longueur totale | 110.50 m | |
nef | largeur | 30 m |
tour de la croisée | hauteur | 40 m |
tour nord | hauteur | 60.5 m |
Tour sud | hauteur | 56 m |
transept | largeur | 22 m |
longueur | 54 m | |
voûte | hauteur | 24 m |
choeur | ||
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rose | diamètre | 9 m |
Matériaux
arcs |
pierre
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colonnes |
pierre
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murs |
pierre
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voûte |
maçonnerie
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Chronologie
1151 | Début du rachat par les chanoines des maisons situées sur le parvis. |
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1155 — 1170 | Première campagne de construction: chœur primitif, abside et parties orientales du transept. |
1155 — 1174 | Gautier de Mortagne évêque de Laon. |
1158 | Gautier de Mortagne fait un échange de terrain du parvis avec le chapitre. |
1159 | Une messe anniversaire est fondée à la mémoire des chanoines qui avaient contribués à la construction de la cathédrale. |
1164 | Translation des reliques de saint Béat. Le chœur primitif était probablement terminé. |
1170 — 1185 | Deuxième campagne de construction: poursuite du transept avec les portails dont il ne reste que celui du nord. Troisième campagne de construction: presque en même temps, construction de la tour-lanterne de la croisée du transept d'inspiration normande, contrebutée par les 4 dernières travées de la nef et des tours du transept (tour nord, dite Thomas Becket en souvenir de son passage à Laon en 1163, et tour sud, dite de l'horloge) |
1174 | Dédicace de l'autel à Thomas Becket peut-être dans le bras nord du transept. |
ca. 1180 | Vitraux de la rose nord (arts libéraux). |
1185 — 1200 | Quatrième campagne de construction: achèvement de la nef, massif et façade occidental. Dans les tours ont été placés des bœufs en souvenir de ceux ayant participés à la restauration de la cathédrale romane en 1113. |
1190 | La rose occidentale a été dessinée et mise en place peu après. |
1197 | Le doyen du chapitre donne 40 sous pour la réparation du toit endommagé par la tempête. |
ca. 1200 | Vitraux de la rose occidentale (jugement dernier). |
1202 | Raoul du Sart cède tous ses droits sur le parvis au chapitre. |
1205 | Jean de aujourd'hui donne une carrière pour l'œuvre de la cathédrale et la construction du nouveau chœur. |
1205 — 1220 | Cinquième campagne de construction: reconstruction du chœur à chevet plat avec 10 travées. Les tours sont dessinées dans l'Album de Villard de Honnecourt qui les admire: «J'ai été en mult de tieres, si com vus pores trover en c'est livre: en aucun lieu, onques tel tor ne vis come est celle de Loon». |
1218 | Date de la charpente de la chapelle des Fonts ou Sainte-Madeleine |
1220 | Vitraux du chevet: trois fenêtres (Passion du Christ au centre, Vie de la vierge et Enfance du Christ à droite, Histoires de saint Etienne et de Théophile à gauche) et rose (Vierge à l'Enfant entre saint Jean-Baptiste et Isaïe, 12 apôtres et 24 vieillards de l'Apocalypse). |
1226 | Ouverture du portail Saint-Nicaise. |
ca. 1238 | Dédicace de la cathédrale. |
1250 | Construction de la flèche de la tour sud-ouest ainsi que la tour sud. |
1294 — 14ème siècle | 27 chapelles sont construites entre les contreforts. |
14ème siècle | La façade sud du transept est complètement refaite. |
1343 | La foudre tombe sur la cathédrale (aussi en 1531, 1658, 1677, 1720, 1886). |
1555 — 1697 | Clôtures de pierre des chapelles. |
1624 — et 1671 | Grandes tempêtes. |
1692 | Un tremblement de terre ébranle la flèche. |
1705 | Une autre grande tempête. |
1772 | Le linteau du portail central occidental est surélevé. |
1793 | Démolition de la flèche de la tour sud-ouest, du beffroi entre les deux tours de la façade occidentale et dune partie des sculptures des portails. |
1846 | Travaux de restauration indispensables. |
1853 | L'architecte Emile Boeswillwald commence les travaux de restauration car la cathédrale menace ruine (80 cm de tassement de la façade occidentale). |
1870 | Explosion dune poudrière qui fait voler en éclats tous les vitraux. Les morceaux des verrières orientales ont été recueillis. La rose nord a perdu la moitié de ses vitraux. Aucun vitrail des chapelles na pu être récupéré. |
1914 | Les travaux de restauration s'achèvent. |
1936 | Reprise de la tour Saint-Paul. |
Extrait de la Wikipédia
La cathédrale Notre-Dame de Laon est une église située à Laon, dans le département français de l'Aisne en région Hauts-de-France.
