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Basilique collégiale Notre-Dame de Beaune

Informations générales

Début des travaux: 12ème siècle
Achèvement: 13ème siècle
Etat: en service

Type de construction

Fonction / utilisation: Collégiale
Matériau: Structure en maçonnerie
Style architectural: Roman
Structure: Voûte cylindrique en tonnelle
Voûte en croisée d'ogives
Fonction / utilisation: Basilique

Prix et distinctions

Situation de l'ouvrage

Lieu: , , ,
Coordonnées: 47° 1' 27.12" N    4° 50' 11.48" E
Montrer les coordonnées sur une carte

Informations techniques

Pour l'instant aucune donnée technique est disponible.

Extrait de la Wikipédia

La basilique Notre-Dame de Beaune est un ensemble canonial datant de la deuxième moitié du XIIe siècle située à Beaune en Côte-d'Or.

La basilique collégiale Notre-Dame de Beaune fait partie des dernières grandes églises romanes de Bourgogne. Sa construction fut entreprise au milieu du XIIe siècle sur le modèle clunysien et fut achevée au début du siècle suivant en conservant une remarquable unité stylistique.

La basilique est classée au titre des Monuments historiques par inscription sur la liste des monuments historiques de 1840. Le bâtiment conventuel (presbytère), quant à lui, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 26 mai 1926.

Historique

Les chanoines entreprirent de faire bâtir l'édifice au milieu du XIIe siècle et la construction, d'est en ouest, ne s'acheva qu'au début du XIIIe siècle. Les bâtiments canoniaux datent de la fin du XIIe siècle, le porche du milieu du XIIIe siècle.

Après l'incendie de 1272, des travaux furent entrepris ; les parties hautes de l'abside furent reconstruites au niveau de l'arcature aveugle : les fenêtres romanes furent remplacées par d'immenses fenêtres gothiques à remplages et des arcs-boutants établis sur les contreforts romans du déambulatoire ; les corniches et les fenêtres du déambulatoire furent remaniées, les toitures et la tour du transept modifiées.

Les chapelles furent ajoutées du XIIIe siècle au XVIe siècle ; les plus remarquables sont la chapelle Saint-Léger ornée de peintures murales et la chapelle du chanoine Bouton construite entre 1529 et 1533. La flèche gothique de l'église fut remplacée par un toit à l'impériale construit de 1580 à 1588, sur les plans d'Hugues Sambin.

La Révolution détruisit la statuaire du portail et une grande partie du mobilier liturgique. Un fragment de l'autel roman fut retrouvé en 1843, et est maintenant exposé dans l'église.

En 1844, Viollet-le-Duc établit un devis de restauration ; les travaux furent exécutés à partir de 1860 sous la direction de Maurice Ouradou, l'architecte beaunois Alphonse Forest étant inspecteur des travaux. Les travaux se concentrent particulièrement sur les extérieurs, les huit arcs-boutants de la tour de la croisée furent détruits à cete occasion. En 1886 le couronnement des parties occidentales fut repris en 1886, ré-inventant au passage l'ensemble de ses ornements sculptés.

Description

L'église

L'église comprend une nef à deux-bas côtés, un transept et un chœur avec abside, déambulatoire et chapelles rayonnantes. La nef, le transept et le chœur sont couverts de voûtes en berceau brisé, les bas-côtés et le déambulatoire de voûtes d'arêtes, le porche, l'abside, les chapelles, le cloître et la salle capitulaire de voûtes d'ogives, la chapelle Bouton d'un plafond. Vers 1690, Gabriel Revel réalisa L'Adoration du Sacré-Cœur de Jésus, une huile sur toile de 243 × 223 cm.

Dans le choeur est exposé une remarquable tenture de la Vie de la Vierge, offerte par le chanoine Le Coq en 1500.

L'édifice dispose de grandes orgues, qui figurent parmi les plus belles de Bourgogne. L'instrument, qui date du XVIIe siècle et a été plusieurs fois modifié, possède un buffet peint et sculpté, quatre claviers, un pédalier et une cinquantaine de jeux. Son titulaire est, depuis 1976, l'organiste Michel Tissier.

Ensemble conventuel

À gauche du chœur se trouve l'ancienne sacristie, à droite, à l'étage, l'ancienne chapelle Saint-Michel (oratoire privé de Nicolas Rolin) dont l'abside, éclairée par une fenêtre plein-cintre, est supportée par un cul-de-lampe et couverte d'une terrasse bordée d'une balustrade. Un couloir permettait la communication avec le bâtiment canonial. Le portail du bras droit du transept ouvre sur une galerie de cloître à sept travées que surmonte une partie des anciens bâtiments canoniaux, actuellement utilisée comme presbytère.

Texte tiré de l'article Wikipédia "Basilique Notre-Dame de Beaune" et modifié 11 octobre 2022 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.

Intervenants

Pour l'instant aucune information est disponible à propos des participants (personnes ou entreprises) dans ce projet.

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Publications pertinentes

  • Informations
    sur cette fiche
  • Structure-ID
    20016900
  • Publié(e) le:
    18.07.2005
  • Modifié(e) le:
    12.08.2022
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