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Informations générales

Début des travaux: 1578
Achèvement: 1607
Etat: en service

Type de construction

Structure: Pont voûté
Fonction / utilisation: Pont routier (pont-route)
Matériau: Pont en maçonnerie

Prix et distinctions

Situation de l'ouvrage

Lieu: , , ,
, , ,
Franchit le/la:
  • Seine
Fait partie de:
Coordonnées: 48° 51' 28" N    2° 20' 31" E
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Informations techniques

Dimensions

longueur 232 m
longueurs des travées 9 - 16.40 m
nombre de travées 7 + 5
tablier largeur de la poutre 22 m

Matériaux

piles pierre
arcs pierre

Chronologie

7 novembre 1577

Le roi Henri III désigne une commission chargée d'assurer la bonne construction du pont, dont Claude Marcel, contrôleur général des Finances. C'est lui qui assure les contacts entre le roi et la commission.

24 février 1578

La commission désigne des experts pour faire le suivi technique du chantier, dont Pierre II Chambiges, Christophe Mercier, Jean Durantel.

16 mars 1578

Lettres patentes du roi Henri III.

3 mai 1578

Thibault Métezeau, Guillaume Marchant et Pierre des Illes sont déclarés adjudicataires des travaux de construction du pont. Ils s'engagent pour les trois-quarts du pont. Ils doivent surveiller la construction des 3 piles et des 2 culées du petit bras pour 180 livres la toise cube.

31 mai 1578

Pose de la première pierre par Henri III en présence de la Reine mère, Catherine de Médicis, et de la Reine, Louise de Lorraine.

juin 1578

Métezeau, des Illes et Marchant passent des marchés avec les maçons et les charpentiers.

15 octobre 1578

Métezeau et ses associés proposent d'employer pour le corps des piles d'employer de la pierre de vergelé dans l'intérieur du massif.

mai 1579

Baptiste Androüet du Cerceau – architecte de tous les bâtiments royaux de France depuis le 17 octobre 1578 – et Pierre des Illes travaillent à la réalisation d'un modèle du pont. Baptiste L'église du Cerceau propose une cinquième arche sur le petit bras. Pierre des Illes demande une modification de l'axe du petit bras.

juillet 1579

Démolition dune partie du quai des Augustins, rive gauche, pour réaliser la culée Sud du pont.

5 décembre 1579

Métezeau, des Illes et Marchant rachètent au maître maçon Jacques Le Roy sa part dans la construction de la culée de l'île de la Cité du petit bras et la culée voisine du grand bras.

1580

Suite à un différent entre des Illes et Marchant sur la réalisation des cintres, des modèles sont exécutés.
Métezeau est payé 1700 écus pour les ouvrages réalisés sur le petit bras.

21 août 1581

Dernier acte citant Métezeau comme participant à la construction du pont.

à partir de 1584

Les décisions concernant le pont sont prises par les seuls François Petit et Guillaume Marchant. Baptiste du Cerceau n'intervient plus comme expert.

juillet 1585
— mai 1586

Le voyageur hollandais Arnold Van Buchel séjourne à Paris. Il visite le chantier et témoigne: «j'ai vu une statue de cheval que le roi a décidé de placer au milieu du pont en l'appelant pont des Valois en souvenir de lui». Le voyageur ne précise pas si le cheval avait un cavalier ou s'il en était prévu et qui.

août 1587

Fin de la construction de la dernière pile du pont sur le grand bras. La construction des arches du petit bras prend du retard.

1588 — 1598

Du fait des guerres civiles, les travaux sont suspendus.

1589

La Ville de Paris donne la permission d'installer des moulins flottants sous les arches du pont. Certains existaient encore au 18ème siècle.

1599

Le roi Henri IV ordonne la reprise des travaux. Le roi ne veut pas de maisons sur le pont. La conduite des travaux est confiée à Guillaume Marchant et François Petit.

2 janvier 1602

Le roi Henri IV autorise la construction dune grande pompe – pompe de la Samaritaine – au droit de la 2ème arche du grand bras pour alimenter en eau les palais du Louvre et des Tuileries ainsi que les jardins des Tuileries. Construction de 1602 à 1608.

