Informations générales
Début des travaux: | 1146 |
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Achèvement: | 12ème siècle |
Etat: | en service |
Type de construction
Fonction / utilisation: |
Église |
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Style architectural: |
Roman |
Structure: |
Voûte cylindrique en tonnelle |
Matériau: |
Structure en maçonnerie |
Prix et distinctions
Situation de l'ouvrage
Lieu: |
Orcival, Puy-de-Dôme (63), Auvergne-Rhône-Alpes, France |
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Coordonnées: | 45° 40' 58.55" N 2° 50' 29.38" E |
Informations techniques
Dimensions
longueur à l'intérieur | 41.35 m | |
longueur hors œuvre | 47.12 m | |
largeur hors œuvre | 31.41 m | |
coupole | hauteur | 21.40 m |
crypte | hauteur | 4.88 m |
nef | hauteur | ø 17.40 m |
largeur du vaisseau central | 6.62 m | |
largeur totale | 14.61 m | |
largeur d'un collatéral | 3.20 m |
Chronologie
ca. 878 | Sous la pression des invasions normandes, des reliques de la Vierge Marie en provenance de « Pont l'Abbei » sont apportées au lieu-dit « Orcivaus ». |
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1102 | Le comte d'Auvergne Guillaume V et sa femme, Philippie de Gévaudan, donnent des revenus suffisants pour la création d'un prieuré à l'abbaye de la Chaise-Dieu. |
1162 | Mathieu et sa femme Agnès donnent tous les biens qu'ils possèdent à Orcival à la condition que leur fils puisse devenir novice à l'abbaye. |
1176 — ou 1180 | Le comte d'Auvergne Guillaume VII et son fils Dauphin donnent la cinquième partie de l'église Sainte-Marie d'Orcival à l'abbé de la Chaise-Dieu. |
1199 | La Dauphine d'Auvergne lègue 30 sols au prieuré d'Orcival. |
1242 | Hugues de la Tour, évêque de Clermont, fonde un chapitre de 25 chanoines et un doyen. |
1353 | Suppression du prieuré qui est rattaché au prieuré Saint-Robert de Montferrand. |
1375 | Louis de Bourbon, beau-frère de Charles V, offre son pennon à la Vierge d'Orcival après avoir chassé les routiers anglés d'Auvergne. |
1478 | Un tremblement de terre fait d'importants dégâts dans l'église. |
1483 | Bulle du pape Sixte IV réduisant les prébendes de chanoines à 12, sans compter celle du Doyen. |
1492 | Le chanoine Antoine Gainhon offre 32 livres pour achever les travaux de réparation de l'église. |
1793 | La flèche du clocher est abattue. La statue de la Vierge échappe au pillage de l'église en la cachant dans l'épaisseur du mur latéral de la tribune. |
1832 — 1886 | Restauration de l'église. |
1894 | Le pape Léon XIII érige l'église en basilique. |
Extrait de la Wikipédia
La basilique Notre-Dame d'Orcival est une église de style roman auvergnat située à Orcival dans le département français du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Elle fait partie des cinq églises romanes d'Auvergne dites « majeures », avec la basilique Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand, l'église Saint-Austremoine d'Issoire, l'église de Saint-Nectaire et l'église Notre-Dame de Saint-Saturnin.
Historique
L'église Notre-Dame d'Orcival fut édifiée entre 1146 et 1178. Au XIe siècle, une église située à l'est du village accueillait une statue de la Vierge extrêmement vénérée ; une légende prétendait qu'elle avait été sculptée par saint Luc. Tout porte à croire que la basilique actuelle fut édifiée en raison du succès grandissant d'un pèlerinage[réf. souhaitée]. Notre-Dame d'Orcival devint alors le nouveau lieu d'accueil de la célèbre statue, conservée aujourd'hui dans le sanctuaire de l'église et qui est depuis l'objet d'un pèlerinage annuel, le Jeudi de l'Ascension.
La basilique a été gravement endommagée par les forts séismes qui secouèrent la région en 1477 et 1490.
Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1840 : elle fait partie de la première liste de monuments historiques français, la liste des monuments historiques de 1840, qui comptait 1 034 monuments.
Elle est un lieu de pèlerinage manouche. Cf C et P Carriot, le voyage manouche, de Petra
Architecture
Architecture extérieure
Structure du chevet
La basilique Notre-Dame d'Orcival présente un remarquable chevet roman auvergnat constitué d'un étagement de volumes de hauteur croissante :
- deux absidioles adossées aux bras du transept
- quatre chapelles rayonnantes
- le déambulatoire
- le chœur
- les bras du transept
- le « massif barlong » (voir ci-dessous)
- le clocher octogonal
Son chevet est donc en tous points comparable à celui de la basilique Notre-Dame-du-Port et plus développé que celui de l'église de Saint-Nectaire (qui n'a que trois chapelles rayonnantes) ou que celui de l'église Notre-Dame de Saint-Saturnin (qui n'en a aucune). Parmi les cinq églises romanes d'Auvergne dites « majeures », seule l'église Saint-Austremoine d'Issoire fait mieux, car elle possède une chapelle axiale rectangulaire.
La silhouette caractéristique et l'élan vertical des chevets romans auvergnats sont dus au « massif barlong », ce parallélépipède allongé transversalement qui surmonte la croisée du transept et est couronné par le clocher. L'élévation progressive des volumes est encore accentuée par les deux toits en appentis du « massif barlong », qui encadrent la naissance du clocher.
Décoration extérieure
Le chevet possède une décoration polychrome en opus reticulatum (qui ressemble à celle du portail carolingien de l'abbaye de Lorsch). Cette décoration est cependant nettement plus sobre que celle que l'on trouve au chevet de l'église Saint-Austremoine d'Issoire: on n'y trouve pas de mosaïque (opus sectile) de rosaces polychromes sous la corniche du chœur.
Le chœur, le déambulatoire et les chapelles rayonnantes possèdent chacun une corniche largement débordante soutenue par des modillons à copeaux.
Les fenêtres du chœur sont surmontées de mosaïques polychromes de losanges réalisés avec du trachyandésite et alternent avec des loges rectangulaires abritant chacune trois colonnettes.
Les arcs des fenêtres du déambulatoire et des chapelles sont bordés d'un cordon de billettes.
Le « massif barlong », quant à lui, est orné de nombreuses fenêtres aux claveaux polychromes.
Façades latérales
La structure des façades latérales de la nef est en tout point semblable à ce que l'on peut observer à la basilique Notre-Dame-du-Port, à l'église Saint-Austremoine d'Issoire ainsi qu'à l'église de Saint-Nectaire : les fenêtres des façades latérales de la nef, bordées d'un cordon de billettes, sont logées sous de grands arcs de raidissement surmontés de triplets de baies aveugles.
Architecture intérieure
L'intérieur n'est pas polychrome comme à Issoire, mais il a la même structure que dans les autres églises romanes majeures de Basse-Auvergne.
Le chœur
Le chœur, voûté en cul de four, est entouré de huit colonnes couronnées de chapiteaux sculptés de motifs végétaux supportant des arcs surhaussés surmontés d'une deuxième série de baies, alternativement ajourées et aveugles.
La crypte
La crypte de la basilique est semi-souterraine ; elle est ainsi éclairée naturellement par quelques vitraux.
Texte tiré de l'article Wikipédia "Basilique Notre-Dame d'Orcival" et modifié 16 décembre 2022 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.
Intervenants
Pour l'instant aucune information est disponible à propos des participants (personnes ou entreprises) dans ce projet.
Sites Internet pertinents
Publications pertinentes
- Auvergne romane. Editions Zodiaque, Saint-Léger-Vauban (France), pp. 37-81. (1958):
- Dictionnaire des églises de France, Belgique, Luxembourg, Suisse (Tome II-B). Auvergne, Limousin, Bourbonnais. Robert Laffont, Paris (France), pp. 103-106.
- Informations
sur cette fiche - Structure-ID
20012903 - Publié(e) le:
13.08.2004 - Modifié(e) le:
28.05.2021