Elle est l'un des premiers édifices majeurs de style gothique en France. Construite après l’abbaye de Saint-Denis, la cathédrale Notre-Dame de Noyon et la cathédrale Saint-Étienne de Sens, elle est globalement contemporaine de Notre-Dame de Paris : elle est représentatitve du premier art gothique pour l'élévation intérieure et du gothique dit "classique" pour les parties supérieures des façades et pour les tours.
Cette cathédrale, qui appartient à la commune, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis liste de 1840.
Historique
Les édifices précédents
La cathédrale actuelle fut construite à l'emplacement d'un sanctuaire précédent édifié sous l'épiscopat de l'évêque Gerfrid, (774- †799). Ce premier monument, la cathédrale carolingienne, dédié en l'honneur du saint Sauveur et de sainte Marie, fut consacré le 6 septembre 800 en présence de Charlemagne.
Une nouvelle église est reconstruite sous l'égide d'Élinand, promu évêque de Laon le 14 juin 1052. Le 25 décembre 1071, ce nouvel édifice fut inauguré lors du deuxième couronnement du futur roi Philippe Ier.
Cette cathédrale romane fut incendiée lors de l'insurrection communale survenue le jeudi 25 avril après Pâques de l'année 1112. Elle ne fut pas détruite et la dédicace de l'église réparée eut lieu en 1114 sous l'évêque Barthélemy de Jur.
Les étapes de l'édification de la cathédrale actuelle
La construction de l'édifice actuel fut commencée par l'évêque Gautier (Gauthier) de Mortagne. Elle débuta en 1155 et continua jusqu'en 1235.
La construction débuta par le chœur et le grand transept afin de recevoir les nombreux pèlerins. En 1164 eut lieu la translation des reliques de saint Béat.
Entre 1170 et 1175, une deuxième campagne de construction très courte porte sur le fond du croisillon nord, ses portails et les travées. Mais il reste peu de traces évidentes, car les travaux de la campagne suivante ont repris partiellement les réalisations de cette période. Mais c'est à cette époque qu'apparaissent le nouveau type de chapiteau et le profil des piles qui sera utilisé par la suite.
Entre 1175 et 1185, une troisième campagne mena à l'édification du transept avec ses deux portails (nord et sud) dont il ne reste actuellement que celui du nord, la tour-lanterne d'inspiration anglo-normande de la croisée du transept, ainsi que les cinq dernières travées de la nef, afin de contrebuter cette tour-lanterne. Durant cette campagne, on construisit également les tours du transept (tour nord, dite Thomas Becket en souvenir de son passage à Laon en 1163, et tour sud, dite de l'horloge). Vers 1180 : pose des vitraux de la rose nord (dite des arts libéraux).
La quatrième campagne se termine vers 1200 par l'achèvement de la nef et de la façade occidentale. C'est en ce début du XIIIe siècle que Villard de Honnecourt dessine et explique les parties supérieures des tours et tourelles octogonales en donnant le dessin des flèches alors en projet pour la façade occidentale.
Mais une cinquième et dernière campagne s'avéra nécessaire afin de reconstruire le chœur, lequel profond de seulement trois travées s'était rapidement révélé trop petit. Cette cinquième campagne eut lieu de 1205 à 1220 et vit la construction du chœur à chevet plat comprenant dix travées, tel que nous le connaissons aujourd'hui.
Enfin vers 1235-1238 se déroula la dédicace de la cathédrale.
En 1250 on édifia une flèche sur la tour sud-ouest ainsi que sur la tour sud.