1604

Marie de Médicis commande une statue d'Henri IV à Jean de Bologne pour être placée sur le terre-plein de l'île de la Cité situé entre les 2 culées du pont. Elle est achevée par Pietro Tacca.

29 avril 1605

La reine Marie de Médicis écrit à son oncle, le grand duc de Toscane, Ferdinand de Médicis, pour l'aider à réaliser le projet de «faire l'effigie du roy monseigneur à cheval, en bronze, pour mettre en une place de la ville de Paris».
Après la mort du roi Henri IV, assassiné le 14 mai 1610, le reine en fait une affaire personnelle en y engageant des fonds prélevés sur sa cassette.

juillet 1606

La construction du pont est terminée. Le roi décide de l'aménagement dune place presque fermée avec des maisons ayant des façades identiques – la place Dauphine – entre le Palais de la Cité et le terre-plein entre les deux culées de l'île.

1612

La place Dauphine prend forme.

4 juillet 1614

La statue d'Henri IV arrive à Paris.

23 août 1614

La statue d'Henri IV est inaugurée.

10 octobre 1614

La reine Marie de Médicis écrit au sculpteur Pietro Tacca pour le féliciter pour la réalisation de la statue équestre d'Henri IV et le récompenser financièrement.
La statue équestre est un cadeau politique du grand duc de Toscane. La reine remerciera Côme II de «l'effigie de bronze que vous m'avez envoyée... C'est un présent qui m'a esté du tout agréable tant par la main dont il part...».
A la même époque le grand duc fait réaliser la statue équestre du roi d'Espagne Philippe III qui est envoyée à Madrid en 1616.
Cette statue reprend une technique utilisée pour les statues équestres de Côme de Médicis et de Ferdinand Ier dressées à Florence en 1594 et 1608.

1621

Consolidation des fondations de piles sur le grand bras.

1626

Pavage du pont.

1666

Consolidation des fondations de piles sur le grand bras.

3 avril 1756

Un arrêté du Conseil d'État interdit tout commerce sur le Pont-Neuf.

24 mars 1769

A la suite dune protestation du peuple de Paris, le Conseil du roi admet la construction de boutiques sur les demi-lunes surmontant les piles.

1775

Soufflot conçoit 20 boutiques sur les hémicycles surmontant les piles.

1778

Reprise de la grande voûte sur le grand bras.

1813

La pompe de la Samaritaine est détruite.

1827

Restauration de l'arche adjacente au quai des Augustins.

1848 — 1855

Restauration des voûtes sur le petit bras.

1851 — 1854

Les dernières boutiques construites sur le pont sont démolies.

1853 — 1855

Mise en place des candélabres conçus par Baltard.

1870

Reconstruction des arches du grand bras en anses de panier au lieu d'arches en plein cintre. Seules les arches du petit bras avec ses «cornes de vaches» sont conformes à celles conçues par Baptiste Androüet du Cerceau et Guillaume Marchant.

17 décembre 1885

Deuxième arche du petit bras s'affaisse et entraîne les arches attenantes.

25 décembre 1886

Réparations sont terminées.

1888 — 1890

Reprise des fondations de toutes les piles.

septembre 1985

Le pont est empaqueté par Christo.

Extrait de la Wikipédia

Le pont Neuf est, malgré son nom, le plus ancien pont existant de Paris. Il traverse la Seine à la pointe ouest de l'île de la Cité.

Construit à la fin du XVIe siècle et terminé au début du XVIIe, il doit son nom à la nouveauté que constituait à l'époque un pont dénué d'habitations et pourvu de trottoirs protégeant les piétons de la boue et des chevaux. Il est aussi le tout premier pont de pierre de Paris à traverser entièrement la Seine. On trouve écrit « le pont Neuf, », mais aussi « le Pont-Neuf », graphie qui est la plus conforme à l'orthographe et à la logique, ce « Neuf » n'étant pas un numéro mais un adjectif qualificatif[réf. nécessaire].

Ce monument fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1889. En 1991, il a été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, avec l'ensemble des quais de la Seine à Paris.

Ce site est desservi par la station de métro Pont Neuf.

Histoire

Le pont

Le pont Neuf est actuellement le plus ancien pont de Paris. C'est, après le pont aval et le pont amont du périphérique, le troisième plus long pont de Paris (238 m).

