0
  • DE
  • EN
  • FR
  • Base de données et galerie internationale d'ouvrages d'art et du génie civil

Publicité

Cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation de Moulins

Informations générales

Début des travaux: 15ème siècle
Achèvement: années 1990
Etat: en service

Type de construction

Style architectural: Gothique flamboyant
Structure: Voûte en croisée d'ogives
Fonction / utilisation: Cathédrale
Matériau: Structure en maçonnerie
Style architectural: Néogothique

Prix et distinctions

Situation de l'ouvrage

Lieu: , , ,
Coordonnées: 46° 34' 0.31" N    3° 19' 54.33" E
Montrer les coordonnées sur une carte

Informations techniques

Pour l'instant aucune donnée technique est disponible.

Chronologie

990

Quatre frères, Wion, Lambert, Bérard et Guillaume, vendent au prieuré de Souvigny une chapelle dédiée à Saint-Pierre, située à Molinis.
C'est le premier acte mentionnant la ville.

1097

Le pape Urbain II confirme les donations faites au prieuré de Souvigny, dont la capella de Molinis.

1100

Norgandus, évêque d'Autun, abandonne aux moines de Cluny, dont relève le prieuré de Spouvigny, l'ecclesia Molinis.
La chapelle est donc devenue une église, ce qui semble montrer que la population s'est accrue.
On peut supposer qu'elle s'élève près du château des futurs ducs de Bourbon.

19 octobre 1378

Le pape Clément VII [1342-pape en 1378-1394] adresse à l'évêque de Nevers la bulle d'érection de la chapelle, autrefois dédiée à saint Pierre puis placée sous le vocable de Notre-Dame, en collégiale.
Louis II [1337-1410], troisième duc de Bourbon en 1356, souhaitait que sa chapelle soit en rapport avec son rang politique. Pour cela il avait au préalable conclu un accord avec le prieur de Souvigny donnant à ce dernier la jouissance d'un des canonicats de la collégiale.

7 décembre 1386

Entre 1378 et 1385, Louis II de Bourbon combat le roi de Navarre Charles II le Mauvais en Normandie puis les Anglais en Gascogne.
L'évêque de Nevers, en présence du prieur de Souvigny, procède à l'installation du chapitre qui comprend un doyen, douze chanoines et quatre clercs.
Les chanoines sont présentés par le duc, sauf un choisi par le prieur de Souvigny. Le premier doyen est nommé par le duc et institué par le pape. Les successeurs seront élus par le chapitre et confirmés par le prieur de Souvigny.

1390

Louis II de Bourbon donne l'ordre de reconstruire une église plus importante.

1422

A l'occasion de la création d'un office de chantre, les doyens du chapitre de la collégiale s'engagent à faire dire deux messes perpétuelles «ou ailleurs en un lieu convenable en cas que ladite église serait abattue pour la nouvellement faire bâtir et édifier».

5 août 1468

La tradition en fait la date de la pose de la première pierre de la nouvelle collégiale par Agnès de Bourgogne [1407-mariée au duc de Bourbon en 1425-1476], veuve du duc de Bourbon Charles Ier [1401-duc de Bourbon en 1434-1456] et mère du duc Jean II [1426-duc de Bourbon et d'Auvergne en 1456-1488].

1474

Date de début des travaux. Il vont durer près de trente ans sous le duc Pierre II [1438-duc en 1488-1503] qui avait épousé Anne de France [1461-1522], fille du roi Louis XI [1423-roi de France en 1461-1483] et de Charlotte de Savoie.

1503

A la mort de Pierre II, sa fille Suzanne de Bourbon [1491-1521] lui succède.

1505

Suzanne de Bourbon épouse son cousin qui devient Charles III de Bourbon [1490-1527].
Il était comte de Montpensier, comte de Clermont, dauphin d'Auvergne. Par son mariage il devient duc de Bourbon, duc d'Auvergne, comte de Forez, comte de la Marche et sieur de Beaujeu. C'est alors un des seigneurs le plus puissant du royaume.
Connétable de France, il participa à la bataille de Marignan [1515].

1521

A la mort de Suzanne de Bourbon, Louise de Savoie [1476-1531], mère du roi François Ier [1494-roi de France en 1515-1547] réclame l'héritage de Suzanne de Bourbon en temps que descendante en ligne directe du duc de Bourbon et petite-fille de Charles Ier de Bourbon.
Un procès va en résulter qui donne raison à Louise de Savoie.