Tout au long du XIVe siècle, 27 chapelles furent construites entre les contreforts.
Au cours du XIVe siècle, la façade du croisillon sud est partiellement modifiée. Deux portes y sont percées à sa base. La rose initiale est remplacée par une grande fenêtre. Avec les chapelles latérales, c'est la principale partie de l'édifice qui, esthétiquement, ne date pas de la première époque de sa construction. Les portails y sont par exemple surmontés de hauts gables.
Entre 1555 et 1697 on clôtura progressivement les chapelles par des clôtures de pierre.
Heurs et malheurs de la cathédrale
Le 18 septembre 1692, un tremblement de terre ébranla la flèche.
- Grande tempête de 1705.
- En 1772 on altéra le portail central en surélevant son linteau, afin de laisser passer plus facilement le dais des processions.
- En 1793 la flèche de la tour sud-ouest fut démolie par les révolutionnaires, ainsi que le beffroi entre les deux tours de la façade occidentale et une partie des sculptures des portails.
Au milieu du XIXe siècle, une grande restauration devenue nécessaire (la façade occidentale s'étant tassée de 80 centimètres), des travaux de restauration furent confiés à l'architecte Émile Boeswillwald en 1853.
En 1870, l'explosion d'une poudrière provoqua la destruction des vitraux, ainsi que la mort de 500 personnes. Les morceaux des verrières orientales furent recueillis. Mais la rosace nord perdit la moitié de ses vitraux dans la catastrophe. Aucun vitrail des chapelles ne pu être récupéré. Les travaux de restauration ne s'achevèrent qu'en 1914.
À l'inverse de la cathédrale de Soissons voisine, Notre-Dame de Laon ne fut que peu affecté par la Première Guerre mondiale. Elle fut également épargnée par la Seconde Guerre mondiale suite à l'intervention de l'abbé Robert Lavarte, vicaire à Saint-Léger, dont l'intervention auprès du Commandement allemand de la garnison de Laon permit l'évacuation des engins explosifs déposés autour de la cathédrale. Le bombardement planifié par la Royal Air Force (RAF) britannique aurait alors occasionné la destruction de l'édifice.
Description générale
C'est une cathédrale de style gothique primitif. Elle eut une grande influence sur de nombreux édifices gothiques comme les cathédrales de Bamberg (pour les tours), Magdebourg et de Limbourg (pour l'élévation intérieure avec tribunes), mais aussi sur celles de Chartres, de Lausanne, de Reims, de Dijon et de Paris.
La cathédrale Notre-Dame de Laon se dresse majestueusement sur l'« acropole » (??) de Laon, la ville haute, surplombant la plaine de 100 mètres.
Elle possède cinq tours sur les sept prévues : une tour-lanterne à la croisée, deux tours couronnant le bloc de façade ouest ainsi qu'une au sud de chaque extrémité du transept.
Maître d'œuvre et dessinateur du XIIIe siècle, Villard de Honnecourt a dit qu'elles étaient les « plus belles du monde ». On dit notamment que l'architecte allemand, Hermann Friedrich Waesemann, s'en inspira dans la seconde moitié XIXe siècle pour dresser les plans du beffroi du Rotes Rathaus (l'Hôtel de ville de Berlin).
Elle possède aussi trois grandes façades dotées de tours et de monumentaux portails d'entrée : à l'ouest comme de coutume, mais aussi au sud et au nord.
Les deux tours de la façade occidentale sont ornées de statues de bœufs grandeur nature. Elles font référence à une légende, selon laquelle le bœuf chargé de monter au sommet de l'« acropole » de Laon, les matériaux nécessaires à la construction de la cathédrale, épuisé de cette montée, aurait été remplacé par un bœuf miraculeusement apparu.
