Informations générales
| Achèvement: | 12ème siècle |
|---|---|
| Etat: | en service |
Type de construction
| Structure: |
Dôme |
|---|---|
| Fonction / utilisation: |
Église |
| Matériau: |
Structure en maçonnerie |
| Style architectural: |
Roman |
Prix et distinctions
Situation de l'ouvrage
Informations techniques
Dimensions
| hauteur de la tour | 25 m | |
| longueur de la nef et du chœur | 48 m | |
| Hauteur sous clef des coupoles | 24 m | |
| largeur de la tour | 9 m | |
| coupole | diamètre | 11 m |
| nef | largeur dans l'œuvre | 14 m |
Chronologie
| début du 10ème siècle | Construction de la tour ouest du porche de l'église |
|---|---|
| 909 | Par testament, saint Géraud, comte et abbé d'Aurillac, donne la moitié de ce qu'il possède au confluent de la Dordogne et de la Borrèze aux religieux de son abbaye. |
| 930 | Don du vicomte Frotard, de sa femme et de son fils Géraud de leurs biens à Souillac. |
| 1075 — 1128 | Pierre de Césières (= 1107), abbé d'Aurillac, Géraud d'Ussel et Archambaud entreprennent la construction de l'église et de l'abbaye. |
| 1142 — 1150 | Les doyens Guillaume et Willibert achèvent les travaux. |
| 1331 — 1355 | Siège et prise de Souillac par les Anglais. Rachat par le pape Innocent VI. |
| 15ème siècle | Le monastère est très prospère. Il possède 80 églises. |
| 1453 | Pillages jusqu'à la fin de la guerre de Cent ans. Après la guerre, le doyen Guy n'ont fait venir des colons. |
| 1562 | Guerre de religions: la ville est prise par les protestants. Démantèlement de l'ancien portail. Les morceaux sont remontés à l'intérieur de l'église. |
| 1573 | Nouvelle prise de la ville. Les bâtiments de l'abbaye sont détruits et l'église ravagée (portail extérieur démoli). |
| 1626 — 1684 | Abbatiat d'Henri de la Mothe-Houdancourt qui fait restaurer l'abbatiale et les bâtiments conventuels. Ce qui reste du portail extérieur est remonté à l'intérieur de l'église. |
| 1684 — 1746 | Abbatiat de Jacques Auguste de Thou qui fait terminer les travaux de restauration en 1712. |
| 1712 | Pose de la dernière pierre de la restauration de l'abbaye. |
| 1790 | L'abbaye devient domaine public. |
| 1801 | Réouverture de l'église et réparations urgentes. |
| 1803 | L'abbatiale devient église paroissiale. |
| 1932 | Mise à nu des coupoles. |
| 1948 — 1950 | Restauration de la tour-porche. |
| 1965 — 1974 | Restauration de l'intérieur de l'église. |
| 1980 — 1990 | Réfection des toitures et des coupoles. |
Extrait de la Wikipédia
L'abbaye Sainte-Marie de Souillac est une ancienne abbaye bénédictine située à Souillac dans le département du Lot.
Histoire
Lorsque les bénédictins s'installent dans la plaine de Souillès - ainsi nommée d'un mot local « souilh » signifiant lieu boueux et marécageux -, ils remplacent une communauté fondée, d'après la tradition, par saint-Éloi. Les moines assèchent sans relâche et transforment le marécage en un riche domaine. Plusieurs fois ruinée et saccagée pendant la guerre de Cent Ans, l'abbaye se relève grâce à la ténacité des abbés, mais les guerres de Religion lui causent des dommages encore plus grands. Reconstruite au XVe siècle, et rattachée alors à la Congrégation de Saint-Maur, l'abbaye cesse d'exister à la Révolution, ses bâtiments étant transformés en magasin des tabacs.
L'église abbatiale Sainte-Marie est devenue l'église paroissiale de Souillac, en lieu et place de l'église Saint-Martin, détruite lors des guerres de religion.
Architecture
L'église remonte au XIIe siècle et s'apparente aux édifices de style byzantin tels que Périgueux avec la cathédrale Saint-Front et Cahors avec la cathédrale Saint-Étienne en connaissent, mais elle est plus évoluée dans ses formes, plus légère dans son élévation. De l'extérieur on admire un ravissant chevet aux absidioles pentagonales, et une étonnante tour. Le transept est particulièrement important, tandis que le chœur, polygonal, s'ouvre sur plusieurs chapelles.
À l'intérieur, des reliefs proviennent du projet avorté d'un grand porche occidental qui aurait dû ressembler à celui de Moissac et qui ne fut jamais réalisé. Ils présentent sur trois registres la légende de Théophile, qui vendit son âme au diable et la préparation au sacrifice d'Isaac. À droite (en regardant le portail), on observe le très curieux « pilier de Souillac », enchevêtrement impressionnant de monstres, à la finalité indéfinie faute de documents. Du même côté, on remarque la prodigieuse figure du prophète Isaïe, chef-d’œuvre de l’ensemble, et qui devrait être considérée comme une œuvre marquante de la sculpture mondiale.
Texte tiré de l'article Wikipédia "Abbaye Sainte-Marie de Souillac" et modifié 11 octobre 2022 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.
Intervenants
Pour l'instant aucune information est disponible à propos des participants (personnes ou entreprises) dans ce projet.
Sites Internet pertinents
Publications pertinentes
- (1995): Histoire de l'architecture française (Tome 1). Du Moyen Age à la Renaissance, IVe siècle - début XVIe siècle. Editions du Patrimoine, Mengès, Paris (France), pp. 478.
- (1959): Quercy roman. Editions Zodiaque, Saint-Léger-Vauban (France), pp. 340.
- (1983): Les royaumes d'Occident. Gallimard. L'univers des formes, Paris (France), pp. 446.
- (1989): Sainte-Marie de Souillac. Présenté pendant: Congrès archéologique de France, 147ème session, Quercy, 1989, pp. 481-508.
- Informations
sur cette fiche - Structure-ID
20003488 - Publié(e) le:
09.06.2002 - Modifié(e) le:
29.08.2022