Il a gardé le nom qu'on lui a attribué spontanément à l'époque de sa construction. Celle-ci est décidée en 1577, et le 2 novembre de cette année-là, Henri III désigne une commission chargée d'assurer la bonne construction du pont et le suivi des travaux. Il charge Claude Marcel, contrôleur général des finances, d'assurer la liaison entre lui et la commission.

Le 16 mars 1578, la construction est autorisée par lettres patentes du roi, lequel pose la première pierre de l'ouvrage le 31 mai suivant en présence de la reine mère Catherine de Médicis et de la reine Louise de Lorraine-Vaudémont.

Sa construction se poursuivra jusqu'en 1607, sous le règne d'Henri IV. Du fait du soulèvement de la ville contre le roi, le chantier prend du retard et les travaux doivent être suspendus pendant dix ans, de 1588 à 1598. En 1599, Henri IV ordonne la reprise des travaux et confie leur conduite à Guillaume Marchant et François Petit.

C'est aussi le premier pont de Paris à ne plus être couvert. Le premier architecte chargé des travaux, Baptiste Androuet du Cerceau, avait décidé que ce pont porterait des maisons, à l'instar des autres ponts de Paris. Il ménagea donc des caves dans les piles et sous les arches. Comme la plupart des ponts construits à l'époque, le pont Neuf se compose d'une série de courtes arches. À la reprise des travaux interrompus dix ans, Henri IV opta pour un pont sans maisons, mais les caves déjà construites restèrent. Un souterrain les reliait. Elles furent par la suite transformées en chambres basses. Dans les corbeilles sont érigés de petits bâtiments abritant des boutiques.

Cependant, des marchands ambulants y font commerce, tels des tondeurs de chiens ou des loueurs de parasols. Des bouquinistes, aussi, y entrent en concurrence avec les librairies installées dans le quartier, si bien qu'en 1619 ces dernières obtiennent l'interdiction de la présence de cette concurrence commerciale sur le pont Neuf, chose réaffirmée par une ordonnance royale en 1742.

En 1702, le pont, qui fait partie du quartier de la Cité, possède 22 bâtiments et 20 lanternes. Il commence quai des Augustins, vis-à-vis de la place Dauphine et se termine aux coins des quais de la Vieille-Vallée-de-Misère et de l'École vis-à-vis le carrefour des Trois-Maries.

Au XIXe siècle, les corbeilles sont dégagées de leurs bâtiments et les anciennes caves sont bouchées. La dernière boutique n'en disparaît que vers 1854.

On trouve de part et d'autre du pont des repères témoins de la crue de la Seine de 1910. Son niveau moyen est au-dessus du niveau moyen du quartier du Marais.

Au premier trimestre 2007, la Ville de Paris en a achevé la restauration intégrale, avec la dernière arche et ses mascarons, côté rive droite et voie sur berge. Un panneau Histoire de Paris, situé quai des Grands-Augustins à l'angle du pont, rappelle l'histoire du plus vieux pont de Paris.

Les aménagements associés

En juillet 1606, alors que la construction du pont s'achève, Henri IV décide de l'aménagement d'une place presque fermée avec des maisons ayant des façades identiques —  entre le palais de la Cité et le terre-plein situé entre les deux culées du pont.

Le 23 août 1614, quatre ans après l'assassinat du roi, la statue équestre d'Henri IV commandée à Jean de Bologne par Marie de Médicis pour être placée sur le terre-plein de l'île de la Cité, entre les deux culées du pont, est inaugurée. Elle sera fondue ainsi que les deux bas-reliefs des faces latérales (œuvres de Pierre Francheville, de Cambrai) pour faire des canons en 1792 lors de la Révolution française et dont des fragments du cheval ainsi que les quatre statues ornant les angles, d'esclaves ou de nations vaincues (œuvres de Pierre Francheville) sont conservés au musée du Louvre. Sous la Restauration, à la suite d'une souscription lancée par Louis XVIII, elle est remplacée par une nouvelle statue équestre d'Henri IV, réalisée d'après le modèle du sculpteur Lemot, s'inspirant de l'original du fondeur Pietro Tacca, premier assistant de Jean de Bologne. Cette statue est inaugurée en 1818. Elle a été réalisée avec le bronze de l'effigie de Desaix.