Dimensions
- Longueur : 110,50 m
- Largeur : 30,65 m
- Hauteur sous voûte de la nef : 24 m
- Hauteur de la tour-lanterne : 42 m
- Longueur du transept : 56 m (ou 54 selon les sources)
- Hauteur des tours de la façade occidentale: 56 m
- Hauteur de la tour de la façade nord du transept : 56 m
- Hauteur de la tour de la façade sud du transept : 60,5 m
- Diamètre de la rosace du chevet du chœur : 9 m
- Largeur du transept : 22 m
Matériaux de construction
La haute colline sur laquelle la vieille ville de Laon est installée est une butte témoin, un détachement de la côte d'Île-de-France, composée de divers sédiments du Tertiaire, tandis que la plaine en bas est composée de terrains crayeux du Crétacé. La table rocheuse peu épaisse juchée au sommet de ce promontoire, qui forme un plateau, est constituée de calcaires du Lutétien, datant d'environ 45 millions d'années. C'est une excellente pierre à bâtir, solide tout en restant relativement facile à travailler. Cette pierre est caractéristique de toute la région parisienne. Laon est située à la limite nord de la répartition de ces calcaires dans le Bassin parisien. Le sous-sol de la ville est entièrement creusé de carrières souterraines sur deux à trois niveaux directement sous les maisons, dont la pierre a servi à construire la ville et ses monuments. Mais l'activité de ces carrières n'a pas toujours été suffisante, d'autres carrières ont aussi été exploitées sur les autres collines tertiaires autour de Laon pour alimenter les grands chantiers de construction médiévaux. La cathédrale est construite en un calcaire lutétien à ditrupa, tandis que les sculptures des portails sont en calcaire lutétien à milioles qui est plus fin. Les nombreuses restaurations plus récentes de la cathédrale ont été faites en calcaire lutétien à milioles importé des carrières de l'Oise.
L'intérieur de la cathédrale
Le chœur est légèrement désaxé par rapport à la nef.
La nef
Celle-ci comporte onze travées couvertes par des voûtes sexpartites (sauf dans la première travée) hautes de 26 mètres. L'élévation est à quatre niveaux : grandes arcades, tribunes, triforium et fenêtres hautes. Au premier niveau, les grandes arcades reposent sur des piles alternées, c'est-à-dire en alternance piles fortes-piles faibles. Les piles faibles sont rondes, avec des chapiteaux octogonaux qui reçoivent chacun trois ogives provenant de la voûte de la nef. Les piles fortes sont également rondes, mais plus puissantes. Elles supportent cinq ogives sur des chapiteaux carrés.
Les deux dernières piles fortes de la nef qui précèdent la croisée du transept sont composées d'une colonne ronde entourée de cinq colonnettes. Ces dernières servent à renforcer la colonne ronde centrale en question. Le tailloir qui reçoit un faisceau de cinq colonnettes est alors rectangulaire.
Au second niveau de la nef, les tribunes à claire-voie comportent des baies géminées à remplage plein. Au-dessus, le triforium qui forme le troisième niveau est aveugle donc à mur de fond plein. Il est formé de petites baies à trois arcades. Enfin, tout en haut, le quatrième niveau est composé de fenêtres hautes à baies simples.
La nef est bordée de deux collatéraux, l'un au nord, l'autre au sud du vaisseau central. Ils sont eux aussi voûtés d'ogives, mais ici la voûte est quadripartite. Un total de 27 chapelles latérales, construites entre les contreforts, s'ouvre sur les collatéraux de la nef et du chœur.
Au revers de la façade, la grande rosace rayonnante de la nef est partiellement cachée par le buffet d'orgue.
Le transept
Lors de la construction de la cathédrale, Laon était avec ses 15 000 habitants l'une des plus grandes villes du royaume de France. Le transept construit de 1170 à 1185 frappe par l'ampleur de son architecture : profond de 54 mètres, large de 22 mètres, entouré de larges bas-côtés, il apparaît comme une deuxième église à l'intérieur de l'édifice.
Au départ, lors de la construction de la cathédrale, le chœur peu profond ne comportait que trois travées. Il fut vite considéré comme bien trop petit, et on décida de l'allonger en le portant à dix travées. En conséquence, le transept coupe la cathédrale presque en son centre.