1523

Soumis aux brimades de la cour, Charles III de Bourbon décide de trahir le roi et passe au service de l'empereur Charles Quint. Il devient le commandant des armées impériales en Italie.

24 février 1525

Bataille de Pavie. L'armée impériale commandée par Charles de Bourbon bat l'armée du roi de France.
Les Français perdent environ 10 000 hommes. Une grande partie des cadres de l'armée, dont Guillaume Gouffier de Bonnivet ou Jacques de La Palice [inventeur malgré lui de la première lapalissade «un quart d'heure avant sa mort il était encore en vie»], sont tués dans la bataille. Le poète Clément Marot y est blessé au bras.
François Ier est fait prisonnier.
Il sera détenu pendant un an en Espagne avant le versement d'une rançon par la France et la signature d'un traité l'engageant à abandonner la revendication de l'Artois, la Bourgogne et la Flandre et à renoncer à ses prétentions sur l'Italie.

6 mai 1527

Au début de l'attaque contre la ville de Rome, Charles III de Bourbon est tué. Personne ne pourra arrêter les soldats qui vont mettre à sac la ville pendant un mois. Le pape Clément VII [1478-pape en 1523-1534] doit se réfugier au château Saint-Ange défendu par l'orfèvre Benvenuto Cellini [1500-1571] qui y servira comme artilleur.

7 mai 1527

A la mort du connétable de Bourbon, Charles de Bourbon-Vendôme [1489-1537], descendant en ligne directe de Louis Ier de Bourbon [vers 1280-1340], petit-fils du roi de France Louis IX [1214-roi de France en 1226-1270], hérite du titre de duc de Bourbon, tandis que la Couronne annexe le duché.
Son fils Antoine de Bourbon [1518-1562] hérite à sa mort du titre de duc de Bourbon. Par son mariage avec Jeanne d'Albret le 20 octobre 1548 à Moulins il devient roi de Navarre. Antoine de Bourbon est le père du roi Henri IV [1553-roi de France en 1589-1610].

1531

A la mort de Louise de Savoie, François Ier hérite de ses domaines. Les terres que possédait en propre Charles de Bourbon avaient fait retour au domaine royal après sa trahison.

1540

Faute d'argent, la nef de la collégiale se termine sur un mur percé d'une rosace.

1789

Avant la Révolution il est décidé la création d'un évêché. Moulins dépend au spirituel de l'évêque d'Autun qui est représenté par un vicaire général.

4 mars 1790

L'assemblée constituante crée 83 départements. Il est alors prévu qu'il y ait un évêché par département.

12 juillet 1790

Vote de la loi sur la constitution civile du clergé par l'assemblée nationale constituante pour remplacer le Concordat de 1516.
Les prêtres deviennent des fonctionnaires ecclésiastiques.
Le premier évêque de Moulins sera élu par la population. C'était un prêtre assermenté, l'abbé Laurent.

20 mars 1791

L'abbé Laurent est sacré à Paris par l'abbé Grégoire et intronisé évêque de Moulins.

15 juillet 1801

Signature du Concordat entre Napoléon Bonaparte [1769-premier Consul en 1798-empereur en 1804-1814-1815], premier Consul, et le représentant du pape Pie VII [1742-pape en 1800-1823].
L'évêché de Moulins est supprimé.

1817

Le rétablissement de l'évêché de Moulins est accepté.

1822

Moulins devient le siège d'un évêché. La collégiale devient la cathédrale de ce nouvel évêché.

6 janvier 1822
— 23 septembre 1849

Antoine de La Grange de Pons, premier évêque de Moulins.

28 octobre 1849
— 5 janvier 1893

Pierre Simon Louis Marie de Dreux-Brézé, troisième fils d'Henri-Évrard de Dreux-Brézé, né à Brézé en 1811, devient évêque de Moulins.
Proche de Dom Prosper Guéranger, restaurateur de la liturgie, il rétablit le rite romain par un mandement du 21 novembre 1853. Il est également un promoteur du chant grégorien dans son diocèse.
Il fait terminer la construction de la cathédrale.

Intervenants

Restauration
Architecture

Sites Internet pertinents

Publications pertinentes

Autres publications...
  • Informations
    sur cette fiche
  • Structure-ID
    20011537
  • Publié(e) le:
    08.03.2004
  • Modifié(e) le:
    09.08.2023
Structurae coopère avec
International Association for Bridge and Structural Engineering (IABSE)
e-mosty Magazine
e-BrIM Magazine