Vestiges d'un parapet antique près de la tour du Sacraire Saint-Sernin à Carcassonne
Auteur(s): |
Jean-Pascal Fourdrin
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Médium: | article de revue |
Langue(s): | anglais |
Publié dans: | Journal of Roman Archeology, 2002, v. 15 |
Page(s): | 310-316 |
DOI: | 10.1017/s1047759400013994 |
Abstrait: |
Le front oriental de l'enceinte intérieure de la Cité de Carcassonne (fig. 1) conserve plusieurs tours remontant à la fin de l'Antiquité. Celle située au sud de la porte Narbonnaise, accès principal au site, tire son nom de l'intégration de son étage, au Moyen Âge, à l'église Saint-Sernin. A cette époque, le mur de la tour regardant vers l'intérieur de la ville fut démoli, le sol intérieur surcreusé, et l'arrondi concave de la pièce transformé en l'extrémité orientale de l'espace cultuel. Un agrandissement de la fenêtre centrale fut autorisé par une lettre patente du roi Charles VII en l'année 1441. Après la désaffectation de l'église sous la Révolution, la nef, les collatéraux et le clocher ne furent pas conservés. Dans le cadre de la longue campagne de restauration de la Cité entreprise au milieu du XIXe s., les vestiges de la tour firent l'objet de travaux tardivement, vers 1889, sous la direction de Paul Boeswillwald chargé du chantier depuis le décès d'Eugène Viollet-le-Duc. Le restaurateur refit une partie des parements intérieurs, ajouta de nouveaux moellons disposés en arrachement à l'ouest, et reprit toute la limite extérieure du couvrement (fig. 2). Sous la voûte médiévale, on remarque encore deux fenêtres de la fin de l'Antiquité, celles qui sont mentionnées dans la lettre royale. Leur arc à profil demi-circulaire est formé de briques. A mi-hauteur de leurs montants, moellons et briques alternent régulièrement. |
- Informations
sur cette fiche - Reference-ID
10289619 - Publié(e) le:
20.01.2019 - Modifié(e) le:
20.01.2019