La pointe de l'île a toujours été convoitée par les architectes et les urbanistes. Plusieurs projets sont connus dont le plan de Pierre Patte de 1775, qui recense les emplacements pour installer une statue de Louis XV à Paris. Un premier projet propose d'élever cette statue de Louis XV face à celle d'Henri IV, un autre dû à Patte lui-même suggère le remplacement de la statue d'Henri IV par celle de Louis XV, le socle devenant une grande fontaine. En 1809, Benjamin Zix, inspiré par le retour d'Égypte de Napoléon Ier élabore un projet d'obélisque, et en 2010, dans le cadre de la consultation du Grand Paris, l'architecte Roland Castro n'hésite pas à proposer une tour très contemporaine à la pointe du Vert-Galant.

La pompe de la Samaritaine

Le 2 janvier 1602, le roi autorise la construction d'une grande pompe à eau au droit de la deuxième arche depuis la rive droite côté aval : la pompe de la Samaritaine, qui donna plus tard son nom au grand magasin de La Samaritaine qui fut construit non loin de là. Cette pompe, la première machine élévatrice d'eau construite dans Paris, fut conçue par Jean Lintlaër.

Il s'agissait d'un petit immeuble d'habitation sur pilotis (dans lequel vécut, par exemple, Lintlaër lui-même) entre lesquels tournaient deux roues de moulin. Elle était surmontée d'une horloge munie d'un carillon qui rythmait la vie des habitants. Elle alimentait en eau les palais du Louvre et des Tuileries, ainsi que le jardin de ce dernier.

Elle devait son nom à une représentation sculptée de la rencontre entre Jésus et la Samaritaine au puits de Jacob (relatée dans l'Évangile selon Jean), œuvre de Bernard et René Frémin (1672-1744).

La pompe de la Samaritaine (à gauche) sur le pont Neuf au XVIIIe siècle (tableau de Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet).

La pompe fut reconstruite par Robert de Cotte entre 1712 et 1719, puis rénovée par Soufflot et Gabriel vers 1771.

Le 26 août 1791, le roi Louis XVI abandonna la fontaine à la municipalité. L'édifice fut dépouillé de sa façade. Les sculptures du Christ et de la Samaritaine furent envoyées à la fonte. L'édifice, devenu un poste de la Garde nationale, se délabra. Il fut détruit en 1813. Il n'en reste rien, sauf une des cloches, transférée à l'église Saint-Eustache.

Ernest Cognacq aurait installé sa première échoppe dans la corbeille du pont Neuf à l'emplacement même de cette ancienne pompe. Les affaires aidant, l'échoppe laissera vite la place au célèbre grand magasin homonyme construit non loin de là sur la rive droite du fleuve.

Statue équestre d'Henri IV

L'idée de dresser une statue équestre à Paris à l'imitation de celle de Marc Aurèle dressée par Michel-Ange sur la place du Capitole a déjà été imaginée par les Valois.

La reine Marie de Médicis avait écrit le 29 avril 1605, à son oncle, le grand-duc de Toscane, Ferdinand de Médicis, pour lui demander de l’aider dans son projet de « faire l’effigie du roy monseigneur à cheval, en bronze, pour mettre en une place de la ville de Paris ». Après la statue équestre de Côme Ier de Médicis, Ferdinand de Médicis faisait alors réaliser sa statue équestre par Jean de Bologne (1529-1608). Marie de Médicis a proposé à son oncle de lui envoyer le cheval qu'il avait fait fondre pour lui par le sculpteur en 1602. En fait, on a utilisé les moules du cheval de la statue de Ferdinand de Médicis pour réaliser ceux des statues équestres d'Henri IV et de Philippe III. La fonte des trois chevaux a été faite à la suite dans la fonderie de Jean de Bologne à Borgo Pinti. Une demande de métal pour fondre les chevaux a été faite le 23 octobre 1606 par Giovan Battista Cresci, Provveditore de la Fortezza di basso.

