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Informations générales

Début des travaux: 1969
Achèvement: 1972
Etat: en service

Type de construction

Structure: Barrage en remblai et enrochement
Fonction / utilisation: Barrage hydroélectrique

Situation de l'ouvrage

Lieu: , ,
Contient le/la:
  • Bandama
Coordonnées: 7° 1' 52.56" N    5° 28' 24.24" W
Montrer les coordonnées sur une carte

Informations techniques

Dimensions

hauteur 58 m
longueur de crête 1 500 m
capacité du réservoir 27 675 000 m³
surface du réservoir d'eau 178 km²

Extrait de la Wikipédia

Le barrage de Kossou se situe dans la circonscription de Yamoussoukro, à une quarantaine de kilomètres de la ville, au centre de la Côte d'Ivoire.

Caractéristiques

Sur le Bandama Blanc, la retenue de 30 milliards de m³ d'eau forme un lac de 150 kilomètres de long, recouvrant 1700 kilomètres carrés de terre.

Il permet :

  • pour l'agriculture, l'irrigation de 50 000 hectares de terre ;
  • pour la pêche, 20 000 tonnes de poisson par an ;
  • une production d'électricité de 535 millions de kilowattheures ;
  • déplacement de plus de 75 000 d'habitants.

La construction du barrage de Kossou, le troisième de Côte d'Ivoire, débuta en 1969. Kossou, par la création en pays Baoulé d'un plan d'eau aussi étendu que le lac Léman, a modifié bien des choses. Cent mille paysans ont dû accepter d'abandonner leurs villages et leurs habitudes, de se regrouper et de pratiquer d'autres cultures.

Déroulement des travaux

Afin de loger ses travailleurs pendant la durée du chantier, l'entreprise construisit un village. Le barrage terminé, les hommes partirent et le village devint désert. Félix Houphouët-Boigny raconte :

"Lorsque nous avons décidé la construction du barrage de Kossou, j'ai appelé Aoussou Koffi. Sa famille, arrivée dans la région avec les compagnons de Boigny N'Dri, s'est installée à une vingtaine de kilomètres de Yamoussoukro ; il est mon cousin. C'est lui que j'ai affecté à la direction de la nouvelle Autorité pour la Vallée du Bandama (AVB) parce que je savais qu'il allait devoir affronter un problème très délicat : celui de l'immersion des tombes. Lorsqu'il fallut aborder avec les villageois baoulés la question des tombes de leurs ancêtres qui allaient disparaître sous les eaux, nous rencontrâmes l'hostilité de tous."

"Je les comprenais : les Baoulés ont le culte des morts, et il faut être Baoulé pour ressentir la peine immense causée par l'idée de ne plus pouvoir voir les tombes de leurs parents. Mais je leur ai dit que la Reine Pokou a dû sacrifier son unique enfant dans les flots du fleuve Comoé pour obtenir le passage des Baoulés. Et je leur ai dit qu'on leur demandait aujourd'hui de sacrifier les tombes de leurs aïeux."

Ils se sont retirés, et en revenant, ont dit : "Nous ne ferons pas moins que la Reine". Deux cents villages ont été immergés.

Achèvement

En 1978, soit neuf ans après le début de sa construction, le rendement de la centrale hydro-électrique n'est pas aussi élevé que prévu ; un prélèvement intensif d'eau pour le complexe sucrier de Ferkessédougou en est responsable.

Une partie des villages reconstruits sont appelés villages AVB ; il s'agit entre autres de Kossou, Bocabo, Angossé, Attrénou, Kongouanou et Suibonou. Trois mille six cents anciens paysans, en général baoulés, sont devenus pêcheurs. Leur production en 1978 s'est élevée à 10 000 tonnes.

En 2010, une navette nautique est mise en place entre les deux rives du lac, de Bouaflé à Sakassou.

Critiques

Le barrage, en ralentissant le débit du fleuve Bandama, a contribué à l'aggravation de l'érosion des villages côtiers par la mer comme notamment celui de Lahou-Kpanda

Texte tiré de l'article Wikipédia "Barrage de Kossou" et modifié 23 juillet 2019 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.

Intervenants

Pour l'instant aucune information est disponible à propos des participants (personnes ou entreprises) dans ce projet.

Sites Internet pertinents

  • Informations
    sur cette fiche
  • Structure-ID
    20012467
  • Publié(e) le:
    15.07.2004
  • Modifié(e) le:
    02.04.2017
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