À la croisée du transept s'élève la tour-lanterne. La croisée s'élève de ce fait à plus de 30 mètres (48 mètres à l'extérieur). À la base de l'intérieur de la tour se trouve un triforium aveugle, c'est-à-dire dont le mur de fond est plein et ne comporte pas de fenêtres. De structure carrée, comme la croisée sous-jacente, ce triforium est composé de huit grandes arcades, deux par face. Au-dessus du triforium on peut voir huit fenêtres, deux par face également, destinées à éclairer l'intérieur de la cathédrale, ce qui justifie l'appellation de tour-lanterne.
L'élévation du transept est semblable à celle de la nef. Chacun des deux croisillons est formé de quatre travées bordées de collatéraux. Ils se terminent tous deux par des absidioles à deux étages.
Les chapelles
Vingt-huit chapelles sont réparties sur les côtés de la cathédrale, elles ont des clôtures qui sont classées, l'une des plus célèbres est celle du saint sacrement, près du transept sud qui a des clôtures du XVIIIe sur deux côtés. Celle donnant sur le transept nord abrite la sainte face, icône du XIIIe siècle sur bois offerte par Urbain IV.
La chapelle Saint-Nicaise est l'écrin qui présente le trésor de la cathédrale. Le trésor est constitué de nombreux reliquaires, de ciboires, de calices, de bannières de procession et de chasubles. Certain de ces objets sont classés dans la base Palissy.
Une autre chapelle abrite quatre dalles et le tombeau de Barthélemy de Jur. Le tombeau est entouré, à gauche en entrant par une dalle anonyme puis celle du chanoine Jacques de Bruyères du XIVe siècle, sur le côté gauche, Jean d'Anizy chanoine au XIVe siècle et Nicolas de Sains archidiacre de Thiérache mort en 1626.
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Reliquaire en forme de temple Mosan en bronze doré d'Anstrude et Béat.
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La Salle du trésor.
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Dalmatique du XIXe pour les rameaux et la pentecôte.
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Ostensoir soleil réalisé par Poussielgue-Rusand.
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Bras reliquaire de saint Astène.
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Bible de 1565 imprimée par Christophe Plantin.
Le mobilier
Orgues
Composition :
I. Positif II. Grand orgue III. Récit PédaleBourdon 16 Bourdon 8 Flûte majeure 8 Flûte Chalumeau Principal 8 Salicional 8 Unda-Maris Fugara 4 Basson 8 Basson-Hautbois 8 Baryton 4 Clarinette 8 Quinte-flûte 3 2/3 Doublette 2 Trémolo
Montre 16 Montre 8 Prestant 4 Bourdon 16 Bourdon 8 Flûte harmonique 8 Flûte douce 4 Violon 8 Basson 16 Trompette 8 Clairon 4 Quinte 3 2/3 Plein-Jeu Cornet V rangs Doublette 2
Bourdon 16 Cor de nuit 8 Flûte traversière 8 Flûte octaviante 4 Viole de gambe 8 Voix céleste 8 Piccolo 1 Voix humaine 8 Bombarde 8-16 Trompette 8 Clairon 4 Basson-Musette 8 Plein-Jeu progressif Octavin 2 Trémolo
Soubasse 32 Soubasse 16 Gros Bourdon 8 Flûte 16 Violoncelle 16 Violoncelle 8 Cornio-dolce 4 Bombarde 16 Trompette 8 Clairon 4 Quinte 12
Accessoires :
- Accouplements : REC/POS - REC/GO - POS/GO - octave grave REC/GO
- Tirasse : G.O., Positif, Récit
Peintures
Il subsiste des peintures murales comme le Christ en croix du déambulatoire ainsi que deux Assomptions de Berthélemy mais surtout une icône de la Sainte Face, fin XIIe ou début XIIIe siècle provenant de Serbie qui fut donné par Urbain IV. Elles sont toutes classées au titre d'objets.
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Fonts baptismaux du XIIe siècle.
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Peinture murale et haut relief XIVe siècle.
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L'Assomption de la Vierge de Jean-Simon Berthélemy.
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Icône.
Chaire à prêcher
La chaire.Située sur le côté nord de la nef elle a une forme de tribune polygonale portée en encorbellement sur une paroi de bois plein, derrière laquelle est dissimulé l'escalier qui y donne accès. Le dossier, flanqué de deux consoles, supporte un abat-voix en forme de dôme à cinq pans ajourés. Elle est l'œuvre de Michel Ducastel.
