Abbaye Saint-Pierre de Marcilhac-sur-Célé

Saint Didier d'Auxerre lègue à l'abbaye de Saint-Amans de Coronzac près de Vers et de Cahors, qu'il a fondé plusieurs lieux dont un Marcillago qui pourrit être Marcilhac.
Un peu plus tard saint Didier, évêque de Cahors, ministre du roi Dagobert (mort en 650) fait ma même donation.
Il se peut que le moine copiste ait fait des erreurs d'attribution.

Les moines d l'abbaye de Saint-Amant se réfugient à Marcilhac avec leurs reliques pendant des attaques de pillards sarrasins.

Dans un cartulaire de l'abbaye de Moissac il est écrit que Pépin, roi d'Aquitaine, prend sous sa sauvegarde le monastère de Moissac et ses dépendances dont la cella située à Marcilhac au bord du Célé en Quercy.

Construction dune église dont le portail occidental actuel est le seul vestige.

Testaments d'Adhémar des Échelles, vicomte de Tulle, et de Raymond comte de Rouergue en faveur de Marcilhac.

Les moines de Moissac s'y seraient réfugiés pendant une incursion hongroise.

Dieudonné, évêque de Cahors, et son chapitre concèdent à l'abbaye l'église de Rocamadour.

Mais son successeur laisse les moines de Tulle s'installer à Rocamadour où ils développent l pèlerinage. Cela entraîne des luttes entre les deux abbayes jusqu'à la transaction de 1193 où Marcilhac abandonne ses droits pour 3000 sols au profit de Tulle.

Reconstruction de l'abbaye, probablement sous l'abbatiat de Gombert.
Il en subsiste la salle capitulaire et les ruines des premières travées de la nef. L'abbaye étant placée sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle entre les abbayes de Conques et de Moissac, l'église devait pouvoir recevoir de nombreux pèlerins. Les ruines et l'abbatiale actuelle donnent à imaginer les dimensions que devait avoir l'église, proches de celles de l'abbatiale de Conques.

Période de prospérité de l'abbaye sous la direction des abbés Guillaume de Saint-Bressous, Guillaume de Boissières et Réginald de Concots.

La guerre de Cents Ans (1337-1453) est une période de pillages et de destructions.

Raymond III d'Hébrard devient abbé (1417-1461). La famille d'Hébrard dirigera l'abbaye pendant deux siècles. Il entreprend la restauration du transept de l'abbaye et de ses dépendances.
Devenu évêque de Byblos in partibus infédelium, il résilie l'abbaye au profit de son neveu.

Abbatiat de Guillaume III d'Hébrard qui restaure les finances de l'abbaye.

Abbatiat de Guillaume IV d'Hébrard qui laisse la gestion de l'abbaye à son frère Frotard.

Abbatiat de Frotard d'Hébrard Poursuite des travaux de restauration de l'abbaye mais avec de faibles revenus disponibles.

Abbatiat de Jean II d'Hébrard après le renoncement à l'abbaye de son oncle.

Abbatiat de Jean III d'Hébrard, neveu du précédent, qui renonce à l'abbaye à la mort de son frère pour s'illustrer dans la carrière militaire.

Abbatiat de Christophe d'Hébrard, frère du précédent.

Pillage de l'abbaye par les Protestants. Le monastère est brûlé et abattu.

François Dumont (ou Jean IV) est abbé. Il entreprend la reconstruction de l'église et du monastère. Un mur clos l'église au niveau de la 4^ème travée de la nef.

Tentatives de restauration de l'abbaye.

Le monastère est supprimé.

L'abbaye est déclarée bien national. De nombreux habitants rachètent des bâtiments de l'abbaye

Le culte est de nouveau autorisé dans l'abbatiale devenue église paroissiale.

La commune rachète la salle capitulaire.