Le cheval est fondu avant le 17 septembre 1607 quand Ferdinand de Médicis vient le voir. Pour la réalisation du cavalier, d'après Louis Savot, Pierre de Francqueville (1548-1615), élève de Jean de Bologne et premier sculpteur du roi, a réalisé en cire la tête du roi envoyée à Florence en 1606. Il s'est rendu à Florence en 1606 et 1607 pour liquider ses affaires et ramener sa famille et a pu collaborer avec Pietro Tacca pour réaliser la statue équestre. Au moment de l'inventaire de l'atelier de Jean de Bologne après sa mort, la statue n'est pas terminée. Fernand de Médicis meurt en 1609. Le projet de la statue équestre est relancé après l'assassinat du roi. La statue est terminée en 1611.

La grande-duchesse Christine ordonne le transfert de la statue le 19 décembre 1611. La statue est descendue par l'Arno jusqu'au port de Livourne où Giovan Battista Crespi surveille son transbordement, mais les caisses restent à Livourne pendant un an. Le cheval et la statue sont embarqués à Livourne le 30 avril 1613. On apprend six mois plus tard que le bateau a fait naufrage devant Savone où il fait repêcher les caisses et les recharge sur un bateau génois les transportant de Savone à Marseille. Un bateau porte les caisses de Marseille au Havre, puis sur une péniche à Rouen en juin 1614. La statue arrive à Paris le 24 juillet 1614. Marie de Médicis a ordonné au chevalier Picciolini qui avait amené les caisses de se hâter de sortir les bronzes des caisses pour monter la statue « conformément aux advis du sculpteur Franqueville et autres qui doivent y prendre garde ». L'inauguration solennelle a eu lieu le 24 août 1614 sans la présence de la reine mère et de Louis XIII.

Le 24 août 1792, les bronzes sont arrachés du piédestal. Seuls les bronzes des esclaves qui en ornaient la base ont été conservés au musée du Louvre ainsi que quelques débris.

Après le retour des Bourbon, il a été décidé par Louis XVIII de refaire la statue d'Henri IV. Une effigie provisoire est installée en 1814. Le piédestal est inauguré par Louis XVIII le 28 octobre 1817. La statue équestre, œuvre du sculpteur François-Frédéric Lemot, est inaugurée le 25 août 1818.

Dates

  • Classé monument historique depuis 1889 ;
  • Empaqueté par Christo et Jeanne-Claude le 22 septembre 1985 (40 000 mètres2 de toile de polyamide et (13 000 mètres de cordes fixées par 12 tonnes de chaînes) ;
  • Fleuri par le couturier Kenzo en 1994 ;
  • Les berges de la Seine du quai Branly jusqu'au pont de Sully sont classées depuis 1991 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Architecture

Un pont différent des précédents

Le pont en maçonnerie mesure 238 m. Sa largeur est de 20,50 m (la chaussée mesurant 11,50 m, et les deux trottoirs, 4,50 m chacun). Le grand bras possède sept arches d'ouverture, comprises entre 16,40 m et 19,40 m. Il mesure 154 m. Le petit bras possède quant à lui, cinq arches d'ouverture, comprises entre 9 et 16,70 m. Il mesure 78 m.

Le pont Neuf diffère des autres ponts parisiens à bien des égards. Tout d'abord, il est le premier pont à traverser la Seine dans toute sa largeur, reliant la rive gauche, la rive droite, et l'extrémité occidentale de l'île de la Cité. Il dispose de trottoirs (les premiers de Paris) et de « balcons » en demi-cercles au-dessus de chaque pile, où des marchands et artisans tiennent boutique. Une autre nouveauté est l'absence de maisons sur sa bordure. Enfin, pour la première fois, on orne le pont d'une statue équestre en l'honneur d'Henri IV.

Le long de ses corniches, sont sculptés 385 mascarons (ou masques grotesques représentant des têtes de divinités forestières ou champêtres de la mythologie gréco-romaine : satyres, Sylvains) attribués à Germain Pilon.

Texte tiré de l'article Wikipédia "Pont Neuf" et modifié 22 juillet 2019 sous la license CC-BY-SA 4.0 International.

Intervenants

Maître d'oeuvre
Architecture
Expertise
(rôle inconnu)

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    sur cette fiche
  • Structure-ID
    20000220
  • Publié(e) le:
    09.05.1999
  • Modifié(e) le:
    28.05.2021
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