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Informations générales

Autre nom(s): Autoroute du Nord, Autoroute Paris-Lille
Début des travaux: 1954
Achèvement: 1967
Etat: en service

Type de construction

Fonction / utilisation: Autoroute

Situation de l'ouvrage

km Nom
Montrer les coordonnées sur une carte

Informations techniques

Dimensions

longueur totale 211 km

Extrait de la Wikipédia

L’autoroute A1 est une voie rapide de type autoroutier qui relie entre elles les villes françaises de Paris et de Lille. Elle est également appelée « autoroute du Nord » ou « autoroute Paris-Lille ». Commencée en 1950 entre Lille et Carvin, l'autoroute est terminée en 1967 ; il s'agit de la première autoroute reliant Paris à une métropole française.

Longue de 211 km, l'autoroute dessert la banlieue nord de Paris, notamment le Stade de France, Le Bourget, l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et le parc Astérix. Ensuite, elle traverse la Picardie, en parallèle avec la LGV Nord, sans rencontrer directement les grandes villes de cette région.

À mi-chemin entre Amiens et Saint-Quentin, à environ 120 km de Paris au niveau d'Ablaincourt-Pressoir, elle croise l'autoroute A29. Vingt kilomètres plus loin, l'autoroute se scinde et donne naissance à l'autoroute A2 (appelée Paris – Bruxelles). Elle se poursuit jusqu'à Lille croisée par l'autoroute A26 vers Calais puis l'autoroute A21 vers Douai et Lens ; elle continue vers Villeneuve-d'Ascq grâce à l'autoroute A22. Enfin, elle croise, à son arrivée à Lille, l’autoroute A25 vers Dunkerque.

Historique

Années 1930 : les différents projets

Lors du premier congrès international des autoroutes à Genève du 31 août au 2 septembre 1931, un ingénieur des Ponts et Chaussés décrit une autoroute allant du Bourget à Lille avec une bifurcation vers Calais à hauteur de Breteuil. Le tracé serait de 209,500 km dont 84,700 km sur le tronçon commun. Selon ses calculs, son projet d'autoroute aurait coûté pour les 209,500 km de route reliant Paris à Lille, 330 millions de francs, soit 1 575 000 francs par kilomètre.

Dans le plan Prost, la route du Nord sert principalement à relier Paris à l'aéroport du Bourget. Le tracé débute à l'est de l'aéroport, sur la route nationale 2 pour traverser La Courneuve, Saint-Ouen-sur-Seine et rejoindre la porte Maillot, à l'ouest de Paris. L'autoroute pourrait également recevoir le flux de véhicule venant de Belgique ou du nord de la France par les routes nationales 2 et 17.

Années 1950-1960 : la construction et l'inauguration de l'autoroute

Le début de la construction d'une « autoroute sud de Lille » a lieu en septembre 1950 entre l'embouchure sur des anciennes fortifications de Lille et Carvin. À cette date, seule une portion de l'A13 avait été réalisée en France ; il s'agit d'une des premières autoroutes « de dégagement ». Ce chantier est terminé le 15 octobre 1954 ; l'autoroute est inaugurée neuf jours plus tard, par Jacques Chaban-Delmas, ministre des Transports, et est ouverte à la circulation le 15 novembre. La route est prolongée en 1954 vers la gare de Lille-Flandres, en 1960 au Grand Boulevard et en 1962 à la route nationale 17.

Alors qu'il était envisagé à l'origine que l'A1 se termine Porte de Paris à Saint-Denis, il est décidé en 1960 de la prolonger jusqu'au boulevard périphérique par le quartier Bel-Air en partie démoli à cette occasion puis par la Plaine Saint-Denis. Les travaux du tracé vers Paris sont réalisés à partir de 1961, via les tronçons Saint-Denis – Paris (porte de la Chapelle), puis Le Bourget – Saint-Denis, l'ouverture à la circulation entre Saint-Denis et la porte de la Chapelle étant réalisée le 17 décembre 1965. La section sud sur l'avenue Wilson a été construite dans une tranchée de six mètres afin de pouvoir passer sous les ponts ferroviaires, les 600 000 mètres cubes de déblais servant notamment à l'aménagement du parc Georges-Valbon. La couverture de l'A1 est alors rejetée par l’État, ce qui précipite la dégradation des conditions de vie et fermeture des commerces de l'avenue. Elle n'est réalisée qu'au moment de la construction du Stade de France.

