Basilique de Saint-Denis

Martyr de Saint Denis, premier évêque de Paris. Il est enterré à Saint-Denis. Un cimetière se développe autour de sa tombe au IV^ème siècle.

Sainte Geneviève de Paris fait construire une église au-dessus de sa tombe (20.6 m sur 9.5 m).

Arégonde, femme du roi Clothaire I^er, est enterrée à Saint-Denis (tombe mise à jour en 1957).

Le roi Dagobert I^er est enterrée à Saint-Denis.

Charles Martel, grand-père de Charlemagne, est enterré à Saint-Denis.

Pépin le Bref, son fils, y est couronné roi.

Pépin le Bref est enterré devant l'église.

Reconstruction de l'église par l'abbé Fulrad (63 m par 22.6 m).

L'abbé Hilduin ajoute à l'est de la chapelle dédiée à la Vierge et à la trinité. Cette chapelle se trouve dans la partie centrale de la crypte actuelle. Elle sert de chapelle des Bourbons.

Vendredi Saint, deux bandes normandes partent de Jeufosse à cheval en se dirigeant, l'une vers l'abbaye de Saint-Denis, l'autre vers l'abbaye de Saint-Germain-des-Près, pour y capturer leurs abbés et demander une rançon pour les abbés. Le raid sur Saint-Germain-des-Près rate. Mais celui sur Saint-Denis réussi. Les Vikings y font prisonnier Louis [vers 800-867] et son demi-frère Gauzlin ou Gozlin [834 - mort en 886 pendant le siège de Paris], évêque de Paris,. Il était un fils illégitime du comte Rorgon I^er du Maine [mort en 839] et de sa maîtresse Rotrude [vers 775-810), elle-même fille de Charlemagne [742-roi des Francs en 742-empereur en 800-814] et de Hildegarde de Vintzgau [vers 758-783].
Il fut élevé avec Loup de Ferrières [805-862] à l'Abbaye Saint-Pierre de Ferrières en Gâtinais.
Il fut chancelier de son oncle Louis I^er le Pieux [778-roi d'Aquitaine en 781-840], puis de Charles II le Chauve [823-roi de Francie occidentale en 843-empereur en 875-877]. Ce dernier le dit abbé de trois abbayes: Saint-Denis, Saint-Riquier et Saint-Wandrille.

Suger est élu abbé de Saint-Denis. Il remet de l'ordre dans les finances de l'abbaye pour reconstruire l'église. Cette reconstruction sera d'abord faite en conservant l'église carolingienne. Les nouveaux bâtiments ont été faits de part et d'autre.

Début de la construction du massif occidentale. Suger choisit le plan de la façade harmonique rappelant celui des abbatiales normandes mais en intégrant la première rose.

Consécration de la façade occidentale.

Pose de la première pierre du chevet. Agrandissement de la crypte autour de la chapelle de Hilduin.

Réalisation des vitraux du déambulatoire (il ne subsiste que des fragments dans six fenêtres). Le prix de ses vitraux prévu par Suger était de 700 livres.
"Nous avons fait peindre, par des mains délicates de nombreux maîtres de divers pays, une splendide variété de nouveaux vitraux, à la fois en bas et en haut, du premier qui commence la série, l'Arbre de Jessé, au chevet de l'église jusqu'à la fenêtre qui surmonte la porte d'entrée principale. L'une de ces baies, qui nous pousse à nous élever du matériel à l'immatériel, représente l'apôtre Paul tournant la meule." (Liber de rebus in administratione sua gestis de Suger)

Consécration du chevet.
"Le nouveau chevet étant réuni au narthex,
L'église étincelle, éclairée en son vaisseau médian,
Car lumineux est ce qui joint en clarté deux sources de lumière.
L'œuvre fameux resplendit de cette clarté nouvelle.
L'agrandissement fut réalisé de nos jours.
C'est moi Suger qui ait dirigé les travaux."
(La geste de Louis VI par Suger. Traduction Michel Bur; Imprimerie Nationale 1994).

Porte des Valois qui se trouve actuellement dans le transept nord.

Les travaux de reconstruction de la nef sont interrompus à la mort de Suger (13 janvier 1151).

L'abbé Eudes Clément (abbé de 1228 à 1245) fait entreprendre la reconstruction en conservant le massif occidental, le déambulatoire et les chapelles rayonnantes de Suger. L'architecte appelé le Maître de Saint-Denis ou le Maître de 1231 commence par modifier le chœur de Suger et le bras nord du transept.

L'abbé Eudes Clément démissionne. Il est remplacé par Guillaume de l'assassinat (abbé de 1245 à 1254), puis par Henri Mallet (1254 à 1258).

Pierre de Montreuil est désigné un acte de vente comme maçon sur le chantier de l'abbaye. Intervention probable sur la rose du transept sud et sur les travées occidentales de la nef.

Mathieu de Vendôme élu abbé. Il fait terminer l'église.

Le transept est terminé.

L'église est terminée.

Consécration de l'église.

Construction de la chapelle des Valois (détruite à partir de 1719).

Les religieux suppriment les statues-colonnes des portails de la façade occidentale et le trumeau du portail central.

Les tombeaux sont profanés.

Disparition des vitraux du XIII^e siècle.

Les vitraux du déambulatoire sont démontés et déposés au Musée des Monuments Français.

Napoléon fait restaurer l'abbaye.

Les tombeaux qui se trouvaient dans le Musée des Monuments Français sont ramenés à Saint-Denis ainsi que ce qui restait des vitraux de Suger.

L'architecte François Debret dirige la remise en état et aménagement des lieux.

Destruction de la flèche de la tour nord par François Debret. Il est remplacé par Eugène Viollet-le-Duc.