Le chœur
La grille de chœur et l'autel.Il est protégé par une importante grille de chœur datant de la première moitié du XVIIIe siècle et qui proviendrait de l'ancien couvent des Célestins de Villeneuve-Saint-Germain. Elle est en fer forgé, doré et peint et fut transportée en 1806 et posée en 1807 par la fabrique de la cathédrale de Laon, elle fut restaurée en 1887 à Paris par les soins de la maison Everaert qui en même temps la rallongea d'un panneau à chaque extrémité. C'est à cette occasion que fut mis en place le médaillon surmontant la porte centrale qui est une sculpture de Geoffroy Dechaume.
Le chœur est précédé par un autel de milieu, du XVIIIe siècle qui proviendrait de l'abbaye Saint-Martin, il est décoré de médaillons de saints et de figure animales.
Dans le chœur se trouve des stalles de chaque côté et un orgue sur la face nord.
Galerie d'images
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La façade nord comporte deux tours : la tour orientale est inachevée.
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Des statues de bœufs grandeur nature ornent les tours de la façade occidentale.
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Clef d'arc d'ogive.
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Vitraux et maître-autel de la cathédrale.
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La cathédrale vue du nord de la ville.
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Le rhinocéros et l'hippopotame de la façade.
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Détail de l'hippopotame.
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Détail du rhinocéros.
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Le roi Salomon tenant le Temple de Jérusalem dans ses mains, sculpture du portail occidental.
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La cathédrale, vue de la gare SNCF de Laon.
Le cloître
Il est possible de visiter le cloître qui est le long du flanc sud de la nef entre l'Ancien Hôtel-Dieu de Laon et le portail sud. C'est un cloître qui n'est composé que d'une galerie de sept travées faisant face à l'église et un retour à chaque extrémité vers la cathédrale ; de sorte qu'il est sept fois plus long que large. Ces vestiges du cloître sont classés monument historique en 1889.
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Le cloître, illustration du Dictionnaire raisonné de l’architecture française du Xie au XVIe siècle de Viollet-le-Duc.
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Le retour est et l'espace libre devant la nef.
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L'espace couvert ouest/est.
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Corbel sur le mur du cloître.
Visite virtuelle de la cathédrale
Vidéo : visite virtuelle de la cathédraleReprésentations picturales
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Le spectacle sur la façade "Couleurs d'été, les arts libéraux".
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"Couleurs d'été" de 2010.
Le peintre français Robert Delaunay a représenté l'édifice dans un tableau de 1912, Les Tours de Laon.
Un timbre français représentant la cathédrale a été émis le 16 janvier 1960.
Texte tiré de l'article Wikipédia "Cathédrale Notre-Dame de Laon" et modifié 22 juillet 2019 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.
Intervenants
Sites Internet pertinents
- archINFORM: Kathedrale Notre Dame
- L'architecture religieuse en Occident: Notre-Dame de Laon (Aisne)
- La Picardie, Terre des Cathédrales: Laon
- Ministère de la Culture: Documentation: Visites: Cathédrale de Laon
- Patrimoine historique et archéologique: Cathédrale de Laon: Prévisites
- Wikipédia: Cathédrale Notre-Dame de Laon
Publications pertinentes
- L'architecture gothique en France 1130-1270. Flammarion, Paris (France), pp. 575. (1990):
- Art & Architecture in Medieval France. Medieval Architecture, Sculpture, Stained Glass, Manuscripts, the Art of the Church Treasuries. Icon Editions (Harper & Row Publishers), New York (États-Unis), pp. 128-135. (1972):
- La cathédrale de Laon. pp. 24. :
- La cathédrale Notre-Dame de Laon (Aisne). Dans: Itinéraires du Patrimoine n°140, Inventaire général (Paris). :
- Dictionnaire des églises de France, Belgique, Luxembourg, Suisse (Tome IV-D). Île-de-France. Robert Laffont, Paris (France), pp. 85-89.
- Informations
sur cette fiche - Structure-ID
20000271 - Publié(e) le:
21.05.1999 - Modifié(e) le:
23.08.2018