En 1958, le tronçon entre Carvin et Gavrelle est réalisé[réf. Souhaitée]. Le 30 décembre 1964, Marc Jacquet, ministre des Transports, inaugure 35 kilomètres de voies construites, entre Senlis et Le Bourget, les premières à péage en France, qui doivent desservir le nouvel aéroport de Roissy. Le tronçon entre Senlis et Roye est inauguré le 29 novembre 1965 par Marc Jacquet, et c'est à cette occasion que l'autoroute prend le nom d'A1. Le tracé s'achève par l'ouverture des tronçons reliant Roye à Bapaume, le 16 décembre 1966, puis Bapaume à Fresnes-lès-Montauban le 29 novembre 1967. René Chopin, le président de la SANEF, la société qui gère la concession de l'autoroute, déclare alors que le chantier de l'autoroute du Nord a coûté au total 1 172 millions de francs. Dès son achèvement, l'autoroute A1 est la voie routière française qui concentre le plus important trafic de marchandises, et un trafic de 10 000 véhicules par jour est observé au niveau du péage de Fresnes-lès-Montauban. Il s'agit de la première autoroute qui relie Paris à une métropole de France.

Années 2000-2019 : la modernisation et l'amélioration du réseau

Depuis le début de 2008, dans la partie francilienne, l'autoroute A1 (ainsi que l'A15, l'A115 et une partie de la RN 184), n'est plus éclairée à la suite de vols de câbles. La seule partie qui restait éclairée sur l'autoroute A1 à la suite de ces vols était le viaduc au-dessus du canal Saint-Denis.

Depuis le 22 avril 2009, une voie expérimentale dédiée aux taxis et aux bus a été mise en place entre l'aéroport de Roissy et Paris.

Entre Carvin et Lesquin, la route a été réhabilitée durant les étés 2011, 2012 et 2013.

Les péages de Chamant et de Fresnes-lès-Montauban ont été rénovés en 2013.

Depuis 2017, des améliorations ont été réalisés pour éviter des accidents ; les anciens luminaires sont remplacés par des nouveaux équipements à diode électroluminescente (LED), les réseaux d’alimentation électrique sont réhabilités et sécurisés et les postes à haute tension sont également modernisés. De Paris à La Courneuve (A86), l'autoroute A1 est de nouveau éclairée.

En 2024, elle devrait être éclairée jusqu'à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle[réf. Nécessaire].

Description

Caractéristiques

L'autoroute A1 relie la porte de la Chapelle sur le boulevard périphérique de Paris à l'autoroute A25 et à la route nationale 356 à hauteur de Lille. Sa longueur est de 211 km. C'est l’autoroute française la plus fréquentée.

Elle est concédée à la Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (SANEF) sur la partie payante jusqu'au 31 décembre 2032. Entre l'échangeur de l'autoroute A21 et la route nationale 356, elle fait partie du ressort de la Direction interdépartementale des Routes Nord.

L’autoroute A1 est aussi :

  • la E19 de  01 Échangeur Porte de la Chapelle jusqu’à l’échangeur A2 ;
  • la E15 de l’échangeur A1 / A3 / A104 jusqu’à l’échangeur A1 / A26 ;
  • la E17 de l’échangeur A1 / A26 jusqu’à l'échangeur A1 / A27 ;
  • la E42 de l’échangeur A1 / A27 jusqu’à l’échangeur A1 / A25.

Futur

  • Couverture de l'ensemble de l'A1 qui traverse la banlieue nord de Paris (éventuellement).
  • Modification de l'échangeur A1-A86 à Pleyel.
  • Création d'un échangeur permettant l'accès à la Francilienne Nord (RN104) et au contournement Est des voies à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle.
  • Une reconfiguration de l'échangeur A1/A3/D370 est prévue dans le cadre de la création de la ZAC Triangle de Gonesse pour lui donner un accès supplémentaire.
  • Création d'un demi-échangeur à Templemars
  • Régulation dynamique de la vitesse dans le secteur de la métropole européenne de Lille, avec la possibilité de dédier une voie au covoiturage
  • Modification des voies de l'échangeur   19 à Seclin

Impact

À l'époque de sa construction, l'autoroute fut considérée comme le « chantier du siècle ». Celle-ci a donné lieu à des scènes de grand intérêt de la part du public, alors que pour les personnels employés à la réalisation de l'ouvrage, les conditions de travail ont été particulières :

« Sur certaines parties du chantier, il a même fallu poser des barbelés. Les gens venaient, le dimanche, visiter les sites et roulaient sur les couches avant la pose du bitume….L'ambiance était formidable. C'était le Far West. On ne comptait pas les heures. Travailler seize heures par jour sur ce genre d'ouvrage était courant…Depuis, pour un ouvrage comparable, on a fortement réduit le personnel et on met au moins deux fois moins de temps… »

En 1961, lors de la construction de l'autoroute en Artois, les agriculteurs expropriés ont demandé un remembrement de leurs terres. Celui-ci a été accordé dès l'année suivante, dans la loi complémentaire à la loi d'orientation agricole avec effet rétroactif.

Texte tiré de l'article Wikipédia "Autoroute A1 (France métropolitaine)" et modifié 7 janvier 2022 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.

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    sur cette fiche
  • Structure-ID
    10000247
  • Publié(e) le:
    17.03.2003
  • Modifié(e) le:
    28.05.2021
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