Informations générales
Etat: | en ruines |
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Type de construction
Fonction / utilisation: |
Aqueduc |
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Situation de l'ouvrage
km | Nom |
Informations techniques
Dimensions
longueur totale | 25 km | |
altitude au départ | 700 m | |
altitude à l'arrivée | 280 m | |
nombre de siphons | 1 | |
débit estimé | 13 000 m³/d | |
Canal | largeur | 0.50 m |
Remarques
Origine: captage à l'amont d'Yzeron. Sur son tracé il collecte de l'eau provenant de plusieurs sources et ruisseaux près de Pollionnay.
Le canal passe sous le bourg de Vaugneray, au hameau de Recret, au-dessus de Grézieu, le plateau de Craponne.
Double siphon pour franchir la vallée de Charbonnières entre le plateau de Craponne et le plateau du Point-du-Jour. Entre les deux siphons a été élevé deux tours de 4,50 m de côté et 15 m de hauteur (les Tourillons): la première joue le rôle de réservoir de fuite pour le siphon amont de 2 000 m de longueur et 30 m de flèche-- la seconde, de réservoir de chasse pour le siphon aval de 4 000 m de long et 90 m de flèche
Arrivée dans Lyon: inconnue
Extrait de la Wikipédia
L’aqueduc de l'Yzeron (parfois nommé aqueduc de Craponne) est l’un des quatre aqueducs antiques de Lyon desservant la ville antique de Lugdunum. Il doit son nom au fait qu'il puise l'eau sur le bassin hydrologique de la rivière Yzeron, affluent du Rhône. Contrairement aux autres aqueducs de la ville antique, il est constitué de plusieurs branches de captation.
Une datation controversée
Selon Camille Germain de Montauzan, l'aqueduc de l'Yzeron fut le second dans l'ordre de construction, durant le règne d'Auguste, peut-être vers l'an 9 avant Jésus-Christ.
Description
L'aqueduc d'Yzeron, le deuxième construit dans l'ordre chronologique, est aussi le deuxième plus court. Il est différent des trois autres en ce qu'il est le seul qui soit ramifié. Il prend sa source principale à Yzeron, mais d'autres existent, notamment à Pollionnay et Vaugneray. Les différentes canalisations confluent à Grézieu-la-Varenne et Craponne, d'où le nom d'« aqueduc de Craponne » donné à cet ouvrage par Camille Germain de Montauzan.
C'est un aqueduc qui comportait un siphon double, c'est-à-dire deux siphons successifs avec un réservoir intermédiaire terminant le premier et commençant le deuxième, dont les piles sur le lieu-dit du Tourillon à Craponne en sont les témoins. Ces piles supportaient le réservoir intermédiaire.
Contrairement aux aqueducs du Gier et des Monts-d'Or, l'ouvrage d'Yzeron prenait sa source à une altitude particulièrement élevée : 710 mètres à 715 mètres (mais 600 mètres pour la branche de Vaugneray). Toutefois, cela ne constituait pas forcément un atout, une pente trop forte pouvant entraîner une vitesse excessive de l'eau, et en conséquence une usure rapide de la structure du canal. Aussi cet aqueduc fut-il le lieu d'expérimentation du procédé des chutes brise-pente. Long de 26 à 40 kilomètres suivant les branches, il arrivait à une altitude estimée à 268 mètres, dans l'actuel quartier du Point-du-Jour. Selon Camille Germain de Montauzan, son débit se situait entre 12 000 m3 jour−1 (129 L s−1) et 15 000 m3 jour−1 (176 L s−1). Les études actuelles se montrent moins assurées et Jean Burdy ne donne pas de volume.
Tracé
L’aqueduc traverse les communes actuelles d’Yzeron, Vaugneray, Pollionnay, Grézieu-la-Varenne, Craponne, Francheville, Tassin-la-Demi-Lune, le 5e arrondissement de Lyon.
Texte tiré de l'article Wikipédia "Aqueduc de l'Yzeron" et modifié 8 juillet 2024 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.
Intervenants
Pour l'instant aucune information est disponible à propos des participants (personnes ou entreprises) dans ce projet.
Sites Internet pertinents
Publications pertinentes
- Les aqueducs romains de Lyon. Presses universitaires de Lyon, Lyon (France), pp. 210. (2002):
- Lyon. Lugdunum et ses 4 aqueducs. Dans: Dossiers d'Archéologie, n. 38 (octobre - novembre 1979), pp. 62-73. (1979):
- Informations
sur cette fiche - Structure-ID
10000252 - Publié(e) le:
26.03.2003 - Modifié(e) le:
